Les saints
du 31 janvier
SAINT JEAN BOSCO (+
1888)
C’était un fils de pauvres paysans piémontais.
Adolescent, il joue à l’acrobate pour distraire sainement les garnements
de son village. Devenu prêtre à force de sacrifices, il se dévoue aux
jeunes ouvriers de Turin abandonnés à eux-mêmes. Il crée pour eux un
centre de loisirs, un patronage, puis un centre d’accueil, puis des
ateliers. Rien de tout cela n’était planifié à l’avance, mais ce sont
les besoins immenses qui le pressent. Jamais il ne refuse d’accueillir
un jeune, même si la maison est petite, même si l’argent manque. Plutôt
que de refuser, il multipliera les châtaignes comme son maître multipliait
les pains en Palestine. Sa confiance absolue en la Providence n’est
jamais déçue. Ses "enfants" seront bientôt des centaines et tous se
feraient couper en morceaux pour Don Bosco. Sa mère, Maman Marguerite,
vient s’installer près de lui et jusqu’à sa mort, elle leur cuira la
polenta et ravaudra leurs vêtements. Très marqué par la spiritualité
de saint François de Sales, Jean Bosco invente une éducation par la
douceur, la confiance et l’amour. Pour ses garçons, il fonde l’Oratoire,
l’Oeuvre, qui sera à l’origine de la congrégation des prêtres salésiens.
Pour les filles, il fonde la congrégation de Marie-Auxiliatrice. Don
Bosco mourra, épuisé, en butte à l’hostilité de son évêque qui ne le
comprend pas, mais entouré de ses disciples.
SAINT ADAMNAN (+ 680)
Irlandais d'origine, il se fit moine au terme
d'un pèlerinage. Il entra au monastère de Coldingham sous
la direction spirituelle de sainte Ebbe qui avait fondé là
un double monastère, l'un de religieux et l'autre de religieuses.
SAINT ATHANASE DE METHONE (+ 880)
Il naquit à Catane en Sicile et, sous la menace
des Sarrasins, sa famille se réfugia à Patras en Grèce. Très jeune,
il embrassera la vie monastique puis fut élu évêque de Méthone, petit
diocèse de la région où il s’occupa avec une grande sollicitude des
besoins matériels et spirituels de ses fidèles.
SAINT BOBIN (+ 766)
ou Bocin, qui fut tiré de son monastère de Moutier
la Celle pour devenir évêque de Troyes en Champagne et que l’Eglise
locale fête ce jour.
SAINT CYR ET JEAN (4ème s.)
Deux amis qui, à Alexandrie, (d’aucuns disent
à Rome) reçurent la palme du martyre pour être allés dans les prisons
réconforter les chrétiens et les chrétiennes qui attendaient d’être
sacrifiés par amour du Christ. Saint Cyrille d’Alexandrie exhuma leurs
reliques au 5ème siècle et les transféra à Ménouthis pour christianiser
ainsi un sanctuaire dédié à la déesse Isis. Des foules de malades accoururent
dès lors vers ce sanctuaire pour obtenir de l’intercession des deux
martyrs la guérison de leurs maladies. Saint Cyr a donné son nom à la
ville d’Aboukir, abba Kyros.
SAINT DOMINIQUE DE CORDOUE (+ 984)
et ses compagnons martyrs à Cordoue en Andalousie
lors des persécutions des Maures qui les tuèrent par haine du Christ.
SAINT ELIE ARDOUNIS (+ 1686)
Il exerçait la profession de barbier à Calamas
et les magistrats turcs de la ville le respectaient pour sa sagesse.
Un jour qu’il les exhortait à alléger les charges fiscales des chrétiens,
la discussion s’envenima. Il avait peur que beaucoup se convertissent
à l’Islam pour cette raison. Il déclara qu’il était prêt à se couvrir
d’un "fez", c’est-à-dire à devenir musulman si cela pouvait faire aboutir
sa demande. Et il adhéra à l’Islam devant les juges. Pris de remord,
il fit pénitence au Mont-Athos puis il retourna huit ans après à Calamas
pour affirmer sa foi en Jésus-Christ. Il fut condamné à être brûlé vif
à petit feu. Les chrétiens du lieu construisirent une église sur le
lieu de son martyre.
SAINT EUSEBE (+ 884)
Pèlerin irlandais, il se fit bénédictin au monastère
de Saint-Gall en Suisse. Préférant la vie érémitique, il obtint la permission
de vivre au Mont Saint Victor, près de Rankweil, dans le Voralberg.
Il fut assassiné par un paysan, ce qui fait de lui un martyr vénéré
dans le diocèse de Saint-Gall.
SAINT FRANCOIS XAVIER BIANCHI (+ 1815)
Prêtre des clercs Réguliers de Saint Paul, ou
barnabites, il ruina sa santé par un excès de travail et une vie trop
austère. Dieu le combla de dons mystiques. A Naples où il vivait, il
entreprit de grands efforts pour protéger les jeunes filles et les jeunes
femmes qui s’orientaient vers une vie immorale. Il fut canonisé en octobre
1951
SANT GAUD (+ 491)
ou Waldo. Evêque d’Evreux dont on mentionne la
vie exemplaire sans dire ce qu’historiquement il accomplit.
SAINT GEMINIEN (+ 390)
Evêque de Modène en Italie, il assista au concile
régional de Milan et saint Ambroise mentionne sa présence.
SAINT JULES (5ème s.)
et son frère saint Julien, deux frères inséparables
dans la foi, dans l’évangélisation du Milanais et enfin dans le martyre.
SAINTE LOUISE ALBERTONI (+ 1530)
Elle passa toute sa vie à Rome. Elle fut une bonne
épouse et une bonne mère de famille qui voulait plaire à son mari et
voulait en même temps être attentive en tout pour plaire à Dieu. A trente
trois ans, elle eût la douleur de perdre le mari qu’elle aimait tant
et elle prit l’habit du Tiers-Ordre de saint François, menant alors
une vie ascétique et assidue à la prière, s’en allant pèleriner dans
les basiliques romaines. Elle ne conservait plus pour elle que le strict
nécessaire et donnait tout aux pauvres. On disait que jamais un pauvre
ne s’éloignait d’elle en emportant un refus.
SAINT MAEDHOC (+ v. 626)
ou Aidan. Moine d’Iona, il fut envoyé évangéliser
le nord de l’Angleterre et fixa son siège épiscopal à Lindisfarne. Saint
Bède le Vénérable rend témoignage à son zèle apostolique. Sa mémoire
est conservée dans les liturgies irlandaises.
SAINTE MARCELLE (+ 410)
Noble dame romaine qui, la première n’hésita pas
à faire publiquement et "ouvertement profession de dévotion" (O. Englebert).
Belle, riche, cultivée et raffinée, personne n’osait se moquer d’elle.
Son palais sur la colline de l’Aventin fut bientôt le centre de toutes
celles qui, autour de saint Jérôme, voulaient suivre les conseils évangéliques,
secourant les pauvres, visitant les malades, adoucissant le sort des
esclaves. Lorsqu’en 410, les barbares d’Alaric s’approchèrent de Rome,
ses amies s’enfuirent pour aller rejoindre saint Jérôme en Palestine.
Trop âgée, elle avait quatre-vingt-cinq ans, elle resta à Rome et les
soldats goths la battirent durement pour lui faire avouer où étaient
ses richesses. Elle n’en avait plus, les ayant données aux pauvres.
Elle mourut quelques jours plus tard de ses blessures. Les synaxaires
des Eglises d’Orient la commémorent également.
SAINT MARTIN MANUEL (+ 1147)
Prêtre et martyr, originaire de la région de Coïmbra
au Portugal. Il fut capturé par les Sarrasins et mourut en prison à
Cordoue, à la suite des mauvais traitements qu’il y subit.
SAINT METRAN (3ème s.)
ou Métras. Son martyre nous est décrit par saint
Denys d’Alexandrie dans une lettre que cite l’historien Eusèbe. "Ils
voulaient le force à prononcer des injures contre le Christ. Ils lui
déchirèrent tout le corps à coups de bâtons, n’épargnant pas même les
parties secrètes de son corps. Ils lui lacérèrent le visage avec des
roseaux pointus. De guerre lasse, ils l’écrasèrent sous un monceau de
pierres."
SAINT NICET (+ 613)
Evêque de Besançon qui rétablit le siège épiscopal
dans cette ville après la destruction d’Attila. On dit de lui qu’il
était d’une prudence rare et d’une extrême douceur. Il s’en fut bénir
l’abbaye de Luxeuil que saint Colomban venait de fonder. Il l’accueillit
lorsque la reine Brunhaut chassa saint Colomban de Luxeuil. Il fut également
en relation avec le pape saint Grégoire le Grand.
SAINT NICETAS DE NOVGOROD (+ 1108)
Reclus des Grottes de la laure de Kiev puis évêque
de Novgorod. Il est connu pour sa science scripturaire qui le conduisit
à découvrir le Nouveau Testament comme un petit enfant, alors que pendant
des années, il l’avait négligé pour ne connaître que l’Ancien Testament.
SAINT PIERRE NOLASQUE (+ 1256)
Prêtre originaire du diocèse de Carcassonne, il
fonda avec saint Raymond de Penyafort l’Ordre de Notre-Dame de la Merci,
pour le rachat des captifs chrétiens, ses religieux se constituant eux-mêmes
prisonniers à la place de leurs frères, quand ils n’avaient l’argent
nécessaire pour les racheter.
SAINT POUANGE (6ème s.)
ou Potamius que l’Eglise de Troyes en Champagne
commémore en ce jour et dont une localité perpétue la mémoire : Saint-Pouange-10120.
SAINTE TRYPHENE (4ème s.)
Martyre à Cyzique dans l’Hellespont. Elle fut
tuée par un taureau furieux.
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