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Les saints du 2 février


FETE DE LA PRESENTATION DU SEIGNEUR
Célébrée dès le 4ème siècle à Jérusalem, cette fête eut d’abord pour objet la rencontre du Seigneur Jésus avec le vieillard Syméon. En proclamant que cet enfant était la lumière du monde et serait un signe de contradiction, le vieillard achevait de manifester que Jésus était le Messie, Sauveur du monde. Au 7ème siècle, cette fête commence à être célébrée à Rome et s’accompagne d’une procession de pénitence, qui commencée à l’aurore, se faisait à la lumière des cierges, pour témoigner que dans la nuit du monde, Jésus était cette lumière tant attendue. La bénédiction des cierges ne date que du 10ème siècle. En Gaule, la fête devint mariale, reprenant la Purification exigée des jeunes mères juives qui se faisait quarante jours après la naissance, d’où la date de la fête qui se rattache encore au mystère de Noël.

SAINT ADALBADE (+ 652)
ou Adalbaud. Originaire du nord de la France, il s’en fut au pays basque pour plusieurs expéditions militaires. C’est là qu’il rencontra et épousa sainte Rictrude, une jeune femme d’une grande sagesse et dont les charmes modestes firent de ce ménage, un couple uni et heureux. Lors d’un déplacement dans la région de Périgueux, il fut attaqué et assassiné par des membres de sa belle-famille, jaloux de lui. On le considéra comme un martyr et fut longtemps honoré comme tel.

BIENHEUREUX ANDRE CHARLES FERRARI (+ 1921)
Cardinal archevêque de Milan, il se préoccupa, dès les premières années de son sacerdoce, des enfants et des jeunes abandonnés. Il fonda pour les ouvriers de nombreuses « Maison du Peuple » multipliant à leur intention ses initiatives sociales : Maison des enfants, centre de réducation pour les détenus libérés. Il fut aussi le promoteur de journaux et revues. Le cardinal soutint également l’Université catholique de Milan qui venait de naître. Enfin, à dos d’âne ou à pied, il visita quatre fois son grand diocèse, même dans les localités les plus inaccessibles, là où depuis des temps immémoriaux, les quelques villageois n’avaient vu un évêque se préoccuper de leur petite bourgade. Il fut béatifié en mai 1987.

SAINTE CATHERINE DE RICCI (+ 1590)
prieure dominicaine de Ricci en Italie qui collabora, par correspondance, avec le pape saint Pie V, avec l’archevêque de Milan, saint Charles Borromée et sainte Marie-Madeleine de Pazzi. Elle soutenait tous leurs efforts en ces temps du grand mouvement réformateur de l’Eglise.

SAINT COLOMBAN (+ 959)
A ne pas confondre avec le saint irlandais, fondateur de tant de monastères dont celui de Luxeuil dans les Vosges. Saint Colomban fêté ce jour était un reclus irlandais qui s’en vint à Gand en Belgique, où il vécut en ermite près de l’église Saint-Bavon.

SAINTE FEOCK ( ?)
De son passage sur la terre de Cornouailles, il ne reste qu’une église qui porte son nom, perpétue sa mémoire et attire encore des pèlerins.

SAINT CORNEILLE LE CENTURION (1er s.)
Le centurion romain de Césarée de Palestine dont la conversion marque la rupture entre l’Eglise naissante et la Synagogue (Actes des Apôtres 10 et 11). Pierre lui dit : "Je ne suis qu’un homme, relève-toi." Il le baptisa et il fut entendu dès lors qu’un chrétien n’avait plus à se soucier des rites et pratiques de l’ancienne Loi.

SAINT FLOSCULE (+ 500)
ou Flou. Evêque d’Orléans, il y fut célébré avec saint Aignan. On donna même son nom à une rue de la ville. C’est tout ce que l’on sait de lui.

SAINT GABRIEL (+ 1676)
originaire des Iles aux princes, il était crieur pour l’église du Patriarcat, en ce temps où les cloches étaient interdites. Bousculé par un turc dans la rue, il fut saisi par la foule qui le conduisit au juge et le juge au bourreau.Il fut condamné à mort pour sa fidélité à l’Eglise et au Christ.

SAINT GOAL (7ème s.)
ou Gudgual. Ermite breton qui se retira dans une petite île de la rivière d’Etel près de Lorient. Plus tard, il se retira à Camors où il fonda, avec ses disciples, un petit couvent où il vécut paisiblement jusqu'à sa mort. Plusieurs paroisses du Morbihan l’ont choisi comme saint titulaire de leur église et une des pointes de l’île de Tudy dans le Finistère porte son nom.

SAINTE HADELOGE (8ème s.)
Vierge au monastère de Kintzingen qu’elle avait fondée en Franconie. Elle était fille de Charles Martel, le vainqueur des Arabes à Poitiers. Son père voulait la contraindre au mariage, elle préféra être l’unique épouse du Christ.

SAINT JEAN THEOPHANE VENARD (+ 1861)
Il gardait les vaches de son père, petit laboureur de Saint-Loup-sur-Thouet et lisait les "Annales de la Propagation de la Foi." Ce qui l’enthousiamait. Il entra donc aux Missions Etrangères de Paris et, jeune prêtre, il partit au Vietnam du Nord. Après huit années d’apostolat clandestin, il fut décapité, à trente et un ans, après avoir passé soixante jours plié en deux dans une cage de bois, au point que son sang ne circulait plus. Jamais il ne perdit ni son courage ni sa gaieté. Il répétait alors : "Il faut du courage dans la vie, vive la joie !"

SAINTE JEANNE DE LESTONNAC (+ 1640)
Elle était la nièce de l’écrivain français Montaigne qui parle d’elle en ces termes :"Très pieuse, d’humeur joyeuse, intelligente et belle, la nature en avait fait un chef d’oeuvre, alliant une si belle âme à un si beau corps et logeant une princesse en un magnifique palais." Madame de Lestonnac voulait la faire devenir calviniste, ce pourquoi elle l’envoya se refaire une santé dans une famille également calviniste. Montaigne s’en aperçut et son beau-frère qui, lui, était resté catholique, rappela sa fille et se fâcha tellement contre sa femme que celle-ci se le tint pour dit désormais. A dix-sept ans, Jeanne de Lestonnac épousa le baron de Montferrat dont elle eût sept enfants qu’elle éleva avec beaucoup de délicatesse et de fermeté. Après vingt-quatre ans de mariage, elle perdit son époux qu’elle adorait et voulut se faire religieuse chez les Feuillantines de Toulouse. Elle y tomba malade. Guérie, à peine rentrée dans le monde, elle reprit son projet de vie religieuse et fonda la Compagnie de Marie Notre-Dame pour l’éducation des filles, comme les Pères Jésuites qui étaient les éducateurs des garçons. Vers la fin de sa vie, elle fut en butte à deux religieuses jalouses qui la firent destituer. Elle rentra humblement dans le rang et souffrit dans la sérénité les trois dernières années de sa vie.

SAINT JOURDAIN DE TREBIZONDE (+ 1650)
Chaudronnier à Constantinople, un jour qu’il faisait fête avec des collègues turcs, il les entendit se moquer de saint Nicolas. A son tour, il tourna en dérision Mahomet. Ce pour quoi il fut poursuivi. Arrêté, il accueillit joyeusement la sentence de sa mort, mais demanda auparavant le temps de régler ses dettes. On le laissa faire, et il en profita pour distribuer ses biens aux églises et aux pauvres. Puis il revint se constituer prisonnier et eût la tête tranchée.

SAINT LAURENT DE CANTORBERY (+ 619)
premier successeur de saint Augustin sur le siège métropolitain de Cantorbery. Il faisait partie de la première mission menée par saint Augustin. Il souffrit beaucoup durant la réaction païenne du roi Eadbaud, après la mort du premier roi chrétien Ethelbert. Il subit d’ailleurs plusieurs fois une cruelle flagellation.

BIENHEUREUSE MARIA-KATHARINA KASPER (+ 1898)
D’origine paysanne, pauvre et simple, elle vécut toute sa vie dans le travail et les privations, s’employant, avec un inlassable dévouement, à soulager les multiples formes de la misère physique et spirituelle. Pour cela, elle fonda la congrégation des Pauvres Servantes de Jésus-Christ, qui sont actuellement plus de trois mille, en Inde, en Amérique et en Europe

BIENHEUREUX PIERRE CAMBIAN (+ 1365)
Dominicain, inquisiteur dans le Piémont, il fut martyrisé par les Albigeois dans l’exercice de ses fonctions.


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