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Les saints du 10 février


SAINT AIMOND (+ 790)
ou Antimond, fondateur du monastère Saint-Victor de Meda, dans le diocèse de Milan où il est grandement vénéré.

BIENHEUREUX ALEXANDRE DE LUGO (+ 1645)
Dominicain espagnol qui voulut évangéliser les Turcs, et comme tant d’autres chrétiens, principalement orthodoxes, connurent le martyre par fidélité au Christ qu’il ne voulut jamais renier.

BIENHEUREUX ARNAUD (+ 1255)
Au temps où Padoue était aux mains d’Ezzelino, un tyran féroce et prompt au meurtre, Arnaud Cataneo, abbé du monastère de Sainte Sabine, dut se réfugier dans une grotte voisine pour échapper à une mort certaine. Quand l’empereur Frédéric II vint délivrer la ville, Arnaud l’accueillit joyeusement. Mais quand Ezzelino reprit le contrôle de la région, le bienheureux Arnaud fut arrêté, jeté dans un infect cachot où il mourut après huit années de souffrances et d’isolement.

SAINTE ANNE DE NOVGOROD(+ 1056)
ou Irène, princesse de Novgorod, qui fonda le monastère de Sainte Irène à Kiev, après la mort de son époux Iaroslav Ier. L’une de ses filles, Anne Iaroslavna, devint reine de France en épousant le roi Henri Ier. Elle soutint la jeune abbaye de Tournus en Bourgogne.

SAINTE AUSTREBERTE (+ 704)
Vierge. Son nom signifie "froment de Dieu". Entrée au monastère de Port, elle fonda, dans la maison de ses parents, un autre monastère à Marconne dans l’Artois puis gouverna celui de Pavilly en Normandie, construit par saint Philibert, abbé de Jumièges.

SAINT CHARALAMPOS (3ème s.)
Il prêchait l’Evangile, sous le règne de l’empereur Septime Sévère. Il était très âgé lorsqu’il fut arrêté, dépouillé de sa robe épiscopale, et écorché vif. Des miracles accompagnèrent ce moment et le gouverneur se convertit au Christ. D’autres tortures lui furent encore infligées que sa patience supporta dans la paix jusqu’au moment où il fut décapité.

SAINTE CLAIRE ARGOLANTI (+ 1346)
A Rimini en Italie, elle était connue par ses écarts. Elle fut mariée deux fois et son biographe dit d’elle : "Longtemps son coeur fut comme le chemin de l’Evangile où la bonne semence qu’y jetait l’Esprit-Saint était foulée aux pieds par le monde et enlevée par le démon." Mais son enracinement chrétien subsistait, et, chaque jour, elle récitait un "Notre Père" et un "Je vous salue Marie", à la gloire de Dieu. Ce qui la conduisit à la conversion. Devenue tertiaire franciscaine, elle remplaça ses bijoux par des cercles de fer au cou, aux bras et aux genoux, son lit luxueux par des planches rugueuses, et la volupté des repas de jadis par du pain et de l’eau. Sa prière était incessante. Ses rigoureuses et extravagantes pénitences étonnèrent ses contemporains. Et c’est ainsi que se détachant progressivement de la terre et s’attacha au Christ pour toute l’éternité.

BIENHEUREUX EUSEBE (+ 1501)
Il appartenait à la noblesse espagnole et fut ambassadeur dans la République de Venise. Et c’est là qu’il résolut de vivre la pauvreté évangélique. Il résilia cette charge et se fit bénédictin camaldule dans le monastère de Saint-Michel dans l’île de Murano.

SAINT GUILLAUME DE MALEVAL (+ 1157)
Il naquit dans le Brabant. La légèreté de la jeunesse l’empêcha de profiter de l’éducation donnée par d’honnêtes parents. Ils le plaçèrent chez un boulanger, pensant que sa vie serait plus régulière et surtout moins déréglée. Sous le prétexte d’apprendre le français qu’on ne parlait pas dans son pays il s’en fut, vagabond, et reprit sa vie désordonnée. Comme l’enfant prodigue, la misère et la faim le conduisirent à réfléchir. Il entra dans un monastère, se réconcilia avec Dieu et y reprit ses activités de boulanger. Mais il s’en lassa, reprit sa vie errante et libertine. Mais Dieu ne se lasse pas de poursuivre ceux qu’il aime. Guillaume rencontra un prêtre qui le remit sur le chemin de la vie spirituelle. Guillaume étudia les Saintes Ecritures, se retira dans la solitude, puis fonda un monastère près de Valenciennes. Il devint un prédicateur écouté.

BIENHEUREUX GUILLAUME ZUCCHIO (+ 1377)
A Alexandrie dans le Piémont l’on fait toujours mémoire de ce sacristain qui surveillait gratuitement les travaux de construction des églises et prenait un soin particulier des pauvres honteux. De son escarcelle, il tirait des largesses qui ne s’épuisaient jamais. Pendant longtemps même, une réponse circulait à Alexandrie quand on demandait une mendicité :"Croyez-vous que je possède l’escarcelle de saint Guillaume."

BIENHEUREUX HUGUES DE CAMBRAI (+ 1164)
Il fut l’un des tout-premiers disciples de saint Norbert, le fondateur des Prémontrés. Il l’accompagnait dans ses courses apostoliques. Il prit ensuite la charge du monastère de Prémontré. A la mort, du fondateur, il fut son successeur.

SAINT LONGIN (+ 1540)
Moine réputé pour sa vie ascétique, dans le monastère d’Obnora, non loin de Vologda. Il fut ensuite envoyé pour fonder un autre monastère. Il y accomplit de nombreux miracles après sa mort.

SAINT PAUL (4ème s.)
et ses compagnons martyrs à Gaza dont Eusèbe de Césarée nous donne le récit de leur mort. Les uns furent condamnés aux travaux forcés après avoir les tendons du pied gauche coupés et l’oeil droit crevé, selon le réglement des camps pénitentiaires romains. C'est là qu'ils consumèrent leur vie pour le Christ. D’autres furent attachés au chevalet et lentement mis à mort. Saint Paul devait avoir la tête tranchée. Il obtint quelques minutes de délai durant lesquelles il pria Dieu d’ouvrir les yeux aux Juifs et aux Samaritains. Puis arrangeant ses vêtements avec un certain souci d’élégance pour dégager sa nuque, il offrit sa tête au bourreau.

SAINT PROTHADE (+ 624)
Evêque de Besançon, il était aussi doux pour les autres qu’il était sévère pour lui-même. Chaque fidèle de son diocèse était comme un enfant bien-aimé.

BIENHEUREUX SALVE (+ 962)
Abbé bénédictin de l'abbaye d’Ableda au nord de l’Espagne, il conseilla avec prudence les rois de Navarre et de Castille qui commençaient la Reconquête de leur pays contre les Maures.

SAINTE SCHOLASTIQUE (+ 543)
Soeur jumelle de saint Benoît, elle se consacra comme lui au Seigneur et vint habiter non loin de son frère dans un monastère au pied du mont-Cassin. Elle le rencontre une fois par an, dans une petite maison située à mi-chemin. C’est là que, trois jours avant sa mort, désirant passer sa nuit en entretiens spirituels avec son frère, elle obtient du ciel un orage si violent qu’il empêche saint Benoit de partir.

SAINT SIGON (+ 873)
Evêque de Clermont-Ferrand, sous le règne du roi de France, Charles le Chauve, il restaura son diocèse après les ruines matérielles et morales des invasions normandes. Il assista et souscrivit au concile de Soissons en 853. Pour le reste, la chronique "améliorée" des évêques de Clermont répare notre ignorance.

SAINT TRUMWIN ( (+ 740)
Evêque en Ecosse à Abercom, il n’en continua pas moins sa vie monastique. Le roi Egfrid s’étant mis contre lui, il dut quitter le monastère et, avec tous ses moines, il se retira à Whitby, où il plaça sa communauté sous l’obédience de l’abbesse, sainte Elflède que nous avons fêtée le 8 février.

SAINT ZENON (+ 416)
Originaire de Césarée de Cappadoce, il appartint à l’administration des courriers impériaux (postes et communication) et était l’un des proches de l’empereur Valens. A la mort de ce dernier, il quitta le palais pour se retirer dans un tombeau, non loin d’Antioche. Etant ainsi mort au monde, il vécut loin de tous, dans un dénument complet, élevant sans cesse son âme à Dieu et se mêlant chaque dimanche au reste du peuple dans l’église. Après quarante années de vie ascétique, il reçut en héritage la vie éternelle.


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