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Les saints du 12 février


LA VIERGE MARIE EN SON ICONE IVERSKAIA
L’Eglise russe vénère la Très Sainte Mère de Dieu et toujours Vierge Marie en son icône "Iverskaïa" (d’Ibérie - Géorgie), icône du Mont Athos dont le sanctuaire principal se trouve à Moscou à l’entrée de la place Rouge. Pendant les années de la domination soviétique, elle était vénérée dans l’Eglise de la Résurrection. Depuis, elle a retrouvée son église du temps passé.

SAINT ALEXIS DE MOSCOU (+ 1378)
Il joua un grand rôle dans la fondation de l’Etat moscovite et fut l’un des défenseurs de la théorie de la "troisième Rome." La première s’était livrée aux Barbares. La seconde, Constantinople, s’était unie à la première et Dieu la punit par sa défaite devant les Turcs. La troisième relevait le défi des deux autres. Il avait dans l’idée que Moscou devait devenir chef de toute la chrétienté. Il traduisit en russe les Evangiles. Ses reliques se trouvent dans la cathédrale de l’Epihanie à Moscou.

SAINT ANTOINE (+ 901)
Patriarche de Constantinople, il mit tout en oeuvre pour rétablir l’unité de l’Eglise compromise en 867 par la querelle entre le patriarche saint Photios et le Pape saint Nicolas Ier.

SAINT ANTOINE DE SAXE (+ 1369)
et ses compagnons martyrs, Grégoire de Tragurio, Nicolas de Hongrie, Thomas de Foligno et Ladislas de Hongrie. Frère franciscains, ils furent tués par le roi Bazarath pour leur foi catholique, dans la ville de Widden en Yougoslavie, dénoncés par un moine orthodoxe.

SAINT BENOIT D’ANIANE (+ 821)
Echanson de Charlemagne, ce Wisigoth né en Languedoc deviendra moine à Sainte-Seine l’Abbaye en Bourgogne avant de retourner dans son pays natal pour y fonder une abbaye sur les bords de l’Aniane. Au moment du concile d’Aix la Chapelle en 817, il préside une réunion de tous les Pères abbés bénédictins de l’empire carolingien pour la concordance des Règles bénédictines.

SAINT CHRISTOS LE JARDINIER (+ 1748)
Originaire d’Albanie, il s’en vint à Constantinople comme jardinier maraîcher. Un jour de marché, il fut pris à partie par un Turc qui le dénonça, le fit condamner et décapiter.

SAINT ETHELWOLD (+ 740)
Il était compagnon de saint Cuthbert, l’un des plus grands saints de l’Angleterre. Il fut prieur puis abbé du monastère du Vieux Melrose en Ecosse et fut élu évêque de Lindisfarne.

SAINTE EULALIE (+ 304)
Une fillette de douze ans, la plus populaire des martyres espagnoles, qui avait peine des souffrances qu’elle voyait infligées aux chrétiens. Elle n’hésita pas à le dire en face du gouverneur qui la fit arrêter et, sur le champ, mise sur un bûcher et brûlée vive. La nouvelle de ce crime se répandit très vite en Occident. La légende embellit son histoire tellement elle était touchante. Au 5ème siècle, on la retrouve dans presque tous les sermonnaires et le plus ancien poème en langue d’oïl, la "cantilène de sainte Eulalie", disait d’elle "Bel avret corps, bellezour anima, voldrent la veintre li Deo inimi." Elle avait un beau corps, mais une âme plus belle encore. Voulurent la vaincre les ennemis de Dieu, mais point n’y parvinrent.

SAINT JULIEN L’HOSPITALIER ( ? )
L’on fêtait jadis à Paris, sans savoir comment ni quand il vécut, un saint Julien le Pauvre ou l’Hospitalier.

SAINT LUDAN (1202)
Pèlerin venu d’Ecosse sur le chemin de Dieu, jusqu’au tombeau du Christ et d’autres lieux saints, il meurt en Alsace à Nordheim et l’on trouva dans sa besace ces mots :" Je suis le fils du noble Hildebod, duc d’Ecosse et je me suis fait pèlerin pour l’amour de Dieu."

SAINT MELETIOS (+ 381)
"Luminaire de l’Orthodoxie et modèle de vie évangélique", disent de lui les synaxaires. Originaire de la Petite Arménie de Cilicie, il avait une vaste culture et une grande vertu. D’abord évêque de Sébaste, puis élu patriarche d’Antioche, la plus grande métropole de l’Orient à cette époque, il fut plusieurs fois exilé par les empereurs ariens. Retiré dans ses propriétés de Cappadoce, il eût de nombreuses occasions de rencontrer saint Basile. L’avénement de l’empereur Théodose le Grand lui permit de retrouver son trône patriarcal. Il joua un rôle prépondérant au concile oecuménique de Constantinople en 381 pendant lequel il mourut. Saint Grégoire de Nysse prononça son éloge funèbre.

BIENHEUREUX NICOLAS LONGOBARDI (+ 1709)
Fils de pauvres paysans de Longobardi en Italie et pauvre lui-même, il entra dans l’Ordre des Minimes, fondé par saint François de Paule. Il passa sa vie dans l’ombre et l’humilité, mais sa piété le rendit célèbre auprès de ses frères et ses miracles auprès de toute l’Italie. Ses reliques sont vénérées à Rome dans l’église Saint François de Paule.

SAINT RIOC (6ème s.)
Jeune prince breton qui vécut en solitaire non loin de la rade de Brest, juqu’au jour où il reçut la visite du fondateur de l’abbaye de Landévennec, saint Guénolé, auquel il se joignit.

BIENHEUREUX THOMAS HEMERFORD (+ 1584)
Né dans le Dorset en Angleterre, élève d’Oxford, il se convertit au catholicisme et fit ses études sacerdotales au collège anglais de Rome. Revenu dans son pays, il fut pendu à Tyburn-Londres pour sa fidélité à l’Eglise romaine, avec quatre compagnons. Il fut béatifié en 1929.


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