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Les saints
du 16 février
SAINTE JULIENNE (+ 305)
Vierge et martyre à Nicomédie en Asie Mineure,
elle fut condamné par son fiancé lui-même qui présidait le tribunal
au nom et sous la pression impériale. Un martyrologe du moyen âge résume
ainsi ses supplices :" Le plomb fondu la laisse intacte. Elle est balancée
dans l’espace suspendue par les cheveux - elle puise de nouvelles forces
dans l’eau bouillante où elle est plongée. - Faible vierge, elle triomphe
des forces infernales - et ne cesse de vivre qu’au moment où sa main
cueille la dernière palme."
SAINT ARMENTAIRE (5ème s.)
Evêque d’Antibes, elle est le patron de la ville
de Draguignan dans le sud de la France. Ses mérites nous sont rapportés
par le martyrologe propre au diocèse de Fréjus.
BIENHEUREUX BERNARD SCAMMACCA (+ 1486)
Né à Catane, dans une famille très riche, il connut
une jeunesse déréglée dont la fortune favorisait les plaisirs. Etourdi
par eux, il se réveilla à la vie spirituelle quand, après un duel, il
se mit à réfléchir à ses folies. Devenu dominicain, il se distingua
par ses pénitences continuelles pour expier ses péchés. Son culte fut
approuvé en 1825.
SAINT ELIE (+ 309)
ainsi que les saints Elie, Jérémie, Samuel et
Daniel, décapités sur l’ordre de l’empereur lors qu’ils allaient visiter
d’autres chrétiens condamnés aux travaux forcés, à Césarée de Palestine.
Eusèbe de Césarée était sur les lieux au moment de leur martyre.
SAINT FLAVIEN (+ 451)
Patriarche de Constantinople. Lorsque l’empereur
Théodose lui demanda une offrande en or, il lui envoya les vases sacrés
de la Grande Eglise Saint Sophie avec ces paroles :" En fait d’or, nous
avons ces vases sacrés qui sont la propriété de Dieu." Théodose retira
son exigence. Quand Eutychès refusa les décisions du concile de 448
et écrivit au pape de Rome pour lui donner sa version, Flavien écrivit
également au pape dont la réponse est restée célèbre sous le nom de
‘tome à Flavien" et fut lue au concile de Chalcédoine en 451. Quelques
années plus tard, Eutychès intrigua auprès de l’empereur et, lors d’un
pseudo-concile, connu sous le nom de "brigandage d’Ephèse", il obtint
que saint Flavien soit destitué, les légats du pape renvoyés. Comme
saint Jean Chrysostome, saint Flavien mourut sur le chemin de l’exil
en raison des mauvais traitements et des coups qu’il avait reçus.
BIENHEUREUX GREGOIRE X (+ 1274)
pape. Etudiant à Paris, chanoine de Lyon et de
Liège, il fut invité par saint Louis à l’accompagner à la croisade que
le roi de France venait de décider. Mais la mort du roi à Tunis le fait
changer de destination et il rejoint, en Terre Sainte, le fils du roi
d’Angleterre qui lui aussi poursuit une croisade. C’est à Acre qu’il
apprendra son élection comme pape. Tout son pontificat sera marqué par
ces deux thèmes : retrouver l’union avec les Grecs et délivrer la Terre
Sainte. Il convoque pour cela un concile à Lyon, en 1274, aidé par saint
Thomas d’Aquin et saint Bonaventure. Sans être une réussite, ce concile
permettra des échanges de confiance
vite évanouis. Car il meurt alors qu’il est sur le chemin du
retour vers Rome.
BIENHEUREUX JOSEPH ALLAMANO (+ 1926)
Elève de saint Jean Bosco, il était comme lui
originaire des environs de Turin. Mais il préféra la vie d’un prêtre
diocésain, en particulier comme recteur de la basilique de la Consolata
à Turin. Ce qui ne l’empêcha pas de fonder une communauté masculine,
les Missionnaires de la Consolarta en 1901, suivie d’une branche féminine
en 1910. Il fut béatifié en 1990.
SAINTE MARIE LA NOUVELLE (9ème s.)
Fille d’un arménien venu s’installer à Constantinople,
elle fut une épouse pleine de tendresse et une mère de famille attentive.
Au temps où Nicéphore son mari partir en guerre comme général contre
les Bulgares, elle fut accusée par la famille de son époux, jalouse
de son influence, d’entretenir des relations adultères avec des serviteurs.
A son retour, malgré tous les témoignages des serviteurs et des servantes
de saint Marie, Nicéphore dans sa fureur la roua de coups au point que
deux jours plus tard elle en mourut accablée de blessures. Quand on
voulut préparer ses funérailles, on découvrit sa véritable pauvreté,
car elle avait vendu toutes ses toilettes et tous ses bijoux pour nourrir
les pauvres. Nicéphore repentant fit construire une église en mémoire
de sa femme et ce lieu devint un lieu de pèlerinage célèbre par ses
miracles.
SAINT MARUTHAS (+ 420)
Né aux frontières de la Perse et de l’Arménie,
il étudia la médecine puis devint gouverneur de cette région. Ordonné
évêque, il fut ambassadeur de l’empereur de Byzance auprès de Iazdgerd,
roi des Perses qui avait arrêté la persécution de son prédécesseur Sapor.
Il obtint que les reliques des martyrs soient regroupées dans sa ville
épiscopale, Sophène. Il réorganisa l’Eglise perse et veilla au maintien
de la paix de l’Eglise dans le royaume sassanide.
SAINT ONESIME (1er s.)
l’esclave fugitif que saint Paul renvoya à son
maître Philémon, porteur d’une lettre qui fait autant d’honneur à son
auteur qu’à son destinataire. La tradition veut qu’il soit mort martyr
à Rome.
SAINT PAMPHILE DE CESAREE (+ 312)
Originaire de Béryte, l’actuelle Beyrouth, Pamphile
vient à Alexandrie pour étudier les Saintes Ecritures. Devenu prêtre
à Césarée de Palestine, il y dirige l’école théologique locale, créée
par Origène. Parmi ses élèves se trouve Eusèbe de Césarée, futur historien
de l’Eglise. En 310, éclate la persécution de Maximin Daïa. Pamphile
est arrête. On tente en vain de lui faire renier sa foi, en lui faisant
subir divers sévices. Pendant deux ans, il demeure en prison. Eusèbe
vient visiter son maître; ils parlent de théologie. A cette époque,
la pensée de leur maître Origène commence à être suspectée d’hérésie.
Pamphile et Eusèbe rédigent une défense de la théologie d’Origène, dans
laquelle ils montrent qu’on a durci et déformé des hypothèses formulées
comme hypothèses par le théologien alexandrin du siècle précédent. Cependant
Pamphile refuse toujours de sacrifier aux idoles. Il finit par être
supplicié avec plusieurs compagnons.
BIENHEUREUSE PHILIPPA MARERI (+ 1236)
Saint François d’Assise au cours d’un de ses voyages
était venu loger chez ses parents. Elle en fut toute bouleversée et
se fit ermite dans la montagne. Avec l’aide du bienheureux Roger de
Todi, lui-même l’un des premiers compagnons de saint François, elle
fonda la monastère des clarisses de Rieti.
SAINT SIMEON (+ 194)
Evêque de Metz, honoré dans l’ancienne liturgie
de ce diocèse. Juif originaire de l’île de Crète, converti au Christ,
son tombeau fut longtemps honoré de beaucoup de miracles et de guérisons.
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