Les saints
du 18 février
SAINTE BERNADETTE (+
1879)
Vierge. Elle est née à Lourdes le 4 janvier 1844,
dans une famille de meuniers que l'arrivée des moulins à vapeur a jetée
dans la pauvreté. Ayant survécu à l'épidémie de choléra, elle demeure
de santé très précaire mais elle avait un heureux caractère ; elle était
simple et droite. Pour apprendre à lire et à écrire, elle est accueillie,
en janvier 1858, dans la classe des petites filles pauvres de l'Hospice
de Lourdes dirigé par les Sœurs de la Charité de Nevers. Entre le 11
février et le 16 juillet 1858, elle est favorisée de 18 apparitions
de la Vierge Marie qui lui révèlera son nom en patois bigourdan : "
Je suis l'Immaculée Conception ". Désirant réaliser sa vie religieuse,
elle choisit la Congrégation des Sœurs de la Charité de Nevers qu'elle
connaissait déjà. Elle arrive à Nevers, à la Maison Mère de la Congrégation
en juillet 1866. Tour à tour aide infirmière, Responsable de l'infirmerie,
sacristine, mais souvent malade elle-même, elle vécut treize ans dans
une vie humble et cachée, au service des autres. Son courage et sa bonne
humeur était appréciés de toutes ses Sœurs. Ses traits d'humour étaient
coutumiers. Le 16 avril 1879, dans l'infirmerie devenue aujourd'hui
un oratoire, elle rend le dernier soupir. Les derniers mots qu'on entendit
d'elle furent :"Sainte Mère de Dieu, priez pour moi, pauvre pécheresse,
pauvre pécheresse, pauvre pécheresse..." et elle rendit le dernier soupir.
SAINT AGAPET (4ème s.)
Evêque et confesseur. Moine en Cappadoce, il fut
enrôlé de force dans l’armée romaine de Licinius. Il y partageait la
même charité avec les autres soldats que celle qu’il avait partagée
avec ses frères. Lorsque Constantin devint le seul empereur, Agapet
demanda à quitter l’armée. Ordonné prêtre puis évêque de Sinaos en Phrygie,
il fut le généreux intendant de la Grâce divine.
BIENHEUREUX FRA ANGELICO (+ 1455)
Confesseur. Guido est né en Toscane. Adolescent,
il va à Florence où il apprend à peidre, mais c’est la vie religieuse
qui l’attire. Les deux ne sont pas incompatibles. Avec son frère Benoît,
il entre au couvent des Dominicains de Fiesole où il reçoit le nom de
Jean. Ordonné prêtre, il devient le prieur du couvent de Fiesole où
il peint plusieurs rétables. Puis on l’envoie au couvent Saint Marc
de Florence pour le décorer. Il y couvre de fresques le cloître, la
salle du chapitre, les cellules et les couloirs du dortoir. Il décore
aussi les murs de deux chapelles dans Saint Pierre de Rome e au Vatican,
puis la chapelle privée du Pape. "Quiconque fait les choses du Christ,
doit être tout entier au Christ" aime à dire frère Jean de Fiesole qu’on
appelle aussi Fra Angelico. Il est simple et droit, pauvre et humble.
Ses tableaux témoignent de sa ferveur. Ils s’éclairent et nous éclairent
de la lumière divine qui l’habite et qui lui valut ce surnom. Une légende
veut que les anges qu’il avait peint, pleurèrent ce jour-là. Le Pape
Jean-Paul II a accordé son culte liturgique en 1982 à l’Ordre des Frères
Prêcheurs et en a fait le patron des artistes durant le Jubilé
2000.
SAINT ANGILBERT (+ 814)
Confesseur. Conseiller très cultivé de l’empereur
Charlemagne, il était chargé du gouvernement civil de toute la contrée
entre l’Escaut et la Seine. Il revêtit l’habit monastique dans l’abbaye
de Saint Riquier qui connut une grande prospérité sous son abbatiat.
BIENHEUREUSE CHRETIENNE (+ 1310)
Vierge. Ses parents étaient de fort pauvres paysans
de Sainte-Croix près de Florence. Leur seule vraie richesse était leur
foi qu’ils transmirent à Oringa leur fille. Elle gardait les troupeaux
et en profitait pour prier. Très belle, trop belle même, mais elle ternissait
la peau de son visage pour ne pas attirer les jeunes libertins. Orpheline
de bonne heure, elle tomba sous la tutelle de ses frères qui, voulant
la marier, lui firent subir des mauvais traitements. Elle quitta alors
son village et entra au service d’une riche veuve de Rome. Après un
pèlerinage qu’elle fit avec elle, Oringa décida de fonder un monastère,
où elle entra à la mort de sa maîtresse. Là, nul ne connaissant
son nom, le petit peuple l’appela Christiana à cause de sa vie exemplaire.
Et c’est sous ce nom de Chrétienne que nous l’honorons désormais.
SAINT COLMAN (+ 676)
Confesseur. Originaire d’Irlande, où il était
moine bénédictin, il vint en Angleterre et fut évêque de Lindisfarne.
Il prit une part importante dans la fixation de la date de Pâques dans
son pays, avant de retourner Irlande.
SAINT COSMAS DE YAKHROM (+ 1492)
Confesseur. Il était bien jeune quand il se présenta
au monastère, à la laure des Grottes de Kiev, bien trop jeune aux yeux
des moines qui hésitèrent à l’accepter. Devant sa ferveur ils revinrent
sur leurs hésitations. Quelques années plus tard, il se retira ermite
sur les rives de la rivère Yakhrom, non loin de la ville de Vladimir.
Son exemple et son rayonnement entraînèrent beaucoup de disciples à
venir le rejoindre et l’endroit devint le monastère de la Dormition
de la Mère de Dieu, où saint Cosma s’endormit en paix.
SAINT FLAVIEN (+ 449)
que les Eglises d’Orient fêtent quelques jours
plus tôt. Il fut victime de son zèle pour l’Orthodoxie en luttant contre
l’hérésie monophysite d’Eutychès. Alors qu’il assistait au concile convoqué
par l’empereur Théodose II, le 8 août 499, dans une église d’Ephèse,
une foule de soldats, de matelots et de moines exaltés envahirent l’église
et rouèrent de coups les Pères conciliaires hostiles à Eutychès. Ce
furent ces gaillards qui, ce jour-là, décidèrent qu’il n’y avait qu’une
seule nature en Jésus-Christ. Ils s’acharnèrent sur saint Flavien qui
fut jeté en prison et mourut peu de jours après des coups reçus,
parce qu’il restait attaché à la foi de l’Eglise. Le Pape saint Léon
approuva la conduite de Flavien qui fut réhabilité par le concile oecuménique
de Chalcédoine en 451.
SAINT HELLADE (+ 632)
Confesseur. Administrateur du gouvernement de
Tolède, il quittait souvent son rang pour aller au monastère d’Aguilar,
confondu parmi les moines, pour y vivre simplement leurs occupations.
Dès qu’il le put, il entra définitivement dans la vie monastique et
c’est dans sa vieillesse qu’il devint évêque de Tolède. Saint Ildefonse,
son successeur, nous a donné quelques détails sur cette vie toute simple
mais exemplaire.
SAINT LEON (+ 461)
Pape. Que les Eglises orthodoxes et orientales
fêtent ce jour et que l’Eglise d’Occident fête le 10 novembre. La lettre
au patriarche saint Flavien pour le soutenir dans sa défense de la vraie
foi est, selon la citation des synaxaires orthodoxes : "Inspirée par
l’Esprit-Saint." Nous avons donné la vie de saint Léon au 10 novembre.
SAINT LEON DE PATARE (3ème s.)
et saint Parégoire, martyrs. A Patare en Lycie,
Parégoire venait être mis à mort par fidélité au Christ. Léon qui était
un vieillard, en fut témoin et il voulut imiter son exemple. Il alla
devant le temple du dieu Serapis et en détruisit les cierges allumés.
Aussitôt arrêté et soumis à la torture, il resta inflexible. Son corps
dénudé fut traîné sur les rochers jusqu’au torrent voisin. Si grande
en fut la cruauté qu’il mourut sur le parcours et jeté dans un gouffre.
Des chrétiens purent l’en retirer. Il avait le visage frais et souriant
de la joie éternelle.
SAINT MAXIME (+ 295)
et sa famille, martyrs. Arrêtés sur ordre de l’empereur
Dioclétien, Maxime et son frère Claude, Prépédigne, la femme de Claude
et leurs deux fils, Alexandre et Cuthias, furent condamnés à être brûlés
vifs comme chrétiens. Ils offrirent leur vie à Dieu au port d’Ostie
près de Rome.
SAINT SIMEON (+ 107)
"Frère du Seigneur", au même titre que saint Jacques
auquel il succéda à la tête de la communauté chrétienne de Jérusalem.
Il organisa l’évacuation des chrétiens lors du siège de Jérusalem lors
de du siège de la ville par les romains en 70. Il fut crucifié par les
Romains qui redoutaient une recrudescence du nationalisme juif. Il est également fêté le 27 avril.
SAINT THEODONE (+ 1166)
Confesseur. Après avoir été prieur du couvent
de Viseu, il fonda le monastère de Sainte-Croix à Coïmbra, la ville
universitaire du Portugal où il rétablit la discipline régulière des
chanoines du Latran. Il était en relation avec saint Bernard qui, en
signe d’amitié, lui avait envoyé son bâton d’abbé.
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