Les saints
du 22 février
BIENHEUREUSE ISABELLE
DE FRANCE (+ 1270)
Vierge. Ce n’est pas une princesse de légende.
Nous avons d’elle le portrait vivant qu’a écrit l’une de ses dames d’honneur,
Agnès d’Harcourt, qui deviendra par la suite abbesse de Longchamp. Dès
son plus jeune âge, cette soeur du roi saint Louis fut attirée par les
choses célestes. Elle était gracieuse et belle en sa jeunesse, mais
de santé chétive. Près de sa mère, elle tint son rang au palais royal,
mais passait beaucoup de temps avec les pauvres. Elle réussit à ne point
se laisser marier à Conrad, le fils de l’empereur Frédéric II, malgré
les instances du Pape. Après la mort de Blanche de Castille elle résolut
de vivre à l’écart du monde et passa le reste de sa vie dans une petite
maisonnette, près du couvent de Longchamp qu’elle avait bâti à Paris
pour les clarisses et qu’elle consacra à "l’Humilité de Notre-Dame."
Elle y mena une vie d’austérité et de prière, sans prononcer pour autant
des voeux de religion.
SAINT ATHANASE (+ 826)
Confesseur. Sa richesse familiale lui permettait
de posséder le bonheur selon la sagesse des hommes. Il préféra quitter
sa famille à Constantinople pour de retirer loin des vanités du monde.
A l’époque de la persécution contre les Saintes Images, il fut le défenseur
de la vraie foi et pour cela, il subit la flagellation, l’exil et la
prison, écrivant d’ailleurs à saint Théodore le Studite pour le soutenir.
Il fut libéré à l’avènement de l’empereur Michel II. Saint Théodore
le Studite adressa à ses moines une catéchèse sur la vie de saint Athanase,
après sa mort subite. Cet éloge est encore lu dans de nombreux monastères
orientaux.
SAINT BARADATE (+ 460)
Confesseur. Par amour de Dieu, il s’enferma dans
une cage où il ne pouvait se tenir que courbé. Son historien, Théodoret
de Cyr, nous dit que de nombreux philosophes venaient le consulter.
Son évêque lui ayant ordonné de cesser cette pénitence, il accepta d’abandonner
ce mode de vie et il resta constamment debout, les mains tendues vers
le ciel, couvert d’une tunique de peau où il n’avait laissé qu’une petite
ouverture pour le nez, afin de respirer, et pour la bouche, pour se
nourrir de l’Eucharistie.
SAINTE MARGUERITE DE CORTONE (+ 1297)
Elle avait vingt-huit ans et était mère d’un petit
garçon quand elle perdit son amant, le comte de Montepulciano en Italie.
Elle le trouva assassiné au pied d’un arbre. Elle retourna chez son
père, un pauvre paysan de Toscane qui l’accueillit avec amour. Elle
voulait rentrer dans un couvent de Cortone, mais on la refusa parce
qu’elle était trop belle et pas encore assez vieille. Elle décida de
racheter ses errements par une pénitence publique, se promenant dans
les rues, montée par un ânier qui, dans les rues de la ville, criait
son passé. Elle logeait dans une cabane chez des gens riches qui la
lui avaient donnée au fond de leur jardin tandis que les Frères Mineurs
se chargeaient de son fils. Admise dans le tiers-ordre franciscain,
elle y vécut vingt-trois ans, gratifiée par Dieu de nombreuses faveurs
mystiques.
SAINT MAXIMIEN (+ 556)
Evêque et confesseur. Il bâtit plusieurs églises
dans sa ville épiscopale de Ravenne, notamment la basilique Saint Vital
qu’il consacra en présence de l’empereur Justinien et de l’impératrice
Théodora.
SAINT PASCHASE (+ 310)
Evêque et confesseur. Il dirigea le diocèse de
Vienne en Dauphiné, renommé pour sa droiture et son érudition.
BIENHEUREUX PAPIAS (+ 163)
Evêque et martyr. Disciple de saint Polycarpe
de Smyrne et de saint Ignace d’Antioche, il était évêque de Hiérapolis.
Il écrivit beaucoup et dans ce qui reste des fragments de son livre
intitulé "Les discours du Seigneur", nous avons des renseignements précieux
concernant les auteurs des quatre évangiles.
SAINT TELESPHORE (+ 136)
Pape et martyr. Originaire de la Grande Grèce,
il nous est peu connu. Il aurait décrété que le "Gloria" soit chanté
à la messe de la nuit de Noël. Selon la Tradition rapportée par saint
Irénée et Eusèbe, il fut le premier pape, après saint Pierre, à avoir
été martyrisé. Les Eglises d’Orient le fêtent aujourd’hui. Sa mémoire
est célébrée le 5 janvier dans l’Eglise catholique romaine.
SAINT THALASSA (5ème s.)
et saint Limnée, confesseurs. Théodoret de Cyr,
dans "l’histoire des moines de Syrie", nous décrit la vie de ces deux
vénérables Pères du Désert qui vécurent dans le plus grand silence,
chacun enfermé dans un enclos, ne parlant à leurs visiteurs que rarement
et au travers d’une étroite fenêtre, mais parlant sans cesse à Dieu,
les bras tournés vers le ciel.
SAINT VARTAN (+ 451)
et ses compagnons martyrs, morts à la bataille
d'Aravair contre les Perses. Faits prisonniers, ils furent massacrés
au nombre de mille trente-sept par l'armée du shah de Perse le
2 juin 451 parce qu'ils refusèrent de se convertir à la
religion du dieu soleil et de Zarathoustra. L'Eglise catholique romaine
en fait mémoire le 2 juin.
CHAIRE DE SAINT PIERRE
Cette fête désigne la charge apostolique de l’Apôtre
et sa mission dans l’Eglise. Le Siège apostolique était ainsi célébré
jadis le 18 janvier à Rome et le 22 février à Antioche où les disciples
du Christ reçurent le nom de chrétiens. La liturgie de Vatican II a
regroupé ces deux dates.
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