Les saints
du 23 février
SAINT ALEXANDRE L’ACEMETE
(4ème s.)
Confesseur. Il naquit dans une île de la mer Egée
en Grèce. Sa formation littéraire à Constantinople en fit un grand lettré.
Devenu militaire, il fut gouverneur du Prétoire. Après quatre années
de service, il se retira au désert comme le prophète Elie, d’abord en
Mésopotamie. Les disciples affluèrent et il répartit sesmoines en quatre
groupes : grecs, romains, syriens et égyptiens. Il leur donna pour règle
de se succéder jour et nuit dans l’église pour chanter sans cesse l’office
liturgique dans la langue qui étaient la leur. Puis, il vint à Constantinople
où il fut le fondateur du célèbre monastère des Acémètes ("ceux qui
ne dorment pas mais se relaient pour la prière perpétuelle) dont s’inspirèrent
beaucoup d’autres monastères en Orient.
SAINT DAMIEN (+ 1280)
Confesseur. Entré au monastère d’Esphigmenou sur
la Sainte Montagne de l’Athos, il s’adonna à la prière continuelle sous
la direction obéissante d’un père spirituel pour éviter les pièges de
sa volonté propre. Ses combats sont restés secrets, mais sa sainteté
fut vite reconnue.
SAINTE GORGONIE (4ème s.)
Elle était la soeur ainée de saint Grégoire le
théologien et la fille de saint Grégoire de Nazianze, où elle grandit.
Mariée à un habitant d’Iconium, Aypios, elle eût trois filles qu’elle
éleva dans la fidélité au Christ. Un sourire parait toujours son visage,
non pas un sourire mièvre, mais un sourire de la joie intérieure. Elle
était une conseillère avisée en de nombreuses questions délicates pour
les chrétiens qui vivent dans le monde. Lorsqu’elle reçut, tardivement
selon l’usage de l’époque, le saint Baptême, elle pria Dieu des nuits
entières, puis s’en fut rejoindre le choeur des saints en la famille
trinitaire.
SAINT JEAN LE MOISSONNEUR (11ème s.)
Confesseur. Originaire de Calabre. Elevé par sa
mère captive dans une famille arabe de Palerme, il se convertit à la
foi en Jésus-Christ à l’âge de 14 ans.
SAINT LAZARE L'ICONOGRAPHE (+ 827)
Confesseur. Ce moine peignait des icônes à Constantinople,
alors que régnait Théophile, un iconoclaste forcené qui le fit jeté
dans un cloaque. Saint Lazare s’en tira et se remit à peindre. L’empereur
lui fit alors brûler la paume des mains. Mais l’impératrice Théodora
le cacha dans une église, le soigna et le guérit. Devenue régente, elle
mit fin à cette persécution et chargea saint Lazare d’aller annoncer
la nouvelle au pape de Rome. Saint Lazare serait mort durant ce voyage,
dans un naufrage, on ne sait si ce fut à l’aller ou au retour.
SAINTE MARTHE (+ 252)
Vierge et martyre. Elle vivait à Astorga au temps
de l’empereur Dèce. Le gouverneur la remarqua parmi les chrétiens arrêtés
pour leur foi. Il fut conquis par sa beauté de cette très jeune fille
et voulut la faire renoncer à Jésus-Christ. Comme il ne parvenait pas
à la soumettre par la douceur, il eut recours à la violence. Il commanda
que la vierge soit totalement dépouillée de ses vêtements devant la
foule hostile et la fit battre de bâtons noueux. Elle persista dans
sa décision. Le gouverneur la fit décapiter.
SAINTE MILBURGE (+ 722)
Vierge. Issue d’une famille princière d’Angleterre,
elle prit le voile avec ses deux soeurs au monastère de Wenlock dont
elle devint abbesse et où elle fut comblée par Dieu de faveurs mystiques.
SAINT POLYCARPE (+ 155)
Evêque et martyr. Dans sa jeunesse, il connut
l’apôtre saint Jean dont il est devenu le disciple. Evêque de Smyrne,
il transmettra la tradition johannique au jeune Irénée, le futur évêque
de Lyon. Lorsqu’éclate la persécution commandée par Marc-Aurèle, l’empereur-philosophe,
saint Polycarpe est très âgé. Il est plein de noblesse devant le proconsul
:"Voilà bientôt quatre-vingt six ans que je sers le Christ, et il ne
m’a fait aucun mal. Comment pourrais-je outrager mon roi et mon sauveur
?" Il est alors brûlé vif, “comme un pain dans le four” selon son expression.
BIENHEUREUSE RAPHAËLLE YBARRA (+ 1900)
A Bilbao, au pays basque. Une mère de famille
nombreuse qui trouva encore le temps de se dévouer aux jeunes filles
malades et abandonnées.
SAINT SERENE (+ 307)
ou Cerneuf. Martyr. Il était jardinier en Pannonie,
l’actuelle Hongrie. Dénoncé comme chrétien par une femme dont il avait
repoussé les avances, il fut décapité. Ses reliques furent apportées
en Auvergne quelque temps après et sa mémoire fut longtemps conservée
à Billom.
SAINT VETERIN (4ème s.)
Confesseur. Disciple de saint Martin, il libéra
l’Anjou de l’idolâtrie en y apportant l’Evangile.
SAINT WILLIGISE (+ 1011)
Evêque et confesseur. Originaire de la Saxe, il
fut chapelain de l’empereur Othon II, puis archevêque de Mayence. Il
prit un soin particulier à faire élire des évêques de grande qualité
et de grande sainteté.
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