Les saints
du 27 février
SAINTE ANNE-LINE HIGHAM
(+ 1601)
martyre anglaise. D'origine noble et élevée
dans la Comunion anglicane, elle se convertit au catholicisme, hébergeant
souvent des prêtres. En raison de sa fidélité à
l'Eglise romaine, elle fut condamnée à être pendue
à Tyburn.
SAINT ASCELEPIOS et SAINT JACQUES (5ème s.)
Deux ascètes qui s'étaient retirés
dans les déserts de Syrie après avoir mené une
vie communautaire dans un bourg voisin. Ils s'enfermèrent chacun
séparément dans une maisonnette du village pour y mener
une vie solitaire toute consacrée à la contemplation.
SAINT ETIENNE L'HOSPITALIER (+ 614)
Dignitaire de la cour de l'empereur Maurice, il
se retira pour fonder un asile de vieillards et une hôtellerie
pour les étrangers, dans le quartier de la Corne d'Or, au coeur
de la capitale Constantinople. Il y pratiqua une intense et joyeuse
charité.
SAINT GABRIEL DE L'ADOLORATA (+ 1862)
Saint Gabriel de Notre-Dame des Sept-Douleurs
était originaire d'Assise. A 17 ans, il entra chez les religieux
passionnistes. A 24 ans, il offre sa vie à Dieu, tuberculeux
et atteint d'une grande souffrance qu'il supporte joyeusement. Il a
été proposé par l'Eglise comme patron des novices
et des séminaristes.
SAINT GELASE (+ 297)
Il était comédien en Syrie, à
Mariamne près de Damas. En parodiant la scène du baptême
chrétien, il jouait le rôle du néophyte jeté
dans l'eau baptismale. C'est alors qu'il se convertit. "Je suis
chrétien, prêt à mourir", proclama-t-il devant
les spectateurs qui, s'apercevant que la bouffonnerie n'existait plus,
le lapidèrent jusqu'à la mort.
SAINT GEORGE HERBERT (+ 1633)
Prêtre anglican et poète que la Communion
anglicane honore comme un saint.
SAINTE HONORINE (4ème s.)
On ne connaît d'elles que les reliques qui
furent rapportées de Haute-Normandie jusqu'en Ile-de-France à
Conflans-Saint-Honorine. Les légendes en font une martyre gauloise.
BIENHEUREUX JEAN DE GORZE (+ 975)
Bénédictin, devenu abbé de
Gorze et réformateur de son Ordre. Jean de Vandières était
un riche propriétaire terrien qui, au retour d'un pèlerinage
à Rome, se décida à devenir moine en 933. Il fut
alors envoyé comme ambassadeur de l'empereur Othon Ier, auprès
du calife Abderrahman de Cordoue.
SAINT LEANDRE (+ 596)
Envoyé en mission à Constantinople
par le roi wisigoth Herménégilde, il y rencontrera le
futur pape saint Grégoire le Grand. Une amitié profonde
et durable les unit désormais, comme en témoigne le courrier
qu'ils échangèrent et qui est conservé. Devenu
archevêque de Séville, il uniformisa la liturgie espagnole,
jetant les fondements de ce qui deviendra la liturgie mozarabe. Par
sa patience et son souci apostolique, il ramena les Wisigoths à
l'unité de l'Eglise. Il fonda l'école épiscopale
de Séville, qui eût un grand rayonnement durant plusieurs
siècles. L'Eglise d'Espagne le vénère à
légal d'un Docteur de l'Eglise.
SAINTE PHILIPPA (+ 1547)
Orpheline très jeune, elle épousa
le duc de Lorraine, mais le ménage fut difficile. Bientôt
veuve, elle entra chez les religieuses clarisses de Pont-à-Mousson,
où elle vécut dans une grande austérité.
SAINT PROCOPE LE DECAPOLITE (+ 741)
Originaire de Séleucie, en la Décapole
d'Asie Mineure, il devint moine à Constantinople. A l'époque
de la persécution iconoclaste menée par l'empereur Léon
III l'Isaurien, il eût beaucoup à souffrir. Par l'ascèse
et la prière silencieuse, il sut dominer toutes ces tribulations.
SAINT TITE DE KIEV (+ 1190)
Moine vertueux, devenu prêtre, il vit monter
en son coeur une haine violente contre Evagre, un autre moine. Ils avaient
tous deux un caractère obstiné et les autres frères
ne purent les réconcilier. Au moment où il sentit la mort
s'approcher, il voulut demander pardon à Evagre qui lui refuse
cette réconciliation. Evagre mourut alors et saint Tite passa
le reste de ses jours dans la pénitence et la charité
fraternelle.
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