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Les saints du 25 mars


MR - L’ANNONCIATION A LA VIERGE MARIE
La première seconde de l'Incarnation du Fils de Dieu. Dieu propose et attend une réponse. Ce sera " Qu’il me soit fait selon ta parole." Elle devient la Mère de Dieu et du Sauveur avant de devenir, au pied de la croix, la Mère de l’Eglise. Cette fête est d’abord la fête de l’Incarnation puisque Dieu commence en Marie sa vie humaine qui conduira ce minuscule embryon jusqu’à la Croix et la Résurrection, jusqu’à la Gloire de Dieu.
Ainsi quand fut venue la plénitude des temps, pour nous les hommes et pour notre salut, par l’Esprit Saint, le Fils unique de Dieu, qui était avant tous les siècles, a pris chair de la Vierge Marie et s’est fait homme. .

SAINT BARONCE (+ 700)
Après quelques années de mariage, il se retira dans l’abbaye de Saint-Cyran non loin de Nevers. Mais comme saint Dizier, il préféra la vie érémitique. Bien que cachés, ils attirèrent des disciples qui les considérèrent comme des saints, même de leur vivant.

MR - LE BON LARRON (1er s.)
ou saint Dismas. Il confessa le Christ sur la croix et, pour cela, il est le premier saint canonisé, "Tu seras avec moi dans le paradis." lui dit le Christ avant de mourir. S’ajoute à ce passage de l’Evangile, une belle légende qui mérite d’être contée. Elle date des tout-premiers temps de l’Eglise. Lors de la fuite en Egypte, deux brigands dévalisèrent la Sainte Famille de son argent et de son âne, mais Dismas intervint et les leur fit restituer, parce que c’étaient des pauvres gens sur la route de l’exil. L’Enfant-Jésus l’en remercia lui promettant qu’il lui revaudrait çà à l’occasion. Dismas continua à être un larron, mais Jésus ne l’oublia pas à la dernière minute.

LE CENTURION (1er s.)
Il reconnut la divinité du Christ au moment de sa mort sur la croix et, pour cette raison, il aurait été condamné à trouver la mort dans un obscur cachot.

MR - SAINTE DULA (4ème s.)
Elle était l’esclave d’un soldat païen à Nicomédie en Asie Mineure. Il jugeait qu’il avait tous les droits sur elle. Il voulut la violer. Défendant sa chasteté, elle fut tuée par son maître.

MR - BIENHEUREUX ÉMILIEN KOVE (+ 1944)
Prêtre gréco-catholique des environs de Lvov en Ukraine et martyr. Dans son village de Peremychlyany, les habitants sont juifs et pour mieux les protéger il les baptise. Les nazis découvrent le stratagème. Il est arrêté et déporté au camp de concentration de Maidanek, près de Lublin en Pologne, il y célèbre la messe clandestinement pour soutenir ceux qui vont être exécutés. Et c'est là qu'il donna sa vie pour la foi.mg.

MR - SAINT ERMELAND (+ 718)
ou Hermeland ou Herblain. Confesseur. Issu d’une famille noble de Noyon dans la Picardie, il fut élevé à la cour du roi Clotaire III. Puis il entra à l’abbaye de Saint Wandrille. Mis à la tête d’une douzaine de moines, il fonda un foyer de prière dans l’île d’Indre, sur la Loire, non loin de Nantes. Cette île a été submergée par les modifications du cours du fleuve. Une localité conserve cependant sa mémoire : Saint-Herblain-44800

BIENHEUREUX HERMAN DE ZAHRINGEN (+ 1074)
Il était margrave ou marquis, de Zähringen, près de Fribourg en Brisgau. Il quitta ses richesses et son rang, pour devenir moine de Cluny.

MR - SAINT ÉVRARD (+ 1078)
Évrard, comte de Nellenbourg, était parent du pape Léon IX et de l'empereur saint Henri II. En 1050, il embrassa la vie monastique, ainsi que son épouse Itta, dans le monastère de Tous les Saints qu’il avait fait construire à Schaffouse en Suisse.

MR - BIENHEUREUX HILAIRE JANSZEWSKI (+ 1945)
Prêtre de l’Ordre des Carmes déchaux et martyr. Prieur de son couvent à Piasek en Pologne et professeur de théologie dogmatiqu, il fut arrêté comme des milliers de prêtres lors de l'invasion nazie au début de la guerre de 1940. Déporté à Dachau en Bavière, il soignait les malades du typhus et se porta volontaire pour soigner ceux qui étaient moribonds dans les baraques d'isolement. En février 1945, atteint du typhs il mourut le 25 mars 1945 quelques jours avant sa libération. mg.

SAINT HUMBERT (+ 682)

Moine de l’abbaye de Laon, dans l’Aisne. Sa noble famille pensait qu’il ferait ainsi une bonne carrière dans l’Eglise en devenant un jour évêque. A la mort de ses parents, il revint dans ses domaines, à Mézières sur Oise, pour y régler quelques questions d’héritage. Il y trouva de nombreux esclaves de l’un et l’autre sexe, des lits moelleux et une table excellente, des distractions et des chasses à courre, tant de choses qui lui retirèrent le goût de la vie monastique. Il y passa de nombreuses années, jusqu’au jour où saint Amand l’emmena en pèlerinage à Rome. Il en revint totalement changé. L’abbaye de Laon lui étant fermée, il entra dans celle de Maroilles dont la pauvreté fut bienheureuse de trouver sa fortune. Et c’est là qu’il passa ses dernières années dans la pauvreté, la pénitence et la prière.

BIENHEUREUSE IDA (+ 1250)
Originaire de la région de Liège, elle y fut d’abord bénédictine au monastère de Saint-Léonard, puis, première abbesse du monastère cistercien d’Argensolles dans le diocèse de Soissons.

SAINT IRENEE (+ 304)
Evêque et martyr à Sirmium, l’actuelle Hongrie. Il fut décapité pour sa foi au Christ. Les « acta » de sa mort sont authentiques et très touchants.

MR - BIENHEUREUX JACQUES BIRD (+ 1592)
Martyr à Winchester, en Angleterre, Sous la reine Élisabeth Ière. Jeune homme de dix-neuf ans récemment devenu catholique, il refusa de participer à la liturgie anglicane et fut condamné aux supplices du gibet.

SAINTE KENNOCHA (+ 1007)

ou Kyle. Religieuse écossaise, elle était très honorée dans la région de Glasgow. On commence à l’oublier, d’autant que sa vie ne présente que peu d’originalités : elle vécut intégralement le don qu’elle avait fait d’elle-même en entrant dans son monastère.

MR - BIENHEUREUSE LUCIE FILIPPINI (+ 1732)
Née en Toscane, elle rejoindra une de ses amies pour fonder un institut destiné à la formation des jeunes institutrices. Sa vie de dévouement au service de l’Eglise et d’attention aux autres l’ont fait canoniser en 1930.

MR - SAINTE MARGUERITE CLITHEROW (+ 1586)
Martyre. Avec l’accord de son mari, demeuré protestant, elle adhéra à la foi catholique, dans laquelle elle éleva aussi ses enfants, et veilla à cacher chez elle les prêtres recherchés. Emprisonnée plusieurs fois pour cela à York sous la reine Élisabeth Ière, elle refusa de plaider sa cause, pour éviter que ses amis, ses domestiques et ses propres enfants ne soient contraints à témoigner contre elle. Elle fut condamnée à être écrasée par un poids lourd jusqu’à ce que mort s’en suive. 

MR - SAINTE MATRONE (4ème s.)
À Thessalonique en Macédoine, peut-être au début du IVe siècle, sainte Matrone, Martyre. Elle était la servante d’une femme juive de Thessalonique en Macédoine. Elle adorait le Christ en secret. Surprise par sa maîtresse, qui lui fit endurer de multiples tourments, elle reçut finalement de si nombreux et de si rudes coups de bâton qu’elle rendit à Dieu son âme, en confessant le Christ.

MR - SAINT MONAS (début 4ème s.)
Évêque deMilan, il connut de grandes persécutions.

MR - SAINT NICODÈME (+ 990)
Ermite à Mammola en Calabre, fut un maître de vie monastique par l’austérité de sa vie et ses vertus pour tous ceux qui vinrent auprès de lui.

SAINT PELAGE (4ème s.)

Il subit l’exil en Arabie pour avoir défendu l’orthodoxie de la foi aux côtés de saint Basile le Grand.

MR -
BIENHEUREUX PLACIDE RICCARDI (+ 1915)
Prêtre et religieux bénédictin à l'abbaye de Saint-Paul-hors-les-murs à Rome sur la voie d’Ostie. Malgré les fièvres continues, les maladies, la paralysie dont il fut atteint, il s’attacha infatigablement à l’observance de la Règle et à la prière et il enseigna aux autres moines à faire de même.


MR - SAINT PROCOPE DE PRAGUE (+ 1053)
Chanoine de Prague et prêtre, il chercha à vivre en ermite, puis, devant l’affluence de disciples, il fonda à Sazava en Bohème en ce lieu un monastère qu’il dirigea, et célébra les louages divines selon le rite grec et en langue slave.

MR - SAINT QUIRIN (+ 269)
Martyr à Rome. Il fut victime de la persécution de l’empereur Claude. Son corps fut jeté dans le Tibre.

MR - BIENHEUREUX THOMAS DE COSTECCIARO (+ 1337)
Fils de pauvres paysans, il rejoignit les Camaldules à Sitria puis se retira ermite près de Costecciaro en Ombrie sur le mont Cupo. Là, il mena un vie de solitaire pendant soixante-quinze ans et enseigna à d’autres à la mener.

SAINT TIKHON (+ 1925)

Patriarche de Moscou et de toute la Russie. Dieu lui confia la charge de l’Eglise Russe dans une période troublée. Il avait suivi le cours des études ecclésiastiques. Son caractère affable et son humilité le firent consacrer évêque à trente-deux ans. D’abord envoyé en Amérique du Nord, il y déploya un grand zèle missionnaire. Evêque de Yaroslav au moment où éclata la Révolution, il fut élu patriarche par le Saint Synode qui rétablissait le patriarcat après sa disparition pendant deux siècles, aboli par Pierre le Grand. Il sut aider son peuple durant cette période où tant de profanations, d’arrestations et d’assassinats ravagèrent l’Eglise. Il prêcha toujours le pardon et la réconciliation, même au moment du schisme de « l’Eglise vivante ». Arrêté puis libéré, il défendit l’Eglise jusqu’à sa fin prononçant alors ces paroles :"La nuit sera longue, obscure, obscure”.


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MR = inscrit au Martyrologe Romain - édition 2004
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