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Les saints du 1er avril

SAINT ABRAHAM LE BULGARE (+ 1229)
Martyr. Il était commerçant et de religion musulmane. Sa bonté et sa charité furent si grandes que Dieu lui permit de se convertir à Jésus-Christ. Comme il confessait sans crainte sa foi auprès de ses compatriotes, il fut arrêté. Demeuré inflexible dans sa confession malgré les tortures, il fut sauvagement mis à mort.

MR - SAINTE AGAPÈ (+ 305)
et sainte Chionia, vierges et martyres, à Thessalonique en Macédoine,sous l’empereur Dioclétien, parce qu’elles refusaient de manger des viandes sacrifiées aux idoles, elles furent condamnées à être brûlées vives par le gouverneur Ducétius.

SAINT BEHEROND (7ème s.)

Confesseur. L’histoire de ce saint évêque d’Amiens se borne aux relations qu’il entretint avec saint Valéry pour la donation de l’abbaye de Leuconay. L’Eglise d’Amiens ne le fête plus, mais une statue au portail Saint-Firmin de la cathédrale en perpétue la mémoire.

BIENHEUREUSE CATHERINE THOMAS (+ 1574)
Vierge. Elle connut une enfance douloureuse dans l’île de Majorque. Orpheline très tôt, elle fut recueillie par un oncle brutal qui la fit devenir bergère. Il la battait pour un rien, tournant sa piété en ridicule et la traitant d’hypocrite, laissant les autres domestiques la brutaliser à l’exemple de leur maître. Quand elle put enfin partir à l’âge de seize ans, elle entra chez les chanoinesses de Saint Augustin. Elle y connut la joie de la vie conventuelle et de la vie contemplative, mais, très tôt, une longue maladie la crucifia à nouveau. Malgré ses infirmités, elle resta patiente et beaucoup venait trouver auprès d’elle réconfort et lumière.

MR - SAINT CELSE (+ 1129)
Évêque d’Armagh, dans le Munster en Irlande, l’an 1129, où il fit grandement progresser la restauration de l’Église dans ce pays.

SAINT EUTHYME (+ 1404)

Originaire de Souzdal en Russie, il fit connaissance d’un ermite de Nijni-Novgorod, Denis, qui l’entraîna dans la vie monastique où, par humilité, il parageait la vie de ses frères, mais jeûnait discrètement de quelques gorgées d’eau et de quelques aliments, juste de quoi ne pas défaillir, ni les gêner par ses austérités. Le prince Boris de Souzdal lui demanda d’y fonder le monastère de la Transfiguration du Sauveur. Nous savons qu’il rendit souvent visite à saint Serge de Radonège et que les portes de son monastère étaient ouvertes à tout moment pour ceux qui venaient chercher nourriture ou espérance.

MR - SAINT GILBERT (+ 1245)
Évêque de Caithness en Écosse, il y construisit sa cathédrale, ainsi que plusieurs hospices pour les pauvres ; et, en mourant, recommanda ce qu’il avait observé lui-même toute sa vie, c’est-à-dire : ne faire tort à personne, supporter avec patience les châtiments divins et n’être cause de scandale pour personne. Serviteur fidèle du roi d'Écosse,il défendit avec courage l'indépendance de son pays, contre les prétentions de l'archevêque d'York.

BIENHEUREUX GIRARD (+ 1367)
ou Gérard. Il prit l’habit religieux à neuf ans chez les Pères Camaldules, à Sasso-Ferato en Italie. Elevé au sacerdoce, il fut nommé dans une paroisse où son zèle était plein de charité. Il connut par la suite deux autres ministères paroissiaux et bien des fidèles venaient lui demander l’aide de ses prières. Il est honoré dans l’Ordre des Camaldules.

MR - SAINT HUGUES DE GRENOBLE (+ 1132)
Né à Châteauneuf sur Isère, dans le département de la Drôme, il était le fils d’un officier. Saint Hugues était chanoine de Valence quand le légat du Pape Grégoire VII le nomma au siège épiscopal de Grenoble dans le Dauphiné. Une grande partie du clergé de ce diocèse était d’une moralité particulièrement déplorable. Au bout de deux années, Hugues, découragé, se retira à l’abbaye de la Chaise-Dieu dans le Velay. Il y vécut quinze mois parfaitement heureux, jusqu’au jour où un ordre pontifical lui enjoignit d’aller réoccuper son siège épiscopal. Ce fut lui qui procura à saint Bruno, son ancien professeur de Reims, la solitude inaccessible qu’il cherchait pour y fonder son Ordre. Il l’installa dans la vallée de la Grande-Chartreuse d’où il tire son nom. Hugues y séjournait le plus souvent possible. Saint Bruno, qu’il avait pris comme directeur spirituel, eut souvent fort à faire pour l’empêcher de ruiner sa santé à force d’austérités. Il lui interdit notamment de vendre le cheval qui lui servait pour visiter son diocèse, comme il avait vendu, pour aider les pauvres, l’anneau pastoral qu’on lui avait offert et son calice le plus précieux. Saint Hugues prit une part importante au concile de Vienne où fut condamné l'empereur Henri IV, l’habile simulateur de Canossa devant le pape Grégoire VII. (1077)

MG - BIENHEUREUX HUGUES DE BONNEVAUX (+ 1194)
Neveu du précédent, il devint cistercien à Maisières en Bourgogne, puis abbé du monastère de Léoncel dans la Drôme. En 1169, il devint abbé du monastère cistercien de Bonnevaux dans le Dauphiné. A force de charité et de prudence, réconcilia le pape Alexandre III et l’empereur Frédéric Ier Barberousse en 1177.

MG - BIENHEUREUX JEAN BRETTON (+ 1598)
Martyr à York en Angleterre. Père de famille, il fut plusieurs fois réprimandé, sous la reine Élisabeth Ière, pour sa fidélité constante à l’Église romaine et enfin, accusé faussement de trahison, il mourut étranglé.


SAINT LEUCONE (+ 656)
Confesseur. On n’a que peu de détails sur la vie de saint Leucone ou Leuçon, évêque de Troyes durant cinq années. Il fut sans aucun doute un pasteur zélé et vigilant pour qu’il ait été honoré très tôt après sa mort.

MR - BIENHEUREUX LOUIS PAVONI (+ 1848)
Prêtre à Brescia en Lombardie, il donna tous ses soins à la formation des jeunes les plus pauvres, en cherchant à leur inculquer la morale et à les orienter vers des métiers. Il fonda la Congrégation des Fils de Marie Immaculée.

SAINT MACAIRE (+ 830)
Confesseur. Très tôt orphelin, il fut élevé par un saint oncle qui lui apprit la méditation des Saintes Ecritures au point qu’il préféra se retirer, dès qu’il le put, dans les solitudes du monastère de Saint-Jean le Théologien au Mont-Olympe en Bithynie. Il y passa quinze années de vie paisible, mais, lors de la persécution contre les Saintes Icônes, il fut emprisonné et exilé sur le Bosphore, sans pouvoir communiquer avec ses amis et ses disciples. Libéré quelque temps après, il fut à nouveau emprisonné lorsque reprit une nouvelle persécution dûe à l’empereur Théophile. Exilé dans une petite île de la Mer de Marmara, il fonda un monastère avec d’autres moines exilés comme lui. C’est là qu’il remit son âme à Dieu.

SAINTE MARCELLE (10ème s.)

Vierge. Elle naquit à Chauriat dans le Puy-de-Dôme, de parents cultivateurs. Elle-même faisait paître les chèvres. L’histoire ne nous apprend rien de plus sinon qu’elle fut très pieuse et que les bénédictins de Chauriat en 976, firent édifier une église en son honneur sous le titre de sainte Marcelle.

MR - SAINTE MARIE L’EGYPTIENNE (5ème s.)
Dans le désert proche de Jérusalem se trouvait le tombeau d’une ermite, une solitaire. Autour de ce fait historique s’est constitué une des légendes hagiographiques les plus populaires des premiers siècles. Marie aurait été une courtisane d’Alexandrie. Un groupe de pèlerins venant de Lybie se rendait en Terre Sainte. Elle les accompagnait pour des motifs "professionnels". Arrivée devant le Saint Sépulcre du Christ, elle ne put y entrer. Bouleversée, elle va se prosterner devant une icône de la Mère de Dieu et la supplie de la faire admettre dans l’église pour y vénérer la croix. La Mère de Dieu obtient à la fois l’entrée de Marie au Saint Sépulcre et sa conversion. Marie gagne alors le désert où elle vivra au delà du Jourdain, pénitente, quarante sept ans, dit-on, avec quelques petits pains seulement de temps à autre.

SAINT MELITON DE SARDES (+ 190)
Evêque de Sardes en Lydie (Asie Mineure), il s’était volontairement fait eunuque pour gagner le Royaume des cieux. Il composa de nombreux ouvrages à l’intention de ses fidèles. De lui nous reste un très beau discours sur la Pâque qui inspira par la suite la poésie liturgique byzantine et qui est proposée aux "Livres des Heures" de la liturgie latine.

SAINT THOMAS DE TOLENTINO ( + 1322)
et ses compagnons missionnaires et martyrs en Inde : saint Jacques de Padoue, et les bienheureux Pierre de Sienne et Dimitrios de Tbilissi en Géorgie. Tous quatre étaient franciscains.

MR - SAINT VALERY (+ 619)
Confesseur. Né en Auvergne, il tente la vie monastique à Issoire, puis à Auxerre et rejoint saint Colomban à Luxeuil, estimant que cette règle de vie lui convient mieux par ses austérités. Il quittera Luxeuil pour fonder un monastère à Leuconay qui deviendra Saint Valéry-sur-Somme-80230. D’autres localités conservent aussi sa mémoire comme Saint Valéry en Caux-76460.

MR -
SAINT VENANCE ( + ?)
À Rome, commémoraison de saint Venance, évêque, et d’autres martyrs de Dalmatie et d’Istrie : Anastase, Maure, Paulinien, Telius, Astèrius, Septimius, Antiochien et Gaïen, que l’Église  honore d’une commune louange.


SAINT VINEBAULT (7ème)
Les reliques de ce berger de Villeneuve-la-Lionne, près de la Ferté-Gaucher en Brie champenoise, était l’objet d’un pèlerinage jusqu’à la Révolution. Une belle légende le justifiait : il avait fait jaillir une source. D’ailleurs celle-ci se tarit quand, à cette époque, et pour s’en moquer, on voulut laver du linge dans ses eaux.

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MR = inscrit au Martyrologe Romain - édition 2004