Infocatho - 20.000 saints et bienheureux


Les saints du 3 avril

MR - SAINT CHRESTUS (4ème s.)
et saint Pappus, martyrs à Tomes dans le Pays des Scythes.

SAINTE FARE (+ 657)
Vierge. Vouée au Christ par saint Colomban, elle fonda à Meaux, dans la région où elle était née, un moutier (monastère) qui, par la suite, donna son nom au village de Faremoutiers-77120. Cette abbaye subsiste encore et l’on y chante toujours la gloire de Dieu.

MR - BIENHEUREUX GANDOLPHE DE BINASCO (+ 1260)
Il entra dans l’Ordre des Mineurs du vivant même de saint François. Il vécut en grande austérité dans la solitude, sauf pour aller prêcher la parole de Dieu aux populations des alentours de Polizzi en Sicile.

MR - SAINT JEAN DE NAPLES (+432)
Évêque de Naples, il mourut la nuit sainte de Pâques, en célébrant les saints mystères, et fut mis au tombeau le jour solennel de la Résurrection du Seigneur, accompagné de la foule des fidèles et des néophytes. C'est lui qui transféra le corps de saint Janvier de Pouzzoles à Naples.

MR - BIENHEUREUX JEAN DE PENNA (+ 1270)
Prêtre originaire de Penna en Italie, il fut l'un des premiers compagnons de saint François, qui l’envoya dans la région de Narbonne, où il fonda plusieurs maisons religieuses. Sa vie est décrite dans les Fioretti de saint François. Son culte fut approuvé par le pape Pie VII.

MR - SAINT JOSEPH L’HYMNOGRAPHE (+ 886)

Originaire de Sicile, il s’enfuit avec sa famille en Grèce, dans la Péloponnèse, pour échapper aux invasions arabes. Il avait quinze ans. Il partit alors pour Thessalonique et devint moine au monastère de Latomos. Au temps des persécutions iconoclastes, il fut envoyé à Rome auprès du Pape Grégoire IV pour l’informer de la situation et obtenir l’appui de l’Eglise d’Occident. Capturé en route par des pirates arabes, il fut condamné au carcan. Il ne cessait de chanter sa foi. Le Seigneur vint à son aide. Libéré il put rejoindre Constantinople. C’est, durant cette période, qu’il composa des hymnes et des tropaires. Il composa aussi le "Paraclitique" des huit tons musicaux pour les jours de la semaine, pour compléter les hymnes de saint Jean Damascène pour la Résurrection. Il rédigea également des canons et des stichères en l’honneur des saints afin que soient célébrées de dignes cérémonies en leur honneur. Exilé en Crimée pendant huit ans pour avoir blâmé l’union scandaleuse d’un ministre impérial, il continua son oeuvre. De même à son retour quand il fut désigné comme gardien des vases sacrés de l’église de Sainte Sophie de Constantinople.

MR - SAINT JOSEPH TUAN (+ 1861)
Prêtre de l’Ordre des Prêcheurs et martyr. Dénoncé par le fils d’une mourante à qui il avait administré les derniers sacrements, il fut condamné à mort sous l’empereur Tu Duc, à An Bai au Tonkin.

MR -
SAINT LOUIS SCROSOPPI (+ 1884)
Prêtre italien de l’Oratoire, qui fonda les Sœurs de la Divine Providence pour la formation des jeunes filles dans un esprit chrétien. Il rejoint la maison de Père à Udine en Vénétie.

MR - SAINT NICÉTAS (+ 824)
Confesseur. Il n’avait que huit jours quand il perdit sa mère. Son père le consacra à Dieu et, à l’âge de douze ans, il était dejà le lecteur de l’évêque de Césarée de Bithynie. Adolescent, il entra au monastère du Médikion, au Mont-Olympe de Bithynie. Sa vie faite de rigueur et d’humilité conduisit les moines à le choisir comme higoumène. Lors des persécutions iconoclastes, au temps de l’empereur Léon V l’arménien, il se laissa aller à communier avec les hérétiques, après avoir été épuisé par un dur emprisonement. Repenti, il s’enfuit dans un lieu retiré. Mais pour manifester publiquement son revirement, à la demande de Théodore Studite, il revint à Constantinople. Arrêté et interné au cap Akritas, il y fut enfermé six ans dans un cachot, sans lumière, et nourri d’un peu de pain moisi et d’eau croupie. Libéré à la mort de l’empereur, il ne voulut pas reprendre la direction de son monastère et se retira dans un petit domaine de la Corne d’Or, face à Constantinople. Au bout de quelques mois, il mourut, épuisé par les souffrances et ses austérités.

SAINT PAUL LE RUSSE (+ 1683)
Martyr. Russe d’origine, il avait été emmené en captivité durant sa jeunesse par les Tatares de Crimée qui le vendirent à un chrétien de Constantinople. Devenu épileptique, il fut conduit par ses proches dans un sanctuaire dédié à la Mère de Dieu, où les malades trouvaient souvent la guérison. En chemin, il fut atteint d’une crise et cria qu’il était musulman. Dégagé de ses proches, il fut emmené par les Turcs qui pensaient libérer un de leurs cooréligionnaires. Quand il revint à la raison, il déclara qu’il n’avait parlé ainsi que sous le coup de sa maladie. Le juge ne le crut pas et, après avoir confessé trois fois qu’il était chrétien, il fut décapité le Vendredi Saint. Sa femme fut attachée à une colonne du palais et battue de verges.

MR - BIENHEUREUX PIERRE-ÉDOUARD DANKOWSKI (+ 1942)
Prêtre polonais et martyr. Interné à cause de son ministère, sous le régime nazi qui occupait le pays, il succomba aux tortures, le vendredi de la Passion du Seigneur, au camp de concentration d’Auschwitz (Oswiecin), près de Cracovie en Pologne.

MR - SAINT RICHARD DE CHICHESTER (+ 1253)

Confesseur et évêque de Chichester. Gentleman anglais, né à Wiche dans le Worcestershire, le second fils des châtelains locaux se montre d’abord secourable à ses parents ruinés, en travaillant à la ferme familiale. Devenu adulte, il peut enfin assouvir sa passion des études à Oxford, Paris et Bologne, les trois perles universitaires de l’époque. En 1235, il devient chancelier de l’Université d’Oxford. Il n’a pas 40 ans. Juriste réputé, le voilà conseiller des trois archevêques successifs de Cantorbéry : Edmond, Riche et Boniface de Savoie. Il défend l’indépendance de l’Eglise face au pouvoir royal. Tardivement ordonné prêtre en France, il est d’abord curé de paroisse avant de redevenir chancelier de l’archevêque. Promu évêque de Chichester, chef-lieu du Sussex Occidental, il y restera une décennie, persécuté par Henri III, mais vénéré de ses diocésains. Privé par le roi Henri III de toutes ressources, il était obligé de loger dans une maison d’emprunt et de manger à la table d’autrui, mais, malgré ces entraves, il visita à pied ses paroisses, veilla à la dignité du culte et aux mœurs des prêtres et, ses ressources lui furent restituées, il distribua de larges aumônes aux pauvres. Il fut canonisé en 1262.

MR - BIENHEUREUX ROBERT MIDDLETON ET TRUSTAN HUNT (+ 1601)
Jésuite originaire du Lancashire, Robert vécut dans la clandestinité en raison des interdictions royales. Arrêté, il fut martyrisé en même temps que le bienheureux Turstan Hunt qui fut arrêté pour avoir
essayé de le délivrer le premier en chemin. Tous deux furent condamnés à mort, sous la reine Élisabeth Ière, en raison de leur sacerdoce, et conduits aux supplices de la potence. Ils furent béatifiés par le pape Jean Paul II en 1987.

MR - SAINT SIXTE Ier (+ 126)
Pape. On ne sait presque rien de lui, sinon qu’il est le sixième successeur de saint Pierre et qu’il mourut martyr après dix années d’épiscopat romain.

MR - SAINT ULPIEN (+ 306)
ou Vulpien, jeune Syrien martyr, il était encore adolescent, pendant la persécution de Maximin Daia Il fut cousu dans un sac avec un aspic et un chien, puis jeté à la mer à Tyr en Phénicie.

SAINT URBICE (2ème s.)
Il aurait été l’un des premiers évêques de Clermont-Ferrand en Auvergne. Sa biographie nous dit qu’il gouverna cette Eglise avec sagesse et sainteté, jusqu’au jour où il fit une chûte pécheresse avec sa femme, alors qu’il devait la regarder comme sa soeur depuis son élévation à l’épiscopat. "Il se rendit plus illustre par les rigueurs de sa pénitence qu’il ne l’avait été précédemment par la pratique d’une piété innocente."

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MR = Inscrit au Martyrologe Romain - édition 2004.