Les saints
du 8 avril
MR -
SAINT AGABUS (1er siècle)
Prophète, qui, au témoignage des Actes des Apôtres (9.28 et 21.10), annonça qu’il y aurait une grande famine sur toute la terre et, inspiré par l’Esprit, prédit à saint Paul, par une action symbolique, les tourments qui l’attendaient de la part des païens.
BIENHEUREUX ALBERT (+
1214)
Confesseur. Il est né en Emilie (Italie) et se fera poignarder en Terre
Sainte. Quand le royaume franc de Jérusalem s’effondra en 1187, soixante
mille chrétiens durent se réfugier à Saint Jean d’Acre qui, grâce aux
Chevaliers de Saint Jean, résista aux Sarrasins jusqu’en 1292. Quelques
années plus tard, le Pape Innocent III envoya l’un de ses meilleurs
diplomates, Albert Avogrado, espérant que le sultan d’Egypte lui rendrait
la Ville Sainte. Saint Albert échoua et un chevalier de Saint Jean le
poignarda en pleine église. Auparavant, il avait eu le temps de préparer
une Règle pour les Carmes et les Carmélites dont il avait étudié le
genre de vie qu’ils menaient au Mont-Carmel. Elles furent approuver
par Rome après sa mort et elles figurent toujours en tête des constitutions
carmélitaines.
MR - SAINT AMANCE (+ 449)
Évêque de Côme en Ligurie, il y édifia la basilique des saints Apôtres.
MR - BIENHEUREUX AUGUSTE CZARTORYSKI (+ 1893)
Prêtre salésien. Né à Paris en 1858, en exil, dans une famille princière de Pologne, il eût pour précepteur saint Joseph Kalinowski. Celui-ci – canonisé par Jean Paul II en 1991 – avait subi dix ans de travaux forcés en Sibérie. Mais l’événement décisif fut la rencontre de don Bosco. Il fait son noviciat en Italie et c'est ainsi que le prince Czartoryski devient salésien en émettant les vœux religieux. Sa mauvaise santé n’empêcha nullement de suivre avec courage l’appel de Dieu et durant son année sacerdotale de rayonner l'amour du Christ auprès de tous ceux qui l'approchaient.
MR - BIENHEUREUX CLÉMENT D'OSIMO (+ 1291)
Prêtre de l’Ordre des Ermites de Saint-Augustin, qui gouverna et développa efficacement l’Ordre. Supérieur général de son Ordre il en rédigera les Constitutions qui furent approuvées par Rome en 1287. Il meurt à Orveto en Toscane. Son culte fut approuvé en 1572.
BIENHEUREUSE CONSTANCE (+ 1300)
C'est elle qui est "la bonne Constance" du Paradis de Dante. Elle fut
reine d’Aragon. Sa charité et sa foi profonde lui méritèrent d’être
la mère de saint Elisabeth du Portugal.
MR - SAINT DENIS D'ALEXANDRIE (+ 265)
Évêque et patriarche d'Alexandrie d'une grande érudition, il fit ses études chez Origène à qui il succéda comme directeur de l'école catéchétique de la ville. C'est alorsil connut l'impitoyable persécution de l'empereur Dèce et il fut très affecté par les nombreuses apostasies. Bien qu'il soit resté caché dans sa maison, il fut arrêté à son tour, mais délivré par une troupe de paysans chrétiens qui attaquèrent ses gardes durant un transfert. Quand la paix revint, il eût à défendre l'unité de l'Eglise attaquée par le schisme de Novatien qui refusait le pardon à ceux qui, faibles, avaient apostasié et pour lesquels il était miséricordieux. Il connut, après un temps de paix, la persécution de l'empereur Valérien. Il fut exilé en Lybie, mais lorsque l'empereur, lui-même, fut fait prisonnier par les Perses, la situation redevint paisible. Il eût de nombreux échanges épistolaires avec le Pape saint Denis de Rome quant à la divinité de Jésus-Christ. Saint Athanase l'appelle "le professeur de toute l'Église."
MR - SAINT DENYS DE CORINTHE (+ 180)
Évêque et confesseur. Selon l’historien Eusèbe, il exerça une large influence
par ses lettres adressées à diverses Eglises, où il exhortait à la paix,
à l’unité et à la fidélité à l’Evangile. Dans une de ses lettres, nous avons le récit du martyre des saints Pierre et Paul à Rome. Les Églises grecques le vénèrent comme martyr le 20 novembre.
MR - BIENHEUREUX DOMINIQUE DU SAINT SACREMENT (+ 1927)
Religieux trinitaire, espagnol, il fit vœu de "faire toujours ce qu'il trouvera de plus parfait". Il veilla de toutes ses forces à faire progresser le salut des âmes et à étendre la gloire de la Trinité. Il fut béatifié à Rome en 1983 par Jean Paul II.
SAINT EDESE (+ 306)
Martyr. Il vivait à Alexandrie et il s’y distinguait par son érudition
dans les sciences profanes et sacrées. Durant la persécution, il réagit
avec éclat lorsqu’il apprit les sévices que le gouverneur d’Alexandrie
faisait subir aux vierges chrétiennes qui étaient arrêtées. Sa courageuse
intervention fut récompensée par la palme du martyre.
SAINT GAUTHIER (+ 1099)
Confesseur. Ce Picard entra au monastère de Rebais dans la Brie champenoise.
Il n’était encore que novice qu’il ouvrit la porte à un manant qui moisissait
dans la prison de l’abbaye. "Donne à qui te demande", répondit-il au
Père abbé qui s’en étonnait. Douze ans plus tard, il reçut du roi la
charge de l’abbaye de Saint Germain devenue Saint Martin de Pontoise.
Il ne sut pas, là aussi, résister aux demandes raisonnables de ses moines.
Mais il quitta en cachette le monastère pour reprendre "la dernière
place" selon l’Evangile. Il cherchait la solitude. Il alla ainsi se
cacher au milieu des neuf cents moines de Cluny, mais, reconnu un beau
jour, ses moines le ramenèrent à Pontoise. Il se retira dans un îlot
sur la Loire près de Tours. Là encore il fut reconnu par un pèlerin,
et ses moines le ramenèrent à la raison et à la maison. Il partit pour
Rome afin que le Pape accepte sa démission. Grégoire VII donna au saint
homme sa bénédiction et le renvoya à Pontoise avec défense de quitter
désormais son poste. Il obéit.
MR - SAINT HERODION (1er s.)
et les saints Agabos,
Rufus, Phlégon et Hermas, disciples de saint Pierre et de saint Paul.
Saint Hérodion ou Rhodion, parent de saint Paul (Rom. 16. 11), accompagna
saint Pierre dans ses voyages missionnaires (Actes 21.11). Saint Agabos
faisait partie des Soixante-Dix disciples du Seigneur et vint de Jérusalem
à Antioche pour rencontre saint Pierre et saint Paul (Actes 11.28).
Saint Phlégon est aussi mentionné par saint Paul (Rom 16.11) La tradition
veut que saint Rufus soit le fils de Simon de Cyrène. Saint Paul dit
de lui :"Saluez Rufus, cet élu dans le Seigneur, et sa mère qui est
aussi la mienne." (Rom. 16.13) La légende se chargea de compléter le peu que nous disent les Actes des Apôtres.
SAINT JEAN LE NAVIGATEUR (+ 1669)
Martyr. Il fut enivré par des musulmans au point qu’il fut circoncis.
Revenu à lui au bout de quelques jours, il jeta le turban pour affirmer
qu’il ne voulait pas renier le Christ. Mis en prison, il fut condamné
à être brûlé vif.
MR - SAINTE JULIE BILLIART (+ 1816)
Vierge. A 7 ans, elle transmettait déjà le catéchisme à ses camarades.
A 16 ans, elle travaillait aux champs pour venir en aide à ses parents.
Paralysée à 22 ans, et miraculeusement guérie, elle fonda, en 1804, la Congrégation des Soeurs
de Notre-Dame pour l’enseignement et l’éducation des jeunes filles pauvres.
Des difficultés avec les autorités diocésaines l’obligèrent à transférer
sa communauté d’Amiens à Namur. Elle
propagea beaucoup la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus. Béatifiée en 1906, elle fu canonisée en 1970.
MR BIENHEUREUX JULIEN DE SAINT AUGUSTIN (+ 1606)
Originaire de Medinaceli en Castille, il fut d'abord repoussé puis après plusieurs essais de vie religieuse, il fut enfin accepté chez les Frères Mineurs et, tenu pour fou pour Dieu à cause de sa recherche excessive de pénitence, il prêcha le Christ davantage par l’exemple de ses vertus que par ses discours.
SAINT NIPHONT DE NOVGOROD (+ 1156)
Confesseur. Il fut tout d’abord moine à la Laure des Grottes de Kiev
puis sacré évêque de Novgorod. Lors de l’attaque de sa ville épiscopale
par les armées de Kiev, il obtint la paix. Il s’opposa au prince Olgovitch
qui contractait un mariage contraire aux lois de l’Eglise comme il s’opposa
à la nomination du métropolite de Kiev qui n’avait pas la bénédiction
du patriarche de Constantinople, ce qui lui valut d’être déposé et obligé
de retourner au monastère des Grottes. Quelques années plus tard, il
fut rétabli sur le siège de Novgorod et mourut à Kiev durant un voyage
qu’il avait entrepris pour saluer le métropolite que la patriarcat de
Constantinople avait nommé. A l’époque l’Eglise russe n’était pas encore
autocéphale.
SAINT PERPET (+ 494)
Confesseur et évêque de Tours. Originaire d’Auvergne, il fut un des
évêques les plus remarquables de son temps. Dès la première année de
son épiscopat, il réunit un concile à Tours. Quelques années plus tard,
lors du premier concile de Vannes, il en sacre le premier évêque, saint
Paterne. Il prit un soin tout particulier au sanctuaire de saint Martin
faisant élever une grande basilique, l’ancienne étant devenue trop étroite.
Saint Grégoire de Tours en parle avec admiration. Nous avons le texte
de son testament, écrit de sa main, quatorze ans avant sa mort. Il est
intéressant comme document de ce que pouvaient être la vie et les biens
d’un évêque de ce temps. Les derniers temps de son existence furent
assombris par l’invasion des Goths en Touraine et qui apportèrent avec
eux l’arianisme.
MR -
SAINT TIMOTHÉE (+ 345)
et les saints martyrs Diogène, Macaire et Maxime, à Antioche de Syrie.
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MR = Inscrit au Martyrologe Romain - édition 2004
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