Les saints
du 15 avril
SAINTE BASILISSE et SAINTE
ANASTASIE (1er s.)
Martyres romaines qui furent condamnées à mort pour avoir enseveli,
selon la tradition, les saints Apôtres Pierre et Paul. Elles connurent
les supplices habituels et cruels de la part de l’empereur Néron.
BIENHEUREUX CESAR DE BUS (+ 1607)
Confesseur. Originaire de Cavaillon, sur les bords de la Durance, il
vécut un temps à la cour frivole de la reine Catherine de Médicis. Il
fut l’un de ceux qui participèrent au massacre des protestants, le jour
de la Saint-Barthélémy. L’arrivée d’Henri IV lui fit quitter Paris,
et, à Avignon, il fit pénitence grâce aux conseils du sacristain de
l’église où, chaque matin, il entendait la Sainte Messe. Il renonça
à sa vie de gentihomme mondain pour se faire prêtre. Il fonda la Congrégation
des Pères de la Doctrine chrétienne en 1592 pour l’enseignement catéchétique
et scolaire des jeunes.
SAINT CRESCENT (4ème s.)
Martyr. Citoyen distingué de Myre en Lycie, il fut arrêté comme chrétien.
Refusant de sacrifier aux dieux, il eut le corps déchiré, puis brûlé
d’abord avec des torches et enfin dans un brasier.
SAINT LUCHESIO (+ 1250)
Confesseur. En prêchant au pays de Florence, saint François retrouva
cet ancien compagnon de plaisir d’Assise, établi à Poggibonsi et y faisant
des affaires d’or. Il avait épousé Buona Donna, une belle et intelligente
épouse. Saint François les retourna, si bien que Luchesio et son épouse
vendirent leurs biens pour les donner aux pauvres, ne gardant que quelques
arpents de terre pour les recevoir et partager les légumes de leur jardin.
Fréquemment leurs voisins les voyaient repasser avec un infirme sur
l’âne et un autre sur leur dos. Ils étaient si unis que Dieu leur fit
la grâce de mourir à quelques instants l’un de l’autre. Ils reçurent
tous deux les derniers sacrements, Buona Donna expira, Luchesio fit
le signe de la croix et rendit immédiatement son âme à Dieu.
SAINT MSTISLAV (+ 1132)
Confesseur. Fils du Grand Prince Vrusse Vladimir Monomaque, il se distingua
pas sa bonté, son amour de la paix et son zèle pour ériger des églises
à la gloire de Dieu.
SAINT MUNDE (+ 962)
ou Mond. Abbé d’un grand monastère écossais, il fonda de nombreux couvents
en particulier dans l’île d’Iona, et la région de l’Argyle, sur la côte
occidentale de l’Ecosse.
SAINT PATERNE DE VANNES (5ème s.)
surnommé aussi Paterne l’Ancien, pour le distinguer de celui de Coutances
en Normandie. On connaît peu de choses de lui, mais l’auteur imaginatif
de l’aimable roman hagiographique connu sous le nom de "Vita Paterni"
supplée largement à ces lacunes. Ce Breton d’Armorique émigre en Bretagne
insulaire (actuellement Pays de Galles) au rebours du mouvement habituel
des Bretons à cette époque. Il va fonder, au comte de Cardigan, un monastère
qui prendra le nom de "Lhan-Paderne-Vaur" - église du grand Paterne.
On dit qu’il bâtit d’autres monastères au Pays de Galles et convertit
des rois en Irlande. Au cours d’un pèlerinage en Terre Sainte, il reçoit
la consécration épiscopale à Jérusalem. De retour en Armorique, le roi
Caradoc lui confie l’évéché de Vannes. Le nouveau venu se lie d’amitié
avec son voisin, saint Samson, évêque de Dol. Vilipendé par de faux-frères,
il prend une retraite anticipée.
SAINT SOUKIAS (2ème s.)
et ses compagnons martyrs. Ils étaient princes arméniens quand, selon
la tradition, l’apôtre saint Thaddée évangélisa l’Arménie. Ils devinrent
chrétiens. Les partisans du roi Artasès les poursuivirent dans
leur retraite de la montagne. Ils furent décapités après qu’on eut essayé
de les faire abjurer par des supplices variés et cruels.
SAINT THEODORE (2ème s.)
et saint Pausilype, martyrs après une indéfectible résolution dans leur
foi en Jésus-Christ. Le martyrologe de Basile donne peu de renseignements.
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