Les saints
du 24 avril
SAINTE BEUVE (+ 673)
Vierge. Elle fut abbesse de Saint Pierre de Reims, et c'est là
qu'elle traça "glorieusement son chemin vers l’éternité". Son incomparable
vertu la fit vénérer de son vivant.
SAINT DUC (+ 1564)
Martyr. Jeune chrétien de Mytilène, il était tailleur à Constantinople
et travaillait surtout pour des Turcs fortunés. La femme de l’un d’entre
eux s’éprit du jeune Duc, le poursuivant jusque dans son atelier. Devant
ses refus, elle l’accusa au tribunal et comme Duc refusait d’apostasier,
il fut condamné à un cruel supplice. Il fut dépecé vivant, en même
temps qu'on lui retirait sa peau. On le laissa expirer ainsi dans les
fers.
SAINT DYE (+ 531)
Premier ermite dans la région de Blois, sur les bords de la Loire. Ascète
studieux et missionnaire, il reçut la visite des pauvres et des puissants.
Clovis vint lui demander conseil et son fils Childebert s’agenouilla
devant le saint ermite dont la mémoire est conservée dans la localité
de Saint Dyé sur Loire-41500.
SAINT EGBERT (+ 729)
Confesseur. Il était moine et s’efforça de mettre les Celtes en accord
avec l’Eglise romaine sur la question de la date de Pâques : faut-il
célébrer le jour anniversaire ? ou au dimanche qui correspond au rythme
lunaire ? Une question qui fut discutée en Orient comme en Occident
et dont la réponse n’est pas encore donnée entre beaucoup d’Eglises
en Orient. Saint Egbert eut surtout le souci de l’évangélisation et
envoya du monastère d’Iona en Ecosse saint Willibrord qui évangélisa
la Frise et qui est l’un des fondateurs de l’Eglise qui le vénère à
Luxembourg.
SAINTE ELISABETH (5ème s.)
Orpheline à douze ans, elle hérita de la fortune et des possessions
de ses parents. Elle libéra ses esclaves, distribua sa fortune aux pauvres
et entra au couvent de "la Petit-Cilline" à Constantinople qui était
dirigé par sa tante paternelle. Elle mena une vie ascétique très zélée
et fut choisie comme supérieure par sa communauté. Elle connut des extases
mystiques qui la firent vénérer dès son vivant.
SAINT FIDELE DE SIGMARIGEN (+ 1622)
Confesseur. Marc Roy est né à Sigmaringen en Souabe (Allemagne). Il
étudia d’abord la philosophie et le droit et commença à Colmar une brillante
carrière d’avocat. Il l’abandonne à 34 ans pour entrer chez les Capucins
de Fribourg-en-Brisgau, se dépouillant de tous ses biens et prenant
le nom de Fidèle. En ce temps-là, la réforme protestante s’étendait
dans les pays germaniques. Fidèle se lança dans la controverse, par
le ministère de la prédication. Sa parole et son exemple gagnèrent de
nombreuses conversions. Même les protestants convaincus étaient séduits
par ses paroles et l’appelaient "l’ange de la paix". Pendant dix ans,
il parcourut ainsi l’Allemagne du Sud, l’Autriche et la Suisse. Soucieux
de la vie spirituelle des fidèles, il rédigea des "Exercices spirituels"
selon l’esprit franciscain. Il fut finalement victime de son zèle apostolique.
Au cours d’une mission dans le canton des Grisons en Suisse, il fut
mis à mort par un petit groupe de protestants fanatiques.
SAINT GREGOIRE (4ème s.)
Confesseur et évêque d’Elvire en Espagne, dont les écrits révèlent un
prédicateur plein d’originalité et de vie, fidèlement attaché à la foi
du Concile de Nicée.
SAINT IOREST (1657)
et saint Sava Brancovici, archevêque d’Alba-Julia en Transylvanie et
chefs de l’Eglise roumaine qui eurent tous deux à souffrir pour la défense
de l’Eglise romaine. Saint Elie Orest n’occupa son siège épiscopal que
trois années. Arrêtés par des calvinistes, il fut tiré de sa prison
pour être exposé, nu, devant sa cathedrale aux yeux de la foule. Puis
il fut flagellé jusqu’au sang. Des fidèles payèrent une lourde rançon
pour le libérer et il finit ses jours au monastère de Putna en Moldavie
où il avait été moine dans sa jeunesse. Saint Sava, son successeur,
fut aussi arrêté, mis en prison, et, chaque vendredi, il fut lui aussi
flagellé et torturé dans l’espérance de le faire apostasier. Libéré
sur les instances d’un voïvode, il mourut peu après.
SAINT JOSEPH (+ 1711)
Evêque de Maramouresh en Roumanie, il fut un pasteur infatigable pour
la défense de l’orthodoxie devant les calvinistes. En cette époque de
division, il fut accusé d’une manière diffamatoire, jeté en prison et
interdit d’exercer sa charge épiscopale après avoir été relâché.
BIENHEUREUSE MARIE-ELISABETH HESSELBLAD ( + 1957)
Religieuse suédoise, elle fut une des pionnières
de l'oecuménisme et fonda l'ordre du Très Saint Sauveur
appelé aussi de Sainte Brigitte. Elle s'était dévouée
pour les malades et c'est auprès d'eux qu'elle découvrit
le sens de la croix au coeur de toute vie humaine, révélation
ultime de l'amour du Père. Elle s'engagea pour la cause de l'Unité
des chrétiens par la prière et le témoignage. Le
pape Jean Paul II le souligna lors de sa béatification durant
le jubilé 2000.
SAINTE MARIE EUPHRASIE PELLETIER (+ 1868)
Vierge. Née à Noirmoutiers, elle entra, à dix-neuf ans, dans l’Ordre
de Notre-Dame de Charité, fondé par saint Jean Eudes deux siècles plus
tôt, congrégation dans laquelle les filles repenties peuvent
mener la vie religieuse contemplative. Plus tard et dans le même esprit,
elle fonda à Angers la Congrégation du Bon Pasteur.
SAINT MELLIT (+ 624)
Moine de Rome que le pape saint Grégoire le Grand envoya en Angleterre.
Il fut sans doute le premier évêque de Londres et fonda le monastère
de Westminster. Dans cette époque encore troublée par la lutte entre
le christianisme naissant chez les Anglo-saxons et le paganisme, saint
Mellit dut se réfugier durant quelque temps en France. Il revint en
Angleterre et fut alors évêque de Cantorbery.
SAINT NICOLAS DE MAGNESIE (+ 1795)
Martyr. Il avait vingt-deux ans et s’apprêtait au mariage quand il partit
en ville, à Magnésie, pour les autorisations nécessaires. Il portait
des chaussures turques et le fez. Comme il lui fut demandé s’il était
musulman, il le nia mais, parce qu’il était vêtu comme un musulman,
il fut accusé d’apostasie et fut condamné à mort. Flagellé sur tout
le corps, il fut jeté à demi-mort dans la prison où il mourut en action
de grâces pour aller jouir des noces éternelles.
Retour
|