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Les saints du 28 avril


SAINT AFFRIQUE (6ème s.)
Ses biographes sont discrets. Ils précisent :"On croit que ..." Il serait originaire de la Bourgogne, mit tout son zèle à combattre l’arianisme des Goths, fut un excellent évêque de Comminges et la tradition se perpétue dans les localités qui se sont mis sous son patronage. Il y eut sans aucun doute plus d’un saint évêque de Comminges. Saint Affrique doit être l’un d’eux même si l’on n’en connaît pas les faits et gestes. Saint Affrique-12400

SAINT APHRODISE (+ 65)
Martyr et premier évêque de Béziers. Une belle légende présente les premières années de sa vie chrétienne. Il aurait eu le bonheur de loger chez lui, en Egypte la Sainte Famille fuyant les massacres d’Hérode. Apprenant les merveilles réalisées par son ancien hôte, il vint l’entendre en Judée, suivit Pierre jusqu’à Rome. Il y rencontra Paul qui partait en Espagne et c’est à ce moment qu’il devint évêque de Béziers. Il fut très vénéré jadis. Nous ne pouvions pas en cacher la légende.

SAINT ARTHEME (+ 609)
Il fut évêque de Sens. Tout d’abord père de famille avant son épiscopat, il donna l’exemple d’un père de famille qui sut entraîner ses enfants dans la piété comme il le fit plus tard pour ses diocésains.

SAINT CYRILLE DE TOUROV (+ 1183)

Confesseur de la région de Minsk. Devenu moine, il étudia les Livres Saints, les philosophes et les maîtres à penser russes et grecs. Ses homélies le rendirent célèbres car elles étaient illustrées par sa sainteté. Il était vénéré comme un "second saint Jean Chrysostome". Peu de temps avant sa mort, il démissionna de sa charge d’higoumène pour retrouver son "hésychia" monastique.

SAINT LOUIS MARIE DE MONTFORT (+ 1716)
Aîné des dix-huit enfants d’un avocat breton, Louis naît à Montfort près de Rennes. A 9 ans, il entre au séminaire Saint-Sulpice de Paris. Prêtre en 1700, il devient aumônier de l’hôpital de Poitiers. Il partage la table des pauvres malades et regroupe les jeunes filles désireuses de servir les pauvres. Parmi elles, Marie-Louise Trichet, fille d’un haut magistrat qui, lui, ne l’entend pas de cette oreille. Les réformes de Louis-Marie indisposent la bourgeoisie de la ville qui le congédie de l’hôpital. Mais les missions attirent Louis-Marie. Il se rend à Rome pour demander d’être envoyé au loin. Le Pape l’envoie ... en France comme prédicateur des missions paroissiales. Là encore il déchaîne l’enthousiasme des uns et la colère des autres :"Monsieur de Montfort est fou." Entièrement voué à la Mère de Dieu, il écrit "l’Amour de la Sagesse éternelle" et surtout "le Traité de la vraie dévotion à Marie." Il mène les foules à Jésus par Marie. Vient le temps des fondations. Les jeunes filles de l’hôpital de Poitiers deviennent l’oeuvre des "Filles de la Sagesse". Il rêva aussi d’une petite compagnie de prêtres pour les missions populaires : les Missionnaires de la "Compagnie de Marie" qui ne verront le jour qu’après sa mort.

BIENHEUREUSE MARIE LOUISE DE JESUS (+ 1759)
Elle était née dans une famille chrétienne de Poitiers et fonda un nouvel institut religieux, au service des pauvres, des aveugles et des estropiés. Elle se mit sous la direction de saint Louis Marie de Montfort et, à l'époque de "la philosophie des Lumières", elle comprit l'importance de la véritable sagesse, le Christ, Sagesse éternelle incarnée. C'est pourquoi elle donna ce nom aux religieuses de sa congrégation : les Filles de la Sagesse. Ses reliques reposent à Saint-Laurent sur Sèvre, en Vendée, où le pape vint les vénérer lors de son pèlerinage en 1996.

SAINT PIERRE CHANEL (+ 1841)

Martyr. Pierre-Marie Chanel était originaire du diocèse de Belley et fut le premier missionnaire en Polynésie (Océanie). Les récits des exploits des missionnaires qu’il a dévoré dans son enfance l’ont conduit au séminaire puis chez les Pères Maristes pour être envoyé dans les pays lointains. C’est ainsi qu’il débarque le 7 novembre 1837 dans la petite ile de Futuna en Océanie. Là, il ne rencontre pas beaucoup de succès dans son annonce de l’Evangile. Il éveille cependant l’intérêt des jeunes. La conversion du fils du chef de l’île le fera condamner et lui vaudra de mourir martyr, battu à coups de bâton, dans sa case, jusqu’à ce que mort s’en suive. Son action et sa mort ne seront pas vaines puisque, quelques mois plus tard, toute l’île se convertit.

SAINT POLLION (+ 304)
Il fut martyrisé dans la région du Danube à Vinkovice, dans l'actuelle Hongrie. A son juge qui l’interrogeait sur sa religion, il parla des devoirs "d’humanité envers les hôtes, de miséricorde envers les pauvres et de charité pour tous."

SAINTE PROBE et SAINTE GERMAINE (4ème s.)
Vierges et martyres. Elles naquirent toutes deux dans une famille encore païenne et s’en furent près de Laon en Gaule afin de pouvoir suivre la foi qui était la leur. Leurs parents les retrouvèrent et, devant leur constance, leur tranchèrent la tête.

SAINT PRUDENCE (9ème s.)
D’abord ermite, il évangélisa la Catalogne avant d’être ordonné évêque.

SAINTE THEODORA et SAINT DIDYME (+ 304)
Vierge martyre à Alexandrie. Elle voulait rester vierge, ce qui n’était pas l’intention du gouverneur. Celui-ci lui donna trois jours de réflexion avant d’être condamnée à être enfermée dans une maison de prostitution. Théodora resta inébranlable. Elle y fut enfermée, livrée à la débauche. Un soldat qui avait assisté à l’audience, vint et lui dit :"Je suis le premier." Quand ils furent seuls, il la décida à échanger sa tenue de soldat et son voile de prostituée. Elle put s’enfuir ainsi, mais Didyme le soldat passa en jugement et eut la tête tranchée. Saint Ambroise, évêque de Milan qui nous rapporte cet épisode affirme que Théodora revint au tribunal pour faire délivrer Didyme, mais elle en partagea le martyre.

SAINT VITAL (+ 171)
et sa femme sainte Valérie, martyrs à Ravenne. Dénoncé comme chrétien, Vital fut jeté au fond d’un puits et étouffé sous un tas de pierres et de sable. A quelque temps de là, Valérie fut battue et torturée au point qu’elle succomba à ses blessures deux jours plus tard.

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