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Les saints du 1er mai


SAINT JOSEPH
Nous fêtons aujourd’hui, saint Joseph comme artisan et travailleur manuel. Charpentier de son métier, il coopéra par le travail de ses mains à l’oeuvre créatrice et rédemptrice, tout en gagnant le pain de la Sainte Famille et, avec Marie, en éveillant à la vie des hommes, l’Enfant que Dieu lui avait confié.

SAINT ACHEUL

On ne sait pas qui il est, on ne sait pas à quelle époque il vécut. On dit qu’il fut martyre, mais où ? l’on ne sait que le nom de cette localité qui l’a pris pour saint patron : 80370 Saint Acheul. Il doit bien y avoir une raison....

SAINT AMATEUR (4ème s.)

Evêque d’Auxerre. Pour détruire plus efficacement les superstitions païennes, il favorisa le culte des saints en particulier celui de saint Etienne à qui il dédia la cathédrale d’Auxerre, comme ce fut le cas pour beaucoup d’autres cathédrales à cette époque. Au Moyen Age, beaucoup d’entre elles, au moment de la reconstruction gothique changèrent leur nom en se mettant sous la protection de Notre-Dame.

SAINT ANDEOL (+ 208)
Martyr dans le Vivarais. Alors qu’il était suspendu au-dessus d’un brasier ardent, on l’entendit prononcer cette prière :”Seigneur Jésus, je te rends grâce de ce que tu m’accordes de souffrir pour ton nom.” 10 localités se sont mises sous son patronage : 38650 Saint-Andéol

SAINT ASAPH (+ 600)

Moine puis évêque au Pays de Galles, il attachait beaucoup d’importance à la prédication qu était à ses yeux la condition esentielle de la connaissance de la foi qui pouvait conduire son troupeau au salut, parce qu’elle était le Chemin de la Vérité pour recevoir la Vie de Dieu.

SAINT BATA (4ème s.)
Originaire de Perse, né dans une famille chrétienne, il connut la grande persécution du roi Sapor. Après de cruels supplices, il fut décapité.

SAINT BRIEUC (+ 614)
Originaire du Pays de Galles où il fut converti à la foi chrétienne par saint Germain d’Auxerre, il gagna l’Armorique. Ses conquêtes apostoliques furent si importantes qu’elles lui permirent de fonder un monastère, puis une Eglise qui prit son nom et le perpétue encore en témoignage de fidélité. Saint Brieuc-22000.

SAINT EVERMAR (+ 700)
Martyr. Un tyran local le massacra en haine de sa piété, dans un bois, comme il allait en pèlerinage à Saint-Gervais de Maestricht.

SAINT GERASIME (+ 1554)
Il fut un exemple vivant de la perfection, en particulier dans l’un des monastères qu’il fonda à Jizdrina en Russie où il accueillait surtout des brigands repentis. Il fonda un monastère dédié au Précurseur à Viazma, un autre à Dorogobuj, selon une règle très stricte qui lui attirait beaucoup de jeunes épris de sainteté.

SAINTE ISIDORA-LA-FOLLE (5ème s.)
L’historien Pallade nous conte la vie de cette moniale qui feignait d’être folle et à qui les religieuses du monastère de Tabennêsis en Egypte confiaient les tâches les plus viles. Un jour qu’un ascète, saint Pitiroum, vint au monastère pour rencontrer les soeurs qui n’avaient pas cru bon de faire venir Isidora, la folle, saint Pitiroum exigea sa présence et, quand elle arriva, il se prosterna devant elle en demandant sa bénédiction. “Elle accepte la dérision, ce qui la rend proche du coeur de Dieu.” Après son départ, les soeurs voulurent s’excuser auprès d’elle. Mais elle quitta le monastère en secret et nul ne sait ce qu’elle devint.

LE PROPHETE JEREMIE (6ème s. av. J.C.)
Né d’une famille sacerdotale des environs de Jérusalem, il fut appelé par Dieu dès sa jeunesse et exerça son ministère prophétique au cours de la période tragique qui précéda la prise de Jérusalem par Nabuchodonosor et la première déportation à Babylone. Par l’annonce d’une Alliance nouvelle, fondée sur la religion du coeur, et par sa vie d’abnégation au service de la Parole de Dieu, il apparaît comme une figure du Christ.

SAINT MARCOUL (+ 558)
ou Marculphe. Originaire de Bayeux il se fit moine, mais ne se coupa pas pour autant de la vie de ses contemporains. Il partit pour l’île de Jersey à la recherche d’une plus grande solitude. Mais les instances royales le firent revenir à Conpiègne et à son monastère de Nanteuil.

SAINTE MARIA (+ 1826)
Jeune martyre en Albanie. Elle fut tuée dans une embuscade par un gendarme turco-albanais qui désirait l’épouser et se voyait repousser parce qu’elle ne voulait pas renier sa foi chrétienne.

SAINTE MARTHE (5ème s.)
Femme de l’évêque saint Amateur, évêque d’Auxerre. Elle conserva sa virginité dans le mariage pour servir ainsi l’Eglise.

SAINT NICEPHORE DE CHIO (+ 1821)
Originaire de l’île grecque de Chio, il se fit moine et maître d’école jusqu’à sa nomination comme higoumène (Père abbé). Mais ses moines ne suivaient pas son idéal de vie ascétique, ce qui entraîna sa démission. Il se retira à Resta dans un ermitage où il put se consacrer à la rédaction d’un grand nombre de vies de saints et d’offices liturgiques. Il fut le père spirituel de plusieurs nouveaux martyrs en cette époque où les Turcs opprimaient les communautés chrétiennes.

SAINT ORENS (5ème s.)
Il était né à Huesca, sur la frontière de l’Aragon. Il serait venu trouver la solitude dans la vallée de Lavedan à quelques heures de Tarbes. On conte beaucoup de ses pénitences : des heures dans l’eau froide des rivières, une chaîne de fer serrée autour des reins, les nuits couché à même le sol. Mais on lui prête aussi de beaux vers, car il était poète. Sa sainteté le fit choisir comme évêque d’Auch et son zèle fut très grand pour extirper le paganisme encore répandu. Au moment de l’invasion des Visigoths, il fut arrêté, conduit enchaîné à Toulouse, enfermé dans un cachot durant plusieurs mois et enfin le bourreau fit tomber sa tête d’un coup de hâche. 32120 Saint-Orens

SAINT PANARETOS (+ 1791)
Evêque de Paphos dans l’île de Chypre, il fut un pasteur attentif envers ses fidèles. Il mena une vie ascétique, mangeant très peu, passant ses nuits en prière et, comme saint Orens son voisin de calendrier, le corps serré d’une chaîne, que l’on découvrit après sa mort. De nombreux miracles eurent lieu sur son tombeau qui ratifiaient la sainteté de sa vie.

SAINT PAPHNUCE (+ 1477)
Il fut disciple des moines de saint Serge de Radonège. Lui-même eut pour disciple saint Joseph de Volokolamsk qu’il forma à la vie spirituelle. Il était pour ses moines un modèle de vie laborieuse, mais surtout un père spirituel exigeant et lucide.

SAINT PELERIN (11ème s.)
que l’on fête en Italie à Castel San Peregrino en Ombrie. C’était un pèlerin anonyme que les habitants repoussèrent et qui mourut de froid et de misère, pendant une nuit d’hiver. Les villageois, ayant trouvé son bâton qui avait fleuri près de son cadavre, reconnurent leur faute et sa sainteté.

SAINT PHILOSOPHE (3ème s.)
Saint Jérôme nous conte le martyre de ce jeune homme. L’un des magistrats païens d’Alexandrie inventa une manière douce d’obtenir l’abandon de la foi chrétienne qu’il estimait aussi efficace que les supplices. Il était tout jeune homme. Il fut attaché nu sur un lit moëlleux, dans la douceur d’un jardin. On fit venir vers lui une prostituée fort belle qui, par ses embrassements lascifs, voulait inciter le martyr au plaisir. Philosophe pour vaincre l’élan qu’il sentait monter en sa chair, se mordit la langue si fort qu’il se la coupa et la cracha au visage de cette femme qui s’enfuit effrayée. C’est ainsi que notre saint rendit témoignage à la Passion de Jésus-Christ. Il n’eut plus qu’à offrir sa nuque au glaive des persécuteurs.

SAINT ROMAIN (+ 780)
Martyr. Né en Galatie, il devint moine en Bithynie aux confins de la frontière syro-byzantine. Un jour qu’il était sorti pour les affaires du monastère, il fut capturé par les Sarrasins, et de là, envoyé à Bagdad avec son compagnon d’infortune. Accusés d’espionnage, ils furent libérés grâce à la rançon d’un chrétien, mais durent rester à Bagdad. Ce qui ne l’empêcha pas quelques années plus tard d’être condamné à la décapitation parce qu’il avait faire revenir au Christ des chrétiens qui avaient apostasié.

SAINT SIGISMOND (+ 524)
Fils du roi de Bourgogne, il épousa la fille du roi d’Italie Ostrogothe. Attaché à l’arianisme par sa famille, il se convertit à la vraie foi grâce à saint Avit, l’évêque de Vienne en Gaule. Il s’employa alors à expurger l’hérésie de son royaume et il fit construire la célèbre abbaye d’Agaune, Saint Maurice dans le Valais suisse. Sa vie ne fut pas exempte de crimes, en particulier lorsqu’il fit étrangler Sigéric, le fils d’Ostrogothe pour plaire à sa seconde femme qui voulait que ce soit l’un de ses enfants qui monte sur le trône. Il s’en repentit et fit pénitence en se retirant au monastère d’Agaune. Mais lorsque les fils de Clovis envahirent la Bourgogne, il dut fuir pour chercher un refuge où se cacher. Il fut rattrapé par les soldats de Clodomir qui le jetèrent dans un puits à Coulmiers en Beauce, près d’Orléans, avec sa femme et ses enfants. Depuis, il est considéré comme un martyr.

SAINTE THAMAR (+ 1213)
Reine de Géorgie d’une très grande intelligence et d’une grande beauté, elle monta sur le trône à l’âge de vingt-quatre ans. Elle amena son royaume à son apogée, établit un lien de charité entre l’Eglise et l’Etat. Elle agrandit son royaume jusqu’à la Mer Caspienne, favorisa l’installation de l’empire grec orthodoxe de Trébizonde au moment où les croisés latins occupaient Constantinople. Elle eut le souci des pauvres en érigeant pour eux des établissements d’assistance donnant pour eux plus du dixième des revenus du royaume.

SAINT THEODARD (+ 893)
ou Audard. Evêque de Narbonne. Il connut une jeunesse studieuse. Sous-diacre, il accompagna l’évêque de Narbonne dont il devint le secrétaire. Archidiacre, il fut chargé de grandes missions et, à l’heure choisie par la Providence, il fut élu évêque. Dans cette région qui avait été très bouleversée par les invasions des Sarrasins, il entreprit de tout restaurer. Malheureusement, ils débarquaient souvent encore dans les environs de Narbonne, commettant beaucoup d’atrocités, emmenant avec eux des captifs. Il soutint son peuple dans ces épreuves. "Te chercher et t'aimer n'ont jamais cessé d'être la première de mes préoccupations", disait-il dans sa prière sur son lit de mort.

SAINTE THORETTE (12ème s.)
Une petite bergère du Bourbonnais qui travaillait sans s’arrêter, car une domestique de ce temps était au service du maître. Elle calmait les ouvriers qui juraient et les querelleurs qui s’emportaient. Elle ne fit rien d’autre que de vivre l’Evangile au jour le jour, là où Dieu l’avait placée. Ses contemporains y virent une marque de sainteté.

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