Les
saints du 7 mai
SAINT ACACE (+ 303)
Martyr. Comme tous les soldats, il dut un jour offrir l’encens à la
statue de l’empereur pour témoigner de sa loyauté. Il refusa. Conduit
à Byzance, il eut les machoires brisées durant le voyage et souvent
flagellé. Il resta fidèle à Jésus Christ et fut décapité dans le quartier
du Staurion à Constantinople où une petite église fut construite en
son honneur.
SAINT ANTOINE DE KIEV (+ 1073)
Moine reclus de la Laure des Grottes de Kiev qui avait appris la vie
monastique au Mont Athos. L’on voit encore sa cellule sur les bords
du Dniepr.
SAINT CODRAT (3ème s.)
ou Quadrat. fêté dans l’Eglise d’Occident le 8 mai. A Nicomédie, capitale
de l’empire d’Orient à cette époque, les chrétiens furent enfermés dans
les prisons et n’en sortaient que de deux manières : libres s’ils offraient
aux idoles, torturés et condamnés à mort s’ils restaient fidèles au
Christ. Codrat venait soutenir les prisonniers jusqu’au jour où, découvert
comme chrétien, il fut lui-même emprisonné. Flagellé, déchiré par des
tessons de poteries cassées, il ne pouvait plus se déplacer quand il
fut conduit à la mort. On le mit sur un chariot et on le fit attendre
deux heures tandis que le gril rougissait lentement sur les flammes.
Puis on l’y étendit tandis qu’il chantait l’action de grâce de donner
sa vie au Christ.
SAINT DOMITIEN (+ 560)
Evêque de Maestricht. Il fut un bon évêque. Nous avons de lui
ses interventions au concile d’Orléans de 541 où sa science et sa sainteté
furent remarquées.
SAINTE FLAVIA DOMITILLA (+ 95)
Martyre. De la famille consulaire des Clemens, apparentée à l’empereur
Domitien l’un des plus cruels persécuteurs des chrétiens. Elle fut déportée
dans l’île de Pandateria, une île de la mer Egée où avaient déjà été
exilées les impératrices Agrippine et Octavie. Elle y témoigna du Christ
avec bien d’autres martyrs.
BIENHEUREUSE GISELE (11ème s.)
Epouse du roi saint Etienne de Hongrie, un prince d’une grande bonté
et qui, dit-on, était toujours d’humeur joyeuse. Elle participa avec
lui à l’évangélisation de son pays. A la mort du roi, elle fut chassée
du royaume et se retira au monastère de Niederburg dont elle devint
l’abbesse.
SAINT JEAN D’YORK (+ 721)
ou Jean de Beverley. Moine de Withby, il eut pour pères spirituels saint
Adrien et saint Hilde. Il était évêque d’York quand il éleva au sacerdoce
Bède le Vénérable dont il avait remarqué la science des Saintes Ecritures
et sa connaissance de la théologie.
SAINT JEAN LE PSYCHAITE (+ 825)
Fils de prêtre, originaire de Galatie, il fut ordonné diacre par la
patriarche saint Taraise et on lui attribua la direction du petit monastère
dans le quartier de Psycha, sur la rive européenne du Bosphore. Il y
déploya une intense activité, le reconstruisit après la destruction
causée par l’invasion des Bulgares. Il connut ensuite les persécutions
et l’exil durant la persécution iconoclaste. Lors de l’amnistie de l’empereur
Jean, il put revenir en son monastère, où il rendit son âme à Dieu.
SAINT JEAN ZEDAZNELLI (5ème s.)
La Géorgie était chrétienne depuis sainte Nino, mais la vie monastique
y était encore inconnue. Saint Jean quitta la région d’Antioche avec
plusieurs de ses compagnons syriens, sur inspiration de saint Syméon
Stylite le jeune et s’en vint trouver l’archevêque Euloge. Leur piété
et leur prédication firent accourir les foules auprès d’eux. Pour cette
raison, l’archevêque choisit plusieurs frères pour devenir évêques de
Tsilkalni et de Nekressi. Seul saint Shio resta dans la solitude d’une
grotte près de Mtzekhta, la résidence patriarcale. Grâce à saint Jean
et à ses saints compagnons, le monachisme géorgien connut à partir du
VIème siècle un admirable essor et fut à l’origine de toute une grande
tradition patristique.
SAINTE MESME (4ème s.)
La tradition fait d’elle une martyre, dans la région de Dourdan,
en pays chartrain. Elle fut honorée dans le diocèse de Chartres et une
localité nous rappelle sa mémoire : Sainte Mesme-78730.
SAINT MISSELIN (6ème s.)
L’historien saint Grégoire de Tours fait l’éloge de ce prêtre de Tarbes
qui sut chasser les Goths dont les cruautés inouies s’exerceaient dans
le pays de Bigorre.
SAINT NIL DE LA SORA (+ 1508)
ou Nil Sorski qui propagea en Russie la grande tradition de l’hésychasme
dont il est l’un des maîtres spirituels avec saint Grégoire Palamas.
Il était de Moscou et se fit moine au monastère Saint Cyrille du Lac-Blanc.
Pour son profit spirituel, il partit en pèlerinage jusqu’à Constantinople,
de monastère en monastère et vécut même au Mont Athos où il apprit le
grec et médita en profondeur les écrits des Pères sur la garde de l’intellect
et la prière du coeur. Il revint au Lac Blanc avec le projet d’y introduire
le mode de vie des skites. Humble et menant une vie ascétique, il rédigea
un “typikon” sur les modes de vie des moines, en particulier la suppression
de leurs grandes propriétés, malgré l’opposition de saint Joseph de
Volokolamsk. Refusant d’entrer dans une querelle pénible, il se retira
dans l’hésycha, se réconcilia avec saint Joseph et s’endormit en paix
dans son skite de la Sora.
SAINT PACHOME D’OUSSAKI (+ 1730)
Martyr. Originaire de Biélorussie, il fut capturé par les Tatares, qui
le vendirent comme esclave aux Turcs. Il refusa de se convertir malgré
son propriétaire, un tanneur, qui, après vingt sept ans de services,
lui rendit la liberté. Il partit pour le Mont-Athos où il vécut pendant
environ douze ans. Mais il avait la résolution de témoigner pour Jésus-Christ
par un martyre volontaire. Il retourna à Oussaki et par sa conduite
devant la maison de son ancien maître, il se fit arrêter et condamner
à la décapitation.
SAINT SERENIC (7ème s.)
et son frère saint Sérené, reclus aux diocèses de Sées et du Mans. Même
si nous n’avons que peu de détails, nous savons par la tradition que
leur vie fut merveilleuse de miracles. Leurs interventions dans la vie
de l’Eglise furent toujours pour la gloire de Dieu. Leur culte se répandit
dans toute la région et leurs reliques furent vénérées jusque dans l’Anjou.
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