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Les saints du 9 mai

SAINT BIE (3ème s.)
ou Béat. Ermite, il fabriquait des paniers de joncs pour subvenir à sa subsistance. Ce qui lui permettait d’aller de maison en maison annoncer l’Evangile du Christ aux païens. Il implanta ainsi la foi dans la région de Laon, en France. Ses fidèles convertis transformèrent sa sépulture en un lieu de pèlerinage.

SAINT CHRISTOPHE (3ème s.)
Martyr avec de nombreux autres témoins du Christ qui, à Antioche, donnèrent leur vie pour garder leur foi au Christ. Le récit de leurs tourments rappelle les habituelles cruautés de cette époque : lanières coupantes jusqu'à ce que le martyr soit ainsi mis à nu puis le corps lacéré par le fouet, cuirasses rougies au feu, pendaison par les cheveux jusqu’à la mort, et enfin décapitation.

SAINT DENYS DE VIENNE (4ème s.)

Evêque de Vienne en Gaule, d’origine grecque si l’on en croit la tradition qui le situe au 2ème siècle. L’histoire atteste son existence et son ministère au 4ème s.

BIENHEUREUX ETIENNE GRELEWSKI (+ 1941)
Prêtre polonais du diocèse de Radom, il devint préfet des lycées de la ville en 1921 et son zèle apostolique attire sur lui l'attention de l'occupant nazi. Arrêté en même temps que Casimir, son frère prêtre, ils seront tous deux déportés à Dachau et il y meurt à la suite des mauvais traitements subis dans ce camp de concentration où son frère sera lui aussi exécuté en 1942, par pendaison.

BIENHEUREUX FORT GABRIELLI (+ 1040)
Il est surtout honoré dans sa patrie, à Gubbio en Italie. Solitaire dans les Apennins, il rejoignit ensuite le monastère de Fonte-Avellana. Son culte populaire fut approuvé par le pape Benoit XIV.

BIENHEUREUX HANS WAGNER (+ 1516)
ou Jean Wagner. Humble frère laïc ou “frère lai” au monastère des chartreux d’Ittingen près de Schaffouse en Suisse, il obtint du Pape l’autorisation de quitter Ittingen pour devenir solitaire dans la région de Lucerne où il passa les vingt-deux dernières années de sa vie, vénéré de tous.

SAINT HERMAS (+ 95)
dont l’apôtre saint Paul fait mention dans sa lettre aux Romains et dont la tradition lui attribua la rédaction de l’ouvrage du “Pasteur d’Hermas”, ce qui n’est pas confirmé, loin de là.

LE PROPHETE ISAIE
Les Eglises d’Orient fêtent aujourd’hui celui qui prophétisa la Passion du Christ, “le serviteur souffrant”, et la virginité de la Sainte Mère de Dieu, la toujours Vierge Marie. L’Eglise d’Occident le fête le 6 juillet.

SAINT JOSEPH DO-QUANG HIEN (+ 1840)
Martyr à Nam-Dinh au Vietnam. Religieux dominicain, il fut décapité dans cette persécution qui décima la communauté chrétienne de ce pays, évangélisée par les Pères dominicains.

SAINT NICOLAS ALBERGATI (+ 1443)
Ce fils doué, issu d’une grande famille de magistrats de Bologne suivit les traces paternelles en faisant son droit. Mais l’absolu le tenaille. Ses études terminées, c’est à la chartreuse qu’il entre. Ses dons trouvent à s’y employer : prieur de son couvent, visiteur de l’Ordre, archevêque de Bologne, cardinal. Lui qui cherchait la solitude du désert, trouve le service de Dieu au milieu de son siècle. Qu’à cela ne tienne. L’essentiel est de le servir en quelqu’endroit qu’il nous envoie. Nicolas accomplit plusieurs missions diplomatiques de conciliationentre le pape et l'empereur germanique, comme entre le pape et le roi de France. La Peste Noire ravage Bologne : Nicolas se dévoue pour ses concitoyens. Cela ne l’empêche pas de se faire le protecteur des humanistes. Voici qu’un concile général se réunit à Ferrare pour la réconciliation des Eglises d’Orient et d’Occident. Nicolas est chargé de le présider : ses qualités de négociateur seront fort utiles. C’est lui qui représente le pape pour recevoir à leur arrivée à Venise l’empereur et le patriarche de Constantinople. Il meurt à Sienne peu après la fin du concile de Ferrare-Florence ayant mené à bien sa mission qui ne lui survivra malheureusement pas.


SAINT NICOLAS DE MYRE

Les Eglises d’Orient et d’Occident font mémoire, en ce jour, de la translation de ses reliques à Bari en Italie, lieu qui devint ainsi, providentiellement, un pèlerinage commun de l’Unité vécue alors que ces Eglises sont encore séparées. Saint Nicolas est fêté en décembre.

SAINT NICOLAS DE VOUNAINE (10ème s.)
Martyr. Enrôlé dans l’armée de l’empereur Léon VI, il fut envoyé à Larissa en Grèce pour garder la ville et la région, souvent envahie par les incursions arabes qui pillaient, volaient et violaient. Ils réussirent à faire reculer l’armée commandée par saint Nicolas, les soldats chrétiens furent encerclés à Tirnovo et soumis à de nombreuses tortures avant d’en mourir. Saint Nicolas qui avait réussi à s’enfuir, fut rattrapé peu après et à son tour rendit témoignage au Christ, transpercé d’une lance.

SAINT PACOME (+ 346)

C’était un soldat qui se fit baptiser vers 313. Pour suivre pleinement le Christ, mais ne pouvant donner sa vie comme martyr, puisque les persécutions étaient terminées, il la donna en se consacrant à la solitude dans la Thébaïde en Egypte. Il créa la vie érémique reliée à une vie monastique. Ce Père du Désert, l’un des plus grands, rédigea la première Règle de vie monastique connue. Les Eglise d’Orient le fêtent au 15 mai, où nous en parlerons plus longuement.

BIENHEUREUX THOMAS PICKERING (1665)
Frère bénédictin de Downside en Angleterre, il resta fidèle à ses voeux religieux et à sa foi en l’Eglise catholique romaine jusqu’à la mort sanglante.

SAINT TUDI (6ème s.)

Plusieurs localités de Bretagne perpétue sa mémoire et le célèbrent encore, ce qui est la preuve qu’il a marqué son époque en Bretagne, même si sa vie ne nous est pratiquement pas connue. Il aurait été le disciple de saint Guénolé et le collaborateur de saint Corentin. Loctudy-29125

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