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Les saints du 10 mai

SAINT ADELPHE (+ 260)
ou Alfio en italien et de nombreux autres martyrs : les saints Philadelphe et Cyrin, les saintes Thècle et Justine, qui, par leur témoignage à Lentini en Sicile, méritèrent la couronne de gloire et un culte séculaire. On ne connaît que cette mémoire et seul le Seigneur connaît ce que fut leur existence.

SAINT CATALDE (7ème s.)
Evêque de Tarente. Moine irlandais, il dirigea pendant plusieurs années, une école monastique dans son pays. Parti en pèlerinage à Jérusalem comme tant d’autres à cette époque, il s’arrêta sur le chemin du retour pour convertir à la foi chrétienne la population de la région de Tarente, revenue au paganisme après avoir été, selon la tradition, convertie par saint Pierre lui-même.

SAINT COMGALL (6ème s.)

Moine écossais, il fonda sur la côte de l’Ulster le célèbre monastère de Bangor qui fut un centre de haute spiritualité jusqu’au temps des invasions danoises. Saint Bernard dans sa “vie de saint Malachie” n’hésite pas à considérer Bangor comme “une pépinière de saints qui a produit tant de fruits pour la gloire de Dieu.” Ce monastère connut jusqu’à trois mille moines qui lui étaient agrégés. C’est de cette école de sainteté que sortit saint Colomban. C’est aussi de Bangor que se répandit en Occident la pratique de la pénitence privée et de la confession fréquente.

SAINT GORDIEN (+ 362) ET SAINT EPIMAQUE (3ème s.)
Tous deux martyrs à Rome à des dates différentes, mais célébrés ensemble parce qu’ils furent ensevelis au même endroit.

SAINT GUILLAUME (+ 1193)
Moine anglais d’origine, il est fêté à Pontoise. Nous savons qu’il était honoré de l’amitié du roi de France Philippe-Auguste et que c’est dans le palais royal qu’il termina sa carrière terrestre.

SAINT HESYCHIUS (4ème s.)
Originaire de Cappadoce, il s’entretenait en son coeur avec Dieu, conformant ainsi sa vie à son nom en vivant l’hésychia. Il aurait été ermite sur le mont Maïon et martyr. Ce qui est attesté, c’est qu’à l’époque de l’empereur Constantin VI, en 781, ses reliques furent transférées du mont Maîon à Amasée.

SAINT ISIDORE LE LABOUREUR (+ 1170)
Lui et sa femme furent toute leur vie domestiques de ferme chez le seigneur Vergas dans la région de Madrid. Chaque dimanche, après la grand-messe dont il chantait la liturgie au lutrin, il passait sa journée en prière. Chaque jour, il prenait sur son sommeil, le temps d’aller à la messe avant de se rendre à son travail. Son maître voulut se rendre compte qu’il ne perdait pas ainsi des heures précieuses. Il vint un matin et, tandis qu’Isidore était en extase, il vit les boeufs continuant leur travail, comme s’ils étaient conduits par deux anges. C’est au roi Philippe III d’Espagne que l’on doit d’avoir un laboureur authentique dans le calendrier, car il avait été guéri par son intercession. Le 22 mars 1622, le pape Grégoire XV canonisait simultanément saints Ignace de Loyla, sainte Thérèse d’Avila, saint François Xavier, saint Philippe Néri et ...saint Isidore !

SAINT JEAN D’AVILA (+ 1529)

Ses parents étaient des juifs convertis. Il fut ordonné prêtre, après de brillantes études, à Alcala et il mit ses talents d’orateur et de théologien au service de l’Evangile. Il obtint ainsi de nombreuses conversions. Son ministère fut précieux à de grands saints comme sainte Thérèe d'Avila, saint Jean de Dieu et saint François Borgia. Son extraordinaire clairvoyance théologique le fit suspecter par l’Inquisition espagnole qui l’emprisonna. Selon la parole du pape Paul VI, “Il domina ces épreuves par une intense spiritualité.”

SAINT LAURENT (14ème s.)
Moine du Mont Athos, il quitta son monastère au moment de la querelle hésychaste et fonda un monastère dans la région de Volos en Grèce grâce à l’empereur Alexis III Comnène.

SAINT LEONARD (6ème s.)
Retiré dans la forêt de Marchenoir en Beauce, disciple de saint Mesmin de l’abbaye de Micy près d’Orléans. Il fut inhumé dans cette localité qui perpétue sa mémoire. Saint Léonard en Beauce-41370, où toute la région venait en pèlerinage auprès de ses reliques.

SAINT PALAIS (+ 384)
Neuvième évêque de Bourges. Une localité perpétue sa mémoire: Saint Palais-18110.

BIENHEUREUX PIERRE RENE ROGUE (+ 1796)
Il passa toute sa vie à Vannes en Bretagne. Etudiant au collège Saint Yves, puis au séminaire, il sera aumônier de la "Retraite des femmes". Admis dans la congrégation de la Mission, il est en même temps professeur de théologie et curé de paroisse. Malgré les interdictions de la Constitution civile du clergé, lors de la Révolution française, il continue son ministère dans la clandestinité. "Prêtre réfractaire", il est arrêté la veille de Noël 1795 alors qu'il porte l'Eucharistie en viatique à un malade. Condamné à mort, il est guillotiné deux jours plus tard en chantant un cantique qu'il avait composé. Le diocèse de Vannes le célèbre à la date de sa béatification.

SAINT SIMON LE ZELOTE (1er s.)
Apôtre du Seigneur, mentionné en saint Luc. 6. 15. Une tradition veut que ce soit chez lui qu’eurent lieu les noces de Cana (Jean 2). D’autres traditions, non confirmées, le font apôtre de l’Angleterre, de l’Egypte ou de la Perse, ou bien en Mésopotamie, où il aurait été porter l’Evangile avec saint Jude. Ce serait là que tous deux reçurent la couronne du martyre.

SAINT SIMON DE VLADIMIR (+ 1226)
Pasteur édifiant et miséricordieux, il était issu de la grande tradition monastique de la Laure des Grottes de Kiev avant d’être élevé à l’épiscopat à Vladimir. Après sa mort, son corps fut transféré à Kiev où il est encore vénéré.

SAINTE SOLANGE DE BOURGES (+ 880)
Martyre de la pureté. Une petite bergère d’une grande beauté. Une humble jeune fille qui refusa d’épouser le fils du comte de Poitiers. Elle voulait se consacrer pleinement à Dieu, le jeune comte voulait l’enlever de force. Il la prit sur son cheval mais la belle paysanne était forte. Elle se débattit tellement qu’au passage d’un ruisseau, elle l’y fit tomber avec elle. Il espéra que l’eau lui permettrait de mieux accomplir son forfait. Elle sortit pour s’enfuir, il la poursuivit et, de rage, l’ayant rattrapée, lui trancha la tête.

SAINT VILLEBAUD (+ 660)
ou Vulbas. Gouverneur de Franche-Comté et du pays de Gex au temps de Dagobert, il fut mis à mort par le maire du palais de Bourgogne, jaloux d’avoir été contrarié par son influence auprès des grands de ce royaume. La paroisse de Saint Vulbas fut un pèlerinage fréquenté jusqu’au 19ème siècle. Saint Vulbas-01150.

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