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Les saints du 20 mai

SAINT AMALBERT (7ème s.)
Formé par saint Ouen à l’école palatine, il avait toute sa confiance. Il vivait en donnant ses biens aux pauvres et, quand il mourut à vingt ans dans les bras de Clovis, de retour d’une expédition militaire, il avait rempli la course d’une longue vie au service de Dieu dans les tâches qui étaient les siennes.

BIENHEUREUX ARCHANGE TADINI (+ 1912)
Au moment de la révolution industrielle qui créait des conditions misérables chez les ouvriers du nord de l'Italie, l'abbé Tadini fonda des caisses mutuelles de secours pour les maladies, l'invalidité et la vieillesse. Il construisit même une filature où il épuise le patrimoine familial. Il crée une congrégation de religieuses qui sont des ouvrières dans les usines. Une révolution pour cette époque. Les soeurs, partageant la vie des jeunes ouvrières sont mieux à même de les aider à ivre leur dignité et leur vie spirituelle. Par toutes ses fondations, l'abbé Tadini fait ainsi comprendre que le travail peut aussi devenir un lieu où l'on peut se réaliser en tant qu'homme et en tant que chrétien.

SAINT ASTERE (+ 272)

Martyr à Edesse en Cilicie. Chargé de mettre à mort un chrétien, il se convertit à la vue du courage de celui-ci et voulut partager son martyre.

SAINT BAUDILLE (3ème s.)
ou Bauzille, Bauzély ou Baudelle. Originaire d’Orléans, il décida avec son épouse d’aller évangéliser la région de Nîmes et c’est là qu’il fut décapité pour avoir interrompu un sacrifice païen. Son culte se répandit très loin de Nîmes comme le montrent les 14 localités qui lui sont consacrées en France : Saint Bauzély-30730 - Saint Bauzille la Sylvie-34230 - Saint Baudelle-53100.

SAINT BERNARDIN DE SIENNE (+ 1444)
Il naît dans une famille noble près de Sienne en Italie. Orphelin, il est élevé par son oncle. Très doué il fait de savantes études. Très pieux, il appartient à une confrérie de prière. Sa charité trouve à s’exprimer pleinement au cours de l’épidémie de peste qui ravage la ville en 1400. Il a 20 ans et tel est son dévouement qu’on lui confie la direction provisoire de l’hôpital. Deux ans plus tard, il entre chez les franciscains, y devient prêtre et son prieur lui donne la charge de la prédication. Ce sera désormais sa vocation principale. Saint Bernardin parcourt toute l’Italie, prêchant sur les places publique car les églises sont trop petites. Parfois ce sont des milliers de personnes qui s’écrasent pour l’entendre et qui l’entendent, même sans micro, tant sa voix est forte. Il parle d’une manière concrète, directe, alerte, insistant sur la vie chrétienne et sur la primauté absolue du Christ. Vie mystique, vie morale et vie sociale sont, chez lui, inséparables. Il aura également un rôle important dans la transformation de l’ordre franciscain connue soue le nom de “réforme de l’observance”.

BIENHEUREUSE COLOMBE DE RIETI (+ 1501)

Religieuse du Tiers-Ordre de Saint Dominique. Elle apprit à lire l’alphabet et aussi les signes de Dieu chez les dominicaines de Rieti. Aussi, dès l’âge de douze ans, elle voulut les rejoindre. Ses parents malgré leur désir de la voir mariée, acceptèrent sa vocation, mais la gardèrent près d’eux pour le travail qu’elle accomplissait et qui les faisait vivre. Elle put enfin réaliser ce qu’elle attendait. Grande fut sa réputation de sainteté qu’augmentait celle de ses extases. Le Pape Alexandre VI, comme bien des évêques et des grands de son temps lui témoignèrent un vif intérêt.

SAINT DOVMONT (+ 1299)
Païen originaire de Lituanie, il s’en vint à Pskov en Russie pour y demander le baptême. Il fut choisi comme prince de la ville dix ans plus tard et se distingua par sa vie vertueuse et sa grande miséricorde envers les pauvres. Il observait pieusement la discipline de l’Eglise, nous souligne le synaxaire.

SAINT ETHELBERT (+ 793)
Roi d’Angleterre et martyr à Cardiff. Son assassin fit pénitence en découvrant la sainteté de sa victime.

SAINT ETIENNE (+ 1697)
Il naquit dans le Montenegro. Sa famille était pauvre mais vivait intensément la foi. Devenu moine et prêtre, il fut élevé à la charge d’higoumène au monastère de Moratcha. Les pillages des Turcs rendant la situation supportable, les moines partirent et saint Etienne se réfugia dans la montagne au milieu des bergers, puis il se vit offrir une propriété par la famille des Pipéri où il y reconstitua le monastère au fur et à mesure du retour des moines.

SAINTE LYDIE (1er s.)
Les Eglises d’Orient fête cette païenne qui professait la foi juive et qui fut convertie au Christ par saint Paul lors de son passage à Philippes en Macédoine. Elle l’accueillit avec ses compagnons Silas et Luc (Actes 16. 11 à 15). Elle dut mourir vers 50-55, puisque Paul écrivant aux chrétiens de Philippes ne la mentionne pas dans sa lettre.

SAINT NICETAS et SAINT JEAN (+ 11ème s.)
Deux frères épris de Dieu qui fondèrent, avec saint Joseph de Chio, le monastère de Néa-Moni à Chio en Grèce. Ils découvrirent dans la forêt où ils s’étaient retirés, une icône de la Mère de Dieu qu’ils ne purent déplacer, ce pourquoi ils construisirent une église à cet endroit. Ils connurent bien des vicissitudes de la part des empereurs comme de la part des pirates sarrasins, mais jamais ils ne désespérèrent.

SAINT OUTRILLE (+ 634)
Il avait passé sa jeunesse à la cour des rois de Bourgogne. Il refusa une épouse pour devenir prêtre à Lyon, puis évêque de Bourges où il se concilia l’estime de son peuple en chassant un seigneur malfaisant que saint Outrille força lui-même, une épée à la main, à déguerpir et pratiquer son brigandage ailleurs. Une localite se rappelle de cela : Saint Outrille-18310.

SAINT PROTAIS CHONG (+ 1839)
Martyr à Séoul en Corée. Cette même année, une persécution intense frappera la jeune Eglise coréenne qui verra plusieurs milliers de martyrs donner le témoignage de leur foi en Jésus-Christ.

SAINT THALLELAIOS (3ème s.)
Son père était, dit-on, évêque en Phénicie. Il apprit l’art médical et soignait les malades pauvres gratuitement, transformant même sa maison en hôpital quand il le fallait, ne faisant aucune différence entre les païens et les chrétiens. A la suite d’une dénonciation, il fut arrêté. Le juge le condamna d’abord à être pendu la tête en bas, attaché par des crochets dans ses chevilles percées. Devant sa résistance le juge ordonna d’autres tortures. Le saint fut cloué sur une planche, par les bras, les jambes et d’autres parties du corps, puis on lui versa du goudron brûlant. Il fut enfin décapité.

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