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Les saints du 22 mai

SAINTE RITA (+ 1456)
Le culte de sainte Rita est mieux attesté que sa vie. On peut cependant en reconstituer les grandes lignes. Née dans un petit village italien, elle fut l’enfant inespérée de la vieillesse. Toute jeune, elle veut se consacrer à Dieu contrairement au projet de ses parents. Elle se laisse marier à Fernandino, un homme violent dont elle a deux fils. Elle est une épouse et une mère sans reproche. Mais les querelles de clans sont féroces dans l’Italie du XVème s. Fernandino est assassiné après 18 ans de vie conjugale pendant lesquelles la douceur de Rita ont peu à peu converti à la paix et à la charité le mari brutal. C’est un déchirement pour Rita, mais plus encore lorsqu’elle voit que ses deux fils, pour venger leur père, sont prêts à assassiner à leur tour. Rita supplie Dieu de les rappeler à lui plutôt que de les laisser devenir assassins. Dieu exauça sa prière. Demeurée seule, Rita s’emploie à réconcilier les clans ennemis, pardonnant aux assassins, avant d’entrer chez les Augustines de Cascia. Elle y vivra une vie mystique intense et recevra les stigmates de la Passion du Christ. A sa mort, les miracles se multiplient sur son tombeau, faisant naître un culte populaire qui se répand rapidement. Sainte Rita a reçu le titre de “sainte des causes désespérées.”


SAINT AIGULF (+ 835)
ou saint Ay, Août, Ayeul ou même Au. Evêque de Bourges, nous ne connaissons de lui que ce qu’en écrit Théodule évêque d’Orléans. Tout d’abord ermite, “il s’appliqua comme évêque, à remplie tous les devoirs de ce sublime ministère avec la même ardeur et la même fidélité qu’il apportait au service de Dieu dans les exercices de la solitude”. Une localité proche d’Orléans s’est placée sous sa protection : Saint Ay-45130 et en Provence Saint-Aygulf-83600

SAINT ATTON (+ 1155)

Abbé bénédictin de l’abbaye de Vallombreuse. Il fut nommé évêque de Pistoie en Toscane où il se donna pleinement à son ministère pastoral pour la plus grande édification de ses fidèles diocésains.

SAINT BASILISQUE (3ème s.)
Martyr qui fut arrêté avec saint Europe et saint Cléonique pour leur foi chrétienne. Leur juge les fit transférés d’Amasée à Comane, chargés de lourdes chaînes et des sandales de fer clouées dans les pieds, comme des fers de chevaux. Devant leur courage à refuser d’offrir l’encens aux idôles, ils furent décapités.

SAINT BOETIEN et SAINT ALBEU (7ème s.)
Tous deux ermites irlandais, venus dans la région de Laon en France, avec saint Algis et saint Gobain. Saint Béotien fut assassiné par des barbares à qui il reprochait leur vices.

SAINT EMILE et SAINT VASTUS (3ème s.)
Martyrs africains. Les tortures les firent d’abord apostasier, mais ils se ressaisirent bientôt et moururent courageusement dans les tourments qui leur furent infligés. Saint Cyprien rapporte que saint Emile et son compagnon saint Vastus consommèrent leur martyre par le feu.

BIENHEUREUSE HUMILITE DE FLORENCE (+ 1340)
Elle était originaire de Faenza en Italie. Par obéissance envers ses parents et contre son gré, elle épousa Ugolotto. Au bout de quelques années, elle obtint de lui de se séparer pour vivre d’abord comme recluse près de Faenza puis s’en alla fonder à Florence un couvent affilié à Vallombreuse. C’est là qu’elle participa à la Passion du Christ en lui offrant ses souffrances et sa vie.

SAINT JEAN VLADIMIR (+ 1015)
Devenu roi de Dalmatie par la mort de son père, le jeune Jean-Vladimir se vit déclarer la guerre par le tsar de Bulgarie, Samuel, qui désirait s’emparer de ce petit royaume pour agrandir le sien. Saint Jean perdit la guerre et fut emmené prisonnier en pays bulgare. Chaque semaine, il recevait dans sa prison, la fille de Samuel qui, pour suivre l’Evangile, venait laver les pieds des captifs. La princesse ne tarda pas à s’éprendre du vertueux et charmant roi déchu. Elle voulut l’épouser et son père consentit au mariage, rendit la Dalmatie à son gendre et les deux jeunes époux y coulèrent quelques années de bonheur. Lorsque le tsar Samuel mourut, un aventurier bogomile assassina son successeur, prit le trône et voulut s’emparer de la Dalmatie. Sous couleur d’entente à nouer, il invita saint Jean à sa cour et comme celui-ci sortait de la chapelle où il avait longuement prié, il le fit massacrer par des sicaires. Saint Jean devint très populaire dans les Balkans. Des chansons de geste célébrèrent ses mérites et ses malheurs. L’Eglise bulgare le mit au nombre des martyrs.

SAINTE JULIE (7ème s.)

Patronne de la Corse, elle est l’une de ces jeunes carthaginoises qu’un marchand d’esclaves allait vendre en Gaule. Elle fut volée dans un port de Corse, comme une vulgaire marchandise, où le bateau relâchait. Elle demeura dans l’île, mais fidèle à sa foi, elle refusa de sacrifier aux divinités païennes. Pour cela, elle fut crucifiée. Mais d’autres récits l’accompagnent de belles légendes.

SAINT LAURENT NGON (+ 1862)
Martyr à An-Xa au Tonkin. Ce bon père de famille était paysan et refusa d’apostasier, voulant rester fidèle à Jésus-Christ.

SAINT LOUP (+ 640) Evêque de Limoges, illustre par sa piété et ses actions miraculeuses. Son biographe en a été tellement émerveillé qu’il n’a pu s’empêcher de les multiplier, au point qu’on ne sait plus lesquelles sont authentiques.

BIENHEUREUX MATTHIEU D’ARIMA (+ 1620)
Catéchiste martyr à Nagasaki au Japon lors de la grande persécution qui plongea l’Eglise catholique dans le silence des catacombes.

SAINT PAUL DU PELOPONESE (+ 1818)
Il était savetier à Patras en Grèce. Afin de pouvoir se divertir librement avec deux de ses amis de Tripolis, il quitta la foi chrétienne et fit semblant de devenir turc. Mais sa conscience blessée lui fit réaliser son péché et il partit pour le Mont-Athos au monastère de Saint Pantéleimon. Malgré les conseils de son père spirituel, il voulut offrir sa vie dans un martyre réparateur de ses fautes. Alors, il se rendit à Tripolis, confessa sa foi retrouvée et fut condamné à être décapité par trois coups de sabre.

SAINTE QUITTERIE (+ 127)
Fille d’un prince de la Galice espagnole, elle obtint la couronne du martyre à Aire-sur-l’Adour. Son culte est resté populaire en Espagne et dans le midi de la France où de nombreuses églises lui sont dédiées. Mais seule la légende nous dit sa personnalité.

SAINT ROMAIN (6ème s.)
Abbé, qui anima une communauté monastique dans l’Auxerrois et dont la réputation dépassa les murs du monastère : Saint Romain le Preux-89116.


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