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Les saints du 24 mai

SAINT DONATIEN et SAINT ROGATIEN (+ 288)
Martyrs à Nantes sous l’empereur Maximin. Donatien était baptisé et Rogatien n’était que catéchumène. Arrêtés comme chrétiens, ils furent soumis aux tortures du chevalet, passèrent leur dernière nuit à prier ensemble et eurent la tête tranchée au matin de leur vie et c'est ainsi qu'ils entrèrent dans la gloire céleste. Leur culte se répandit dans toute la vallée de la Loire, jusqu’à Orléans quand leurs reliques furent déplacées à cause des invasions normandes.

BIENHEUREUX JEAN DE PRADO (+ 1636)
Prêtre franciscain. Il tenta de restaurer la Mission du Maroc, mais arrêté quelques mois après son arrivée à Marrakech, il fut condamné au bûcher.

BIENHEUREUX LOUIS ZEPHYRIN MOREAU (+ 1901)
Evêque de Saint Hyacinthe au Québec, dont il fut l’un des pasteurs fidèles et dynamiques pour l’approfondissement de la foi dans un peuple croyant dont il encouragea la vie ecclésiale.

SAINT MAËL (5ème s.)
ou Malachie, un saint laïc honoré au pays de Galles car il fit l’édification de toute la région. Plusieurs localités bretonnes se sont placées sous sa protection : Maël-Carhaix-22340.

SAINT MELETIOS (+ 138)
Général de l’armée romaine, il était chrétien et sut en témoigner jusque devant l’empereur. Il fut pendu tandis que ses compagnons furent décapités et que leurs épouses furent aussi livrées à la torture et à la mort.

SAINT SYMEON LE STYLITE (+ 592)
Il naquit à Antioche dans une famille de parfurmeur. Dès son jeune âge, il donna des signes non équivoques de sa sainteté et, tout enfant, se fit déjà stylite, chantant continuellement les psaumes et priant sans cesse. Plus tard des disciples vinrent le rejoindre aussi bien de la région d’Antioche que de Géorgie où sa réputation était grande. Il remit paisiblement son âme à Dieu à l’âge de soixante-et-onze ans.

SAINT VINCENT DE LERINS (+ 450)

Vincent était originaire d’une bonne famille gauloise. Il fait de bonnes études tant profanes que théologiques. Mais les choses religieuses ne l’attirent guère. Il avouera lui-même n’être arrivé que fort tard “au port de la religion” après avoir été entraîné longtemps “dans le tourbillon amer et incohérent de la vie du monde.” En ce temps-là, Honorat avait fondé, dans une des îles de Lérins, au large de Cannes, une petite communauté qui devint l’abbaye de Lérins. C’est là que Dieu appelle Vincent, dans “ce lieu écarté (la petite île s’appelle aujourd’hui Saint-Honorat) et, dans ce lieu, la cellule d’un monastère.” Dans cette retraite, la culture acquise dans sa jeunesse trouvera à s’employer. Il rédigera plusieurs écrits : un recueil de morceaux choisis de saint Augustin et surtout, sous le pseudonyme de Peregrinus (l’étranger, le migrant), le “Commonitorium” ou aide-mémoire dont le but est de donner une règle sûre permettant “de distinguer la vraie foi catholique de l’erreur des hérésies.” Ce fut longtemps une des lectures des hommes d’Eglise dans l’Occident. Elle mériterait de l’être encore dans notre monde moderne.

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