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Les saints du 27 mai

SAINT AUGUSTIN DE CANTORBERY (+ 604)
Augustin était prieur du monastère de Saint-André du Mont Coelius, l’une des sept collines de Rome quand le pape saint Grégoire le Grand vint le soustraire à la paix du cloître. Le pape se souciait fort du salut des Anglo-Saxons, ces barbares païens qui avaient envahi le brumeux pays des Bretons et que ces Bretons refusaient d’évangéliser. Pour eux, ils étaient leurs occupants envahisseurs. Avec quarante compagnons, moines comme lui, saint Augustin est envoyé par le pape en Angleterre, avec une escale à Lérins, une à Paris et d’autres encore, car la route est longue de Rome à Cantorbery. La mission romaine reçoit l’appui d’Ethelbert, roi du Kent dont la femme est chrétienne. Il les installe à Cantorbery. La ferveur et l’éloquence des moines romains impressionnent le roi qui demande, à son tour, le baptême. Saint Augustin échoua par contre auprès des Celtes chrétiens du pays de Galles par manque de tact selon saint Bède le Vénérable. Lorsqu’il convoqua leurs évêques pour les amener à le reconnaître comme primat nommé par le pape et à adopter la liturgie romaine, il crut bon de rester sur son siège au lieu d’aller à leur rencontre. Les clercs bretons, irrités par l’ingérence de ces moines romains dans leur pays, repartirent sans rien céder. Saint Augustin continua d’opérer de nombreuses conversions chez les Anglais et fonda le siège de Cantorbery dont il devient l’évêque. Il se dépense alors pour asseoir la jeune Eglise d’Angleterre et multiplie les tentatives pour réconcilier les chrétiens bretons et anglais. Il y faudra cent ans.

SAINT BRUNON (+ 1045)
Evêque de Würzbourg et homme de confiance de l’empereur Henri III de Germanie, il fut l’un des principaux défenseurs de l’idée d’un empire chrétien. Il nous reste de lui un beau commentaire sur les psaumes.

SAINT EDMOND DUKE (+ 1590)
et ses trois compagnons martyrs Richard Hill, John Hogg et Richard Holiday. Prêtres catholiques, ils furent arrêtés et moururent pendus puis écartelés, martyrs de leur fidélité à l'Eglise catholique romaine.

SAINT EUTROPE (+ 469)

Converti par son épouse, il fut pressé par l’évêque de Marseille, après la mort de celle-ci, de se mettre au service de l’Eglise. Il continua de travailler de ses mains et s’acquitta avec ardeur de ses fonctions pastorales comme évêque d’Orange.

SAINT GAUBERT (+ 1079)

Prêtre en Basse-Auvergne, il se distingua par son souci d’aider les fidèles à trouver Dieu, lui qui était animé par la prière. C’est pourquoi d’ailleurs il fonda un monastère à Montsalvy avec l’appui du comte de Toulouse.

SAINT JEAN LE RUSSE (+ 1730)
Il naquit dans un village de Biélorussie. Officier dans l’armée du tsar, il fut fait prisonnier durant la guerre russo-turque de 1672. Capturé par les Tatares, il fut vendu à un Turc, officier de cavalerie, qui l’emmena avec lui en Cappadoce. Il voulut d’abord le faire abjurer, mais saint Jean résista, acceptant les coups de bâtons. Son humilité et son courage touchèrent l’officier qui cessa de le tyranniser, l’installa dans l’écurie où il dormait sur la paille au milieu des chevaux. Lorsque son maître sortait, il devait le suivre pieds nus et en guenille, été comme hiver. A la veille de sa mort, un prêtre lui fit parvenir la sainte Communion en cachant l’hostie dans une pomme. Saint Jean reçut ce viatique et s’endormit dans la paix du Seigneur.

SAINT JULES (+ 311)
Un de ces anciens soldats que l’empire romain installait aux frontières pour les faire intervenir en cas de danger. Il était chrétien, mais le juge ne voulut pas condamner cet honnête homme. “J’ai servi vingt six ans dans l’amée sans qu’on ait rien à me reprocher”. Malgré tout, il fut condamné à être décapité.

SAINT OLIVIER (+ 1040)

ou Libère. Rien n’est plus obscur que l’histoire de ce saint dont le culte, cependant, est très célèbre puisqu’il est l’un des patrons protecteurs d’Ancône en Italie. Les uns le font venir d’Arménie, d’autres en font un moine camaldule originaire de Dalmatie.

SAINT THERAPONTE (3ème s.)
Natif de Volokolamsk dans la province de Moscou, il ne put réaliser son idéal monastique qu’à quarante ans. Lors de son entrée dans le monastère du Lac-Blanc, il combla cette longue attente par une intense vie de prière et de mortification.


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