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Les saints du 28 mai

SAINT ANDRE LE FOU (9ème s.)
Esclave d’origine scythe, il vivait à Constantinople au service d’un dignitaire de la cour impériale. Après diverses péripéties, simulant la folie, son maître lui rendit la liberté. Il vécut ainsi, habillé d’un simple paillasson, buvant l’eau des flaques de la rue, appliquant à la lettre la parole de saint Paul :” Nous sommes fous à cause de Christ. “ (1 Cor. 4.10) Il supportait les jeux cruels des garnements et les vexations brutales des passants, jusqu’au jour de son décès. Les habitants du quartier découvrirent alors sa sainteté par les miracles qui entourèrent et suivirent sa mort.

SAINT BERNARD DE MENTHON (+ 1008)
Né au château de Menthon, sur les bords du lac d’Annecy, il entra chez les chanoines réguliers et fut ordonné prêtre. Soucieux du sort des pélerins qui devaient traverser les Alpes, il fit construire pour eux un hospice dans la haute montagne. Il est le patron des montagnards et des alpinistes.

SAINT CHERON (1er s.?)
On le dit romain de naissance et patricien. Il aurait quitté Rome au temps de l’empereur Vespasien. Il visita Marseille, puis Lyon et arriva à Chartres à l’époque de saint Denys. Il annonça Jésus-Christ et c’est au cours de ses déplacements évangélisateurs qu’il tombe dans une embuscade de voleurs et trouve ainsi la mort. La seule réalité assurée, c’est que cette région de l’Ile de France lui voua un culte tout particulier, sans doute au lieu même de sa mort : Saint Chéron-91530. Quant à son itinéraire, il est bien celui des courants évangélisateurs en Gaule au 3ème et 4ème siècle.

SAINT CRESCENT (5ème s.)
et ses compagnons, saint Dioscoride et saint Paul qui furent livrés aux flammes pour avoir prêché l’Evangile.

SAINT GERMAIN DE PARIS (+ 576)
Nous connaissons la vie de saint Germain par son ami saint Venance Fortunat, poète latin. Germain voit le jour près d’Autun. On raconte que sa mère ne le désirait pas et voulut se faire avorter. Elle n’y parvint pas et l’enfant vécut. Après des études à Avallon, il est, durant quinze ans, moine dans une petite communauté locale. C’est là que l’évêque d’Autun, Agrippin, vient le chercher pour en faire un prêtre : il y a tant à faire dans ce pays des Francs si peu évangélisés. On le voit un temps, abbé de Saint-Symphorien d’Autun, mais les moines ne sont pas enchantés de cet abbé qui donne leur pain aux pauvres. Le roi de Paris, Childebert, fils de Clovis et de sainte Clotilde, le découvre et se prend d’amitié pour lui. Voilà saint Germain évêque de Paris. Il s’y illustre par une série de guérisons miraculeuses ou non, par la libération systématique des prisonniers et des esclaves. Il fonde aussi l’abbaye de Sainte-Croix-Saint-Vincent qui deviendra Saint-Germain des Prés. Son action en faveur des parisiens ne s’arrêta pas avec sa mort.

SAINT GIZUR (+ 1117)
Il fit progresser la foi en Islande et y érigea la première cathédrale à Reykjavick.

BIENHEUREUX GUILLAUME D’ORANGE (+ 1070)
Prince de la famille d’Orange, il servit dans l’armée de Henri IV, empereur d’Allemagne. Lorsque l’empereur fut excommunié par Grégoire VII, il se retira à Côme en Italie et se fit ermite.

SAINTE HELICONIS (3ème s.)
Martyre à Thessalonique qui, refusant la liberté payée au prix de la perte de sa virginité, préféra mourir attachée au harnais d’un attelage de boeufs et traînée sur le sol, déchirée et torturée avant d’être décapitée.

SAINT IGNACE DE ROSTOV (+ 1288)
Evêque de Rostov Véliki, il fonda en 1262 le monastère de la Sainte Trinité pour former des missionnaires qui iraient prêcher l’Evangile chez les païens finnois de Carélie. Il réconcilia les princes russes en guerre continuelle et se montra un vrai père spirituel pour tous les fidèles.

BIENHEUREUX JEAN DE JESUS-MARIE (+ 1615)
Ce supérieur général des Carmes fut l’un des plus grand personnage de son siècle. Il naquit en Espagne dans la même ville que saint Dominique. Il fit de solides études scolastiques que sa mémoire et la pénétration de son esprit portèrent au plus haut point. Il composa de nombreux ouvrages théologiques. Le religieux fut humble, austère, patient, brûlant d’étendre le Royaume de Dieu. Ce pourquoi, il fut élu à la tête de son Ordre.

BIENHEUREUX LANFRANC (+ 1089)
Moine de l’abbaye du Bec-Hellouin dont il développa la célèbre école avant de devenir archevêque de Cantorbery.

BIENHEUREUSE MARGUERITE POLE (+ 1541)
Comtesse de Salisbury qui fut décapitée sous Henri VIII parce qu’elle préférait la fidélité à la foi de l’Eglise romaine que l’obéissance au roi qui rejetait son Eglise.

BIENHEUREUSE MARIE BARTHELEMY (+ 1577)
Elle était originaire de Florence. Très jeune, elle eut la charge de la vie familiale en raison de la mauvaise santé de sa mère. Elle le fit toujours gaiement, “comme un oiselet” dira son biographe. A dix-sept ans, elle perdit cette mère aimée. Son père envisagea de la marier, mais elle résista et refusa l’arrangement décidé par son père, ce qui la traumatisa nerveusement. Dès ce moment, elle fut prise de maux de tête, de spasmes et, pendant près de quarante ans, elle fut soignée d’une manière aberrante, non par des médecins, mais par des charlatans. Recouverte d’un emplâtre, elle souffrit au point qu’elle ajouta à son prénom de Marie, celui de saint Bartlémémy qui fut écorché vif par ses bourreaux. Elle demanda à entrer dans le Tiers-Ordre de Saint Dominique. Ces douloureuses années furent vécues dans la patience et la paix.

SAINT MITROS (+ 1794)
ou Dimitrios. Originaire du Péloponnèse, il renia la foi chrétienne à onze ans et, devenu musulman, il devint, avec le temps, un notable riche et considéré. Comme tant d’autres, il revint au Christ et retourna chez ses parents. Reconnu à quelque temps de là lors de son passage à Mystra, il fut jeté en prison, livré à des agas qui tentèrent, par leurs tortures, à le ramener à l’Islam. Ce fut en vain. Il fut décapité.

SAINTE RHIPSIME (+ 290)

Tout n’est pas de l’invention dans cette merveilleuse légende qui fait de sainte Rhipsimé et de ses compagnes une des saintes nationales de l’Arménie chrétienne. Elle était arménienne et l’empereur Dioclétien la trouva fort belle ainsi que ses compagnes qui s’étaient consacrées au Christ. L’empereur voulut aussitôt l’épouser, pour employer un euphémisme. Elles réussirent à s’échapper et à retourner dans leur pays. Le roi Tiridate, qui était encore païen, les remarqua aussi et refusa la demande impériale de faire revenir ces vierges à la cour impériale romaine. A son tour, Tiridate voulut aussi “épouser “ Rhipsimé qui refusa comme elle l’avait fait pour Dioclétien. Tiridate la fit brûler vive avec toutes ses compagnes. Leurs reliques sont vénérées près de Vacharchabad, Etchmiadzin, où se trouvent le patriarcat de l’Eglise apostolique arménienne.

SAINT RIGOMER (5ème s.)

Evêque de Meaux dont les reliques demeurèrent dans la cathédrale jusqu’aux guerres de Religion au 16èe siècle. Les historiens de son époque mentionnent la vigueur épiscopale qu’il déploya contre les ennemis de l’Eglise.

SAINT THOMAS FORDE (1558)
et deux autres prêtres anglais, saint Jean Shert et Robert Johnson qui, sous prétexte de conspiration contre la reine Elisabeth I, furent torturés et pendus tous les trois le même jour par fidélité à l’Eglise romaine.

SAINT ZACHARIE (+ 1082)

Prêtre de Prousse en Bithynie, il fut d’abord un ivrogne. Et; dans cette ivresse, il abandonna le Christ pour l’Islam sans abandonner sa conduite déréglée. Rien ne le fit changer d’avis sur la boisson, mais il revint à la foi de son enfance. Arrêté, il connut des tortures cruelles, dont celle du casque d’airain incandescent dont on lui couvrit la tête. Il fut conduit devant sa résidence et eut la tête tranchée. Il avait trente-huit ans.

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