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Les saints du 29 mai

SAINT ALEXANDRE (+ 326)
Archevêque d’Alexandrie, il était plein de miséricorde pour recevoir les “lapsi” ceux qui étaient tombés devant les tortures, avaient quitté l’Eglise et voulaient y revenir une fois la paix revenue. Il refusa les intégrismes soutenus par l’évêque Mélèce de Lycopolis, connut les débuts de l’hérésie arienne où le même évêque soutenait Arius. Saint Alexandre rencontra ainsi bien des difficultés tant devint grande l’extension de l’hérésie, grâce aux chansons populaires qui la traduisaient. Il put voir le concile oecuménique de Nicée et eut la joie d’être soutenu par saint Athanase.

SAINT ANDRE DE CHIO (+ 1465)
Jeune chrétien, venu en pèlerinage à Constantinople, il est accusé d’avoir abandonné la religion musulmane par un apostat originaire d’Egypte et jaloux de lui. Jeté en prison, il fut horriblement flagellé et déchiré par des ongles de fer durant les premiers jours. Il maintint ses affirmations “Je n’ai jamais été musulman, je suis chrétien.” On lui brisa alors les articulation et on découpa dans son corps des lambeaux de chair. Chaque soir, on le soignait afin de continuer les sévices le lendemain. Enfin, il fut décapité. Il n’avait que vingt-sept ans à l’époque où, en Europe, Charles d’Orléans chante poétiquement l’amour et la jeunesse...

BIENHEUREUX AYMARD (+ 1242)

Un inquisiteur que les Albigeois massacrèrent en Avignon.

SAINT CONON (+ 275)
Martyr à Icônium, ville d’Asie Mineure sur la côte méditerranéenne. Son fils de douze ans, arrêté avec lui, témoignage d’un même courage pour persévérer dans la foi au Christ. Ils connurent l’un et l’autre l’huile bouillante répandue sur leurs membres, puis la suspension au chevalet et enfin, les mains écrasées à coups de maillet de bois, ils rendirent l’esprit.

SAINT GERARD DE BROU (+ 958)
Evêque de Mâcon en Bourgogne. Nous avons sa souscription au concile de Chalon-sur-Saône et l’histoire nous dit qu’il connut bien des difficultés avec les seigneurs bourguignons pour défendre les intérêts de l’Eglise. Devant tant de contrariétés, il se retira à Brou dans la solitude et fonda ainsi cette localité désormais célèbre.

BIENHEUREUSE GERALDINE (+ 1240)
Elle avait épousé à contrecoeur un bon chrétien qui lui aussi se mariait contre son gré. Après quelques années de vie commune heureuse, ils décidèrent d’un commun accord de se séparer pour entrer, lui, chez les camaldules de Saint-Savin à Pise en Toscane et elle, pour devenir tertiaire du même ordre, vivant en ermite dans une cellule extérieure de l’abbaye, proche de Dieu et non loin de son époux en s’unissant ainsi à sa vie contemplative dans la prière.

SAINT JEAN, FOL EN CHRIST (+ 1494)
à Oustioug en Russie. Après la mort de son père, sa mère devint moniale puis higoumène au monastère d’Ostioug . Elle essaya de calmer son jeune garçon qui voulait mener l’ascèse extrême de la folie. Elle dut y renoncer, l’abandonnant à la volonté de Dieu. Jean se faisait passer pour fou durant la journée par diverses excentricités dont celle d’être à moitié nu hiver comme été et de vivre sur un tas de fumier. Mais le soir et la nuit, il priait calmement devant la cathédrale d’Oustioug. A l’âge de dix-huit, il quitta la folie des hommes et rejoignit l’éternelle Sagesse de Dieu.

BIENHEUREUX JOSEPH GERARD (+ 1914)
Prêtre des Oblats de Marie-Immaculée, il évangélisa d’abord les Cafres puis le pays des Basuthos en Afrique Australe.

SAINT MAXIMIN DE TREVES (4ème s.)
Originaire d’Aquitaine, Maximin se rendit à Trèves, alors capitale de l’empire d’Occident. Vers 325, il en devint l’évêque et lutte contre l’hérésie arienne qui a atteint une grande partie de l’Eglise. En 336, il accueille saint Athanase d’Alexandrie, exilé par l’empereur arien de Constantinople. Il convainc les empereurs d’Occident de soutenir le catholicisme. Il est salué par saint Jérôme comme “l’un des évêques les plus courageux de son temps".

SAINT ORTAIRE (6ème s.)
Abbé de l’abbaye de Landelle, dans le diocèse de Bayeux, il évangélisa la région et chanta la gloire de Dieu au point qu’on le célèbre encore dans les litanies locales.

BIENHEUREUX RAYMOND SCRIPTOR (+ 1242)
Chanoine de Toulouse, martyr avec trois religieux dominicains. Ils étaient les inquisiteurs de la foi dans le comté de Toulouse. Trahis par les habitants, ils furent saisis par les Albigeois alors qu’ils étaient dans le château d’Avignonnet, et tués à coup de hâches et de lances, en chantant le “Te Deum” d’action de grâces.

SAINT SISINNIUS (+ 397)
et ses compagnons martyrs, saint Martory et saint Alexandre qui furent poursuivis par des païens dans une forêt des Alpes tyroliennes où ils furent mis à mort pour le nom du Christ. Le christianisme avait été proclamé religion d’Etat depuis près de cinquante ans, ce qui n’empêchait pas des exactions contre eux de la part des païens et certains fonctionnaires fermaient les yeux d’une manière complice. Ces martyrs avaient été envoyés par l’évêque de Trente pour évangéliser la région. Les notables du pays les accablèrent de vexations, saccagèrent l’église qu’ils construisaient, ouvrirent le crâne de Sisinnius avec une corne, transpercèrent la poitrine de Martory à coup de bâtons pointus et promenèrent Alexandre avec une cloche de vache au cou avant de le jeter vivant dans le brasier où brûlaient déjà les corps de ses deux compagnons.

SAINTE THEODOSIE (+ 307)
Originaire de Tyr, elle aidait les prisonniers qui avaient confessé le Nom du Christ et attendaient enchaînés de comparaître devant le tribunal. Elle fut arrêtée à son tour, torturée puis jetée à la mer. Tous ceux qu’elle avait soutenus furent condamner aux implacables mines de cuivre de Phaeno, un long et douloureux martyre.

SAINTE URSULE LEDOCHOWSKA (+ 1939)
Elle connut une Europe déchirée par les guerres et les frontières. Elle naquit en Autriche et fit ses études chez les Ursulines de Cracovie. Elle fonde à Pniewy près de Poznan, quelques années plus tard, une nouvelle congrégation religieuse, les “Ursulines du Coeur de Jésus” pour rayonner l’Evangile. A 42 ans, elle part à Saint-Petersbourg pour y exercer son apostolat. En 1914, obligée de quitter la Russie, elle continue en Scandinavie et elle est appelée à Rome par le pape pour y établir sa congrégation. C’est dans la Ville éternelle qu’elle conclut son existence terrestre.

SAINT VIATRE (6ème s.)
ou Viator. Confesseur, vénéré en Sologne, dans la localité qui porte son nom. On ne sait de lui rien de plus, mais donner son nom à une localité c’est déjà un témoignage. Saint Viâtre-41210.

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