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Les saints du 10 juin

SAINT ASTERE (+ 362)
Evêque de Petra en Arabie, il participa au concile de Sardique. Ayant écrit sur les intrigues des opposants à saint Athanase, il fut exilé en Lybie par l'empereur Constantin II. Revenu dans son diocèse sous Julien d'Apostat, il participa au concile d'Alexandrie et aida l'Eglise d'Antioche à suivre la vraie foi.

SAINT BARDON (+ 1051)
Archevêque de Mayence, il vivait dans une telle austérité que le Pape Léon IX, passant par là, lui recommanda de mieux veiller à sa santé pour le bien de l’Eglise. Ce qu’il fit par obéissance.

BIENHEUREUX CENSURE (6ème s.)
Evêque d’Auxerre pendant plus de trente ans, on dit de lui qu’il était vigilant comme un bon berger.

SAINT EBREMOND (+ 720)
Fonctionnaire au service du roi Clovis II, il fut un époux attentif. D’accord avec son épouse, il se retira de la vie de la cour du roi, fonda le monastère de Fontenay-le-Louvet près de Sées et fut, durant quelque temps, abbé du monastère de Montmerrey dans le même diocèse. Son renom de sainteté s’étendit à ce point qu’une localité de la région de Creil en Beauvaisis s’est mise sous son patronage : Saint Ebremond de Bonfossé-61750.

BIENHEUREUX EDOUARD POPPE (+ 1924)
Le fils d'un boulanger de Temse dans les Flandres fut un apôtre du Sacré-Coeur, se livrant totalement à l'amour de Dieu dans son ministère de prêtre diocésain. Il eut des méthodes pastorales qui étaient, à l'époque, d'avant-garde pour son temps.

BIENHEUREUX HENRI DE TREVISE (+ 1315)

Il ne savait ni lire ni écrire, mais il fréquentait quotidiennement la Sainte Messe et priait longuement la Parole de Dieu. Petit et contrefait, il subissait avec patience les moqueries. Bûcheron peu fortuné, il donnait son salaire aux pauvres et aux mendiants. Les miracles accompagnèrent sa vie.

SAINT JEAN DE TOBOLSK (+ 1715)

Originaire de Tchernigov, il fit de solides études à l’Académie théologique de Kiev, puis il y fut professeur. Il publia plusieurs ouvrages où il révéla son don d’écrivain. Lors de l’invasion turque dans la Petite Russie, il fut délégué pour demander aide et secours au tsar. Au retour, (1677) devenu higoumène du monastère des Grottes, il développa ses dons multiples au service de l’Eglise pendant vingt ans. Sacré évêque de Tchernigov en 1697, il y fonda le premier séminaire de la Russie. Nommé métropolite de Tobolsk, immense diocèse de Sibérie, il mit en oeuvre l’évangélisation des nombreuses tribus encore païennes et en même temps organisa la mission de Pékin. Son zèle et sa vie ascétique donnèrent un grand dynamisme à son diocèse.

SAINT LANDRY (+ 656)
Evêque de Paris et fondateur de l’Hôtel-Dieu. Avant son élection épiscopale, il fut peut-être fonctionnaire à la chancellerie du roi Clovis II, vers 640. Selon la tradition, il vendit ses meubles et même des vases sacrés en surnombre, pour secourir les pauvres lors d’une famine. Les Archives nationales de France conservent sa signature originale au bas de l’acte de confirmation royale d’un privilège qu’il avait accordé aux moines de Cluny. Son tombeau était un lieu de pèlerinage à Saint Germain l’Auxerrois.

PLUSIEURS MARTYRS ATHONITES (+ 1823)
Lors de l’insurrection grecque contre le joug ottoman, les représailles ne tardèrent pas à prendre le caractère d’une implacable persécution religieuse. Les troupes turques envahirent le Mont-Athos où une partie de la population s’était réfugiée. Le pacha de Thessalonique, fils de prêtre, était un chrétien apostat. Il envahit la Sainte Montagne et ses soldats se livrèrent à des pillages sans précédent, s’installant dans tous les monastères, emprisonnant les moines à Thessalonique et leur faisant endurer de lourdes chaînes au cou, des étaux aux pieds, battus quotidiennement et sans eau, pour les faire apostasier. Un seul renia sa foi. Quatre-vingt deux reçurent la couronne du martyre dans des circonstances parfois affreuses. L’évêque de Kitros fut conduit sur la place publique et découpé en morceaux devant la foule; le prêtre Jean eut les mains et les pieds coupés puis aveuglé. D’autres furent pendus.

SAINT MAURIN (?)
Le propre du diocèse de Cologne rappelle l’épisode suivant. Quand on voulut construire une nouvelle église pour remplacer celle dédiée à saint Pantaléon, on découvrit une tombe avec cette inscription :"Ici reposent les ossements de saint Maurin, abbé, d’heureuse mémoire qui souffrit le martyre dans l’enceinte de cette église le 10 du mois de juin." Lors de son ouverture, on trouva en effet sur ses restes des traces de mort violente.

SAINT MAXIME (4ème s.)
Evêque de Naples, puni d’exil par l’empereur, à cause de son attachement à la foi de Nicée et de son refus d’adhérer au symbole hérétique d’Arius.

SAINTE OLIVE (9ème s.)
ou Olivia. La légende dit qu’elle était une petite chrétienne de Palerme en Sicile et qu’à treize ans, elle fut prise par des pirates et emmenée à Tunis. Quand ils apprirent qu’elle était de sang royal, ils l’épargnèrent, la laissant dans un forêt pour que ce soient les bêtes sauvages qui la tuent. Elles la protégèrent et le gouverneur la ramena dans sa prison, la soumit à de dures tortures et pour s’en débarrasser, il n’eut d’autres solutions que de la faire décapiter. Chose étonnante, la légende ajoute qu’il y eut à Tunis une "mosquée d’Olive".


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