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Les saints du 14 juin

SAINT CYRILLE DE GORTYNE (+ 303)
en Crète. Il fut évêque pendant vingt-cinq ans et confessa sans crainte sa foi au Christ lorsqu’il fut arrêté et décapité.

SAINTE DIGNE (+ 852)
Vierge en Espagne, et les saints Anastase et Félix, qui rendirent le témoignage de la foi en la divinité du Christ, face à l’Islam.

LE PROPHETE ELISEE (9ème av. JC)
Disciple et successeur du Prophète Elie, il exerça son ministère dans le Royaume du Nord, revendiquant avec courage la fidélité au Dieu unique d’Israël, face aux cultes païens de Baal et d’Astarté qui se répandaient depuis la scission du Peuple de Dieu en un royaume de Juda et un royaume d’Israël.

SAINT EUSPICE (5ème s.)
Vénéré à Paris. Il avait fondé l’abbaye de Micy-Saint Mesmin près d’Orléans où Clovis lui avait donné des terres.

SAINT METHODE (+ 847)

Ce futur patriarche de Constantinople est né à Syracuse en Sicile et se rendit à Constantinople pour y parfaire ses études. Il voulait faire brillante carrière, mais la rencontre avec un moine lui fit préférer la perfection monastique. Comme il était un intellectuel, on lui confia la charge de copiste. C’était l’époque de la persécution iconoclaste.Il prit la défense du culte des saintes images, et, pour cette raison, il dut s’enfuir et se réfugier à Rome auprès du Pape. Mais le pape le renvoie à Constantinople soutenir les partisans des Images, les icônes. Méthode est arrêté, flagellé et enfermé durant 9 ans dans un étroit cachot. Libéré à la mort de l’empereur, il est cependant mis en liberté surveillée car le nouvel empereur craint son esprit d’indépendance. Devenu patriarche de Constantinople, il fait triompher les Images, cherchant à ramener la paix dans l’Eglise, indulgent envers ceux qui ont failli durant la persécution. Des moines intransigeants l’accusent. Malgré cela, il restera conciliateur jusqu’à sa mort.

SAINT MTISLAV (+ 1180)
Petit fils du prince Vladimir Monomaque, il n’avait qu’un souhait : celui de mourir pour la terre russe. Comme il préférait Dieu, aucune cité ne l’accepta pour prince. Il mourut jeune d’une grave maladie et fut inhumée à Sainte Sophie de Novgorod où ses reliques sont toujours vénérées.

SAINT NIPHON (+ 1411)
Né en Epire (Grèce), il fut confié au monastère de son oncle alors qu’il n’avait que 10 ans. Il s’initia à la vie monastique et s’en vint à l’Athos, poussé par le désir de l’hésychia. Devenu prêtre, il desservait l’église du Sauveur, mais préférait sa solitude, installé dans une grotte sur la falaise.

BIENHEUREUX RICHARD DE VERDUN (+ 1046)
Il était originaire de Reims et c’est là qu’il fit ses études sous la direction de Gerbert qui était un des plus grands professeurs de cette époque. Devenu chanoine de la cathédrale, il se tint à l’écart des intrigues des gens d’Eglise de son temps. Sur les conseils de saint Odilon de Cluny, il se fit bénédictin au monastère de Saint Vanne de Verdun. Il y sera 42 ans abbé et ce grand bâtisseur le dota d’une très riche bibliothèque en même temps qu’il y développait une vie spirituelle intense. Il fut l’un des grands réformateurs de son époque et instaura dans sa région la Trêve de Dieu d’origine clunisienne. Il lutta pour que les évêques deviennent indépendants de l’empereur, d’autant que Verdun était une ville impériale. Ce grand actif passera les dernières années de sa vie dans le silence et la prière.

SAINT VALERE et SAINT RUFIN (+ 287)
Ils étaient à la tête des greniers impériaux dans une région de production céréalière, dans l’Aisne. Grâce aux relations que cela leur permettait, ils évangélisèrent les voyageurs et les fonctionnaires qui venaient s’approvisionner chez eux. Leur chef hiérarchique l’apprit, les dénonça et ils furent noyés dans la Vesle. Les chrétiens en retirèrent leur corps et l’ensevelirent.


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