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Les saints du 19 juin

SAINT BARLAAM (+ 1462)
Fils de boïards de Novgorod en Russie et placé à la tête de cette ville, il renonça à cette charge pour se retirer dans ses terres, à Viajsk, afin d’y vivre sa foi évangélique. Puis, il fonda un monastère non loin de là, accomplissant toutes les exigences de la vie monastique et servant ses frères tel le plus humble des serviteurs.

SAINT DIE DE NEVERS (+ 679)
ou Dieudonné ou Didier. Evêque de Nevers, il n’y resta que trois années et l’on trouve sa souscription au concile de Sens (657) avec saint Ouen, saint Eloi et saint Faron. Attiré par la vie religieuse, il fonda dans les Vosges un monastère sous la Règle de saint Colomban. "Les religieux affluaient de toutes part et bientôt le monastère ne put les contenir." (P. Guérin) A proximité, se forma plus tard la cité qui prit son nom.

SAINT GERVAIS et SAINT PROTAIS (2ème s.)
On ne sait d’eux que le fait que saint Ambroise, évêque de Milan, les retrouva, en 386, enterrés côte à côte. Saint Ambroise affirma qu’ils avaient été martyrs par fidélité à leur baptême. Il ajoutait même "Ils sont d’une taille prodigieuse, tels qu’on l’était dans les temps anciens." Leur culte gagna la Gaule où un grand nombre d’églises leur furent consacrées.

BIENHEUREUX HILDEGRIN (+ 827)
Evêque de Chalons sur Marne, actuellement Châlons en Champagne, qui fut d’abord évêque de Munster en Allemagne.

SAINT INNOCENT (+ 543)
Il fut évêque du Mans, ville dont il était originaire. Son zèle et sa piété en firent un grand évêque et un saint vénéré dès le jour de sa mort.

SAINT JOB DE MOSCOU (+ 1607)
Né près de Tver, en Russie, il se fit moine très jeune et devint higoumène du monastère de Novospassky à Moscou, prenant part aux conciles de l’Eglise en particulier celui de 1580 qui statua sur les possessions monastiques. Evêque de Kolomna, puis de Rostov, cinq ans plus tard et enfin métropolite de Moscou. Il fut élu patriarche avec le consentement du patriarche de Constantinople qui l’intronisa le 26 janvier 1589 à Moscou. Il organisa l’Eglise et l’enseignement, corrigea les livres liturgiques et fonda plusieurs monastères. Il donna son appui à Boris Godounov et, pour cette raison, fut exilé lors de la prise de pouvoir du faux-Dimitri. Il prépara sa succession en accordant sa bénédiction pour l’évêque Hermogène devienne patriarche. Il se retira au monastère de Staritza et remit son âme à Dieu.

SAINT JUDE (1ère s.)
Les Eglises d’Orient font aujourd’hui mémoire du saint Apôtre, frère de Jacques, José et Simon, cousin du Seigneur. La tradition veut qu’il ait évangélisé l’Arménie, ce qui est probable. Nous avons de lui une épître où il se fonde "sur la vraie foi transmise une fois pour toute" par les apôtres.

SAINTE JULIENNE FALCONIERI (+ 1341)
Elle était de Florence. Grande était sa piété dès sa jeunesse. Dès qu’elle le put elle demanda à saint Philippe Beniti de la recevoir comme vierge consacrée. C’est ainsi qu’avec lui elle fonda la branche féminine des Servites de Marie sous le nom de "Mantellate". Elle mena une vie de pénitence et de mortification.

BIENHEUREUSE MICHELINE MITELLI (+ 1356)
A douze ans, elle est l’épouse d’un duc italien, régnant à Rimini, Malatesta. A vingt ans, elle est veuve. Quelque temps après, elle perd son unique enfant et décide de devenir tertiaire franciscaine. Elle distribue ses biens aux pauvres, mendiant désormais son pain, recherchant d’être méprisée à l’exemple de son Sauveur. Ce qui ne manqua pas d’arriver. Sa belle-famille la fait enfermer dans une tour de son ancien château, les fers aux pieds, sous prétexte qu’elle est devenue folle et que c’était le seul moyen de la guérir. Mais elle n’y resta pas longtemps, ses gardiens ne voulant pas devenir les bourreaux d’une jeune femme si charmante et si bonne. Ils la libérèrent, racontant qu’elle avait été libérée par un ange, comme saint Pierre dans les Actes des Apôtres. La population de Pesaro prit alors parti pour elle. Le duc de Rimini, qui s’était fait beaucoup d’ennemis dans la population, ne voulut pas s’en faire davantage et il feignit de croire à l’histoire de l’ange et la laissa libre de se sanctifier à sa guise. Cela dura trente années. Au retour d’un pèlerinage en Terre Sainte, épuisée, elle partit pour le ciel.

BIENHEUREUX ODON (+ 1113)
abbé de Saint Martin de Tournai, puis évêque de Cambrai. Natif d’Orléans, on sait de sa jeunesse qu’il fut attiré par l’étude des sciences et de la philosophie qu’il enseigna à Toul puis à Tournai dont il était devenur chanoine. Il préférait Platon, jusqu’au jour où il se mit à lire le traité ‘du libre arbitre" de saint Augustin. Ce fut sa conversion et, avec plusieurs de ses élèves, il prit l’habit de chanoine régulier. Et c’est à cause de cela qu’il fut élu évêque de Cambrai où il se donna pendant huit ans au service de ses fidèles.

SAINT PAISSIOS (+ 1722)
Une vie toute simple. Né à Bansko en Bulgarie, il se fait moine très jeune au Mont-Athos, au monastère de Chilandar. Il rédigea l’histoire des rois et des saints de Bulgarie, contribuant ainsi à soutenir le peuple bulgare dans la foi orthodoxe. Il s’endormit en paix et des miracles s’accomplirent sur ses reliques.

SAINT ROMUALD (+ 1027)
Ce jeune homme plein d’avenir de la noblesse de Ravenne assiste à 20 ans au meurtre d’un de ses parents. Bouleversé, il se fait moine au monastère bénédictin de Saint-Apollinaire in Classe. Ne trouvant pas au monastère l’austérité parfaite que recherche sa soif d’absolu, il le quitte au bout de trois ans et se fait ermite, pérégrinant dans la lagune vénitienne. En, 978, avec quelques compagnons, il part pour le monastère de Saint Michel de Cuxa dans les Pyrénées où il vit en ermite une dizaine d’années. Lorsqu’il décide de regagner Ravenne pour des raisons familiales, sa réputation de sainteté est si bien établie que des paysans pyrénéens tentent de l’assassiner pour garder au moins ses reliques. Romuald parcourt alors l’Italie, ramenant nombre d’ermites à une vie régulière en adaptant la Règle de Saint Benoit aux exigences de la vie solitaire. Sa rigueur, effrayante parfois, est à la mesure de sa soif d’absolu toujours plus délirante. Vers 1012, un grand seigneur lui fait don d’un domaine à Camaldoli en Toscane, dont il fera le premier ermitage des Camaldules. Troublé dans sa solitude par de nombreux visiteurs, il se retire dans un monastère isolé où il mourra. Saint Pierre Damien, l’un de ses plus illustres disciples, écrira sa vie.

BIENHEUREUX THOMAS WOODHOUSE (+ 1573)
Pendant la persécution déclenchée, en 1561, par la reine d’Angleterre, Elisabeth Ière, le bienheureux Thomas est arrêté pour avoir célébré la messe romaine. Il restera en prison durant douze années, exhortant par écrit la reine à revenir à la foi catholique. Il est alors condamné et pendu.

SAINT URSICIN (2ème s.)
Médecin de Ravenne, condamné à mort durant la persécution de Néron. Il était sur le point d’apostasier quand les encouragements de Saint Vital de Ravenne l’invitèrent à donner le témoignage suprême de sa foi.

SAINT ZOSIME (1er s.)
Soldat der l’armée romaine, stationnée en Pisidie, sous le règne de Trajan. Devenu chrétien, il renonça à la carrière des armes pour ne pas avoir à sacrifier aux idoles. Arrêté, il subit les pires outrages, étendu sur un lit de fer que l’on porta progressivement à incandescence. La tradition rappporte qu’ensuite on lui cloua des sandales dans les pieds et qu’ainsi on le traîna attaché derrière une monture et enfin, décapité, il remporta la couronne de gloire du martyre.


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