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Les saints du 25 juin

SAINT ANTIDE (5ème s.)
Née dans une famille romaine de la Séquanaise en Gaule, il entra dans le clergé de la cathédrale de Saint Etienne avant de devenir évêque de Besançon. Il connut l’invasion des Vandales ariens dirigés par le général Crocus qui fit arrêter saint Antide, trahi par certains de ses fidèles. Il fut dépouillé de ses vêtements religieux, battu cruellement puis décapité.

SAINTE ELEONORE (+ 1291)

Fille du comte de Provence et belle-soeur de saint Louis, elle épousa très jeune le roi d’Angleterre, Henri III dont le long règne fut des plus mouvementés. Elle se mêla de politique, ce qui ne fut pas heureux. A la mort du roi son époux, elle se fit bénédictine et vécut dès lors en paix dans son couvent.

SAINTE FEBRONIE (4ème s.)
Martyre en Syrie. Elle s’était donnée au Seigneur et ne voulut jamais revenir sur cette décision, malgré les souffrances qu’elle dut endurer alors qu’elle était encore toute jeune. Plusieurs fois durant les tortures, on la fit revenir à elle pour que les supplices puissent continuer. La foule elle-même demanda plusieurs fois qu’on les cesse. On lui coupa les seins, les mains et les pieds et elle fut enfin décapitée. Elle est très vénérée dans les Eglises d’Orient.

SAINT GEORGES D’ATTALIA (+ 1823)
Capturé par l’aga de la région, il se convertit à l’Islam et l’aga le maria à sa propre fille. Mais il voulut revenir à la foi de sa famille. Après plusieurs années, il s’enfuit sous le prétexte de se rendre en pèlerinage à La Mecque. Il s’installa à Krinée et se maria avec une jeune chrétienne. Lors de la Révolution grecque, le pacha reconnut Georges, lui reprocha d’avoir abandonné sa fille. Quand il entendit qu’il était désormais chrétien, il le fit emprisonner, le soumit à la torture en lui versant de l’huile bouillante sur le corps, puis il le fit pendre. Des chrétiens en cachette avaient pu faire parvenir à saint Georges le Corps et le Sang du Christ.

SAINT GOHARD (+ 843)
Evêque de Nantes, il fut massacré avec beaucoup de habitants de la ville lors de l’invasion des Normands qui avaient remonté la Loire.

SAINT GUILLAUME (+ 1142)
Après un pèlerinage à Compostelle, il se retira dans la solitude en Campanie où des disciples le rejoignirent. Ils reçurent une règle orale qui est à l’origine de celle de la congrégation bénédictine de Montevirgine.

SAINT MAXIME DE TURIN (+ 466)
Il est le patron de cette ville. On pense qu’il serait né à Verceil en Italie. Il assista au concile de Milan en 450 où sa position dans la hiérarchie témoigne de son influence.

SAINT PROCOPE (+ 1810)
Grec de la région de Varna en Bulgarie, il s’engagea dans la vie monastique à l’âge de vingt ans. Après avoir séjourné à la Sainte Montagne, il voulut revenir dans le monde et pour cela se convertit à l’Islam. Avec le temps, sa conscience se réveilla et il voulut laver sa faute dans le sang de son propre martyre. Il se rendit au tribunal et il jeta son turban au pied du juge. Il fut arrêté sur-le-champ et fut immédiatement décapité par un chrétien apostat, cruel et insensible.

SAINT PROSPER D’AQUITAINE (5ème s.)
Tout ce qu’on sait de sa vie c’est qu’il naquit en Aquitaine, qu’en 428, il est à Marseille et à partir de 440, qu’il fut rédacteur à la chancellerie pontificale de saint Léon le Grand. Il écrivait très bien et pour faciliter la paix de son ménage heureux, il correspondait en vers avec sa femme :"Relève-moi si je tombe, reprends-toi quand je te signale quelque faute. Qu’il ne nous suffise point d’être un seul corps, soyons aussi une seule âme." Il écrivit une "Histoire universelle" qui est un résumé de celles d’Eusèbe et de saint Jérôme. Il consacre toute son oeuvre à défendre saint Augustin et, pour ce faire, il composa la doctrine augustinienne de la grâce en 1002 hexamètres. Il imposa silence aux évêques des Gaules qui déblatéraient contre l’évêque d’Hippone et c’est sans doute grâce à saint Prosper qu’Augustin fut reconnu très tôt comme le grand docteur de l’Eglise d’Occident.

SAINT SALOMON (+ 874)
Il devint roi de Bretagne en dépossédant son cousin Erispoé qu’il avait assassiné dans une église. Il agrandit son royaume par les victoires qu’il remporta sur le roi franc Charles le Chauve et sur les Normands. Il avait une cour fastueuse et demandait aux moines de prier pour lui. Il fut mis à mort par ses vassaux révoltés. Son règne a donné lieu à bien des légendes. Malgré tout, il fut considéré comme un saint par les moines qui avaient grande dévotion pour leur roi généreux.

SAINTE THECLE (6ème s.)
Originaire de Valloires en Maurienne dans les Alpes, nous la voyons avec sa soeur Pigménie sur les routes de la Terre Sainte et à Alexandrie. C’est là qu’elle découvrit la vie érémitique qu’elle transposa à son retour dans les Alpes. On ne sait combien de temps elle y vécut, ne quittant sa solitude que pour venir à la messe. Elle donnait le peu qu’elle possédait et même la propriété qui lui restait.


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