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Les saints du 26 juin

SAINT ANTHELME (+ 1178)
Il était né au château de Chignin en Savoie non loin de Chambéry et préféra la solitude de la prière avec le Christ à la vie mondaine et chasseresse des grands seigneurs. Il reconstruisit la Grande-Chartreuse qu’une avalanche avait détruite et en devint le septième prieur. Ce fut lui qui fonda les premières chartreuses pour les femmes désireuses de mener une vie érémitique. Comme il avait dû punir deux de ses moines qui le méritaient, ceux-ci firent appel au pape Alexandre III, qui d’abord les soutint. Pour que règne la paix, saint Anthelme donna sa démission et rentra joyeusement dans le rang .Mais son bonheur dura peu. Le pape, mieux informé, revint sur sa décision, et pour comble, le nomma évêque de Belley. Il s’était pareillement brouillé avec l’empereur Frédéric Barberousse pour avoir refusé Victor IV, un antipape de fabrication impériale. Là encore saint Anthelme joua de malheur. L’empereur se réconcilia avec saint Anthelme et l’éleva, lui et ses successeurs, à la dignité de prince-électeur du Saint Empire romain germanique. Il tenta en vain de servir de médiateur entre saint Thomas Beckett et le roi Henri II d’Angleterre.

SAINT DAVID DE THESSALONIQUE (+ 540)
David était originaire de Mésopotamie. Il s’était bâti, près de la ville de Thessalonique une petite cabane où il vécut en ermite plus de soixante ans. Des soldats gardaient les remparts de la ville : on craignait des raids barbares. Une nuit, les soldats de garde sur les remparts voient une flamme jaillir de la cabane. Ils plaignent le pauvre ermite brûlé vif. Or au matin, l’ermite est toujours là et la cabane aussi. Le phénomène se renouvellera souvent, si bien que c’en était presque devenu une curiosité de venir la nuit regarder du haut des remparts les flammes qui jaillissaient de la cabane sans la consumer. C’était le signe sensible des faveurs accordées par Dieu à l’ermite : la flamme du buisson ardent avait si totalement envahi le coeur du vieillard, qu’elle débordait à l’extérieur. Peu avant sa mort, l’ermite, devenu célèbre malgré lui, fut arraché à sa retraite pour être envoyé comme ambassadeur de la ville auprès de l’empereur Justinien.

SAINT DAVID DE KYDONIA (+ 1813)
Il était moine au Mont Athos et fut pris à partie par les Turcs alors qu’il se rendait en Asie Mineure quêter pour les monastères. Il entra avec eux en discussion, mais il ne fut que flagellé. Son désir du martyre augmenta et il revint à la charge quand il apprit qu’un des moines athoniques avait renié sa foi. Saint David fut condamné à la pendaison, heureux d’expier ainsi la faute de son frère moine.

SAINT DENYS DE SOUZDAL (+ 1385)
Moine des Grottes de Kiev, il se retira plus tard sur les rives de la Volga pour y vivre la solitude. Homme doux et humble, instruit dans la science de l’ascèse, il fut bientôt contraint de transformer son ermitage en monastère. Elu évêque de Souzdal, puis métropolite de Kiev et de toute la Russie, il fut arrêté par le prince de Lituanie et mourut en prison.

SAINTS JEAN ET PAUL (+ 362)
Jean était l’intendant de Constance, la fille de Constantin, et Paul, son frère, son maître d’hôtel. Quand Julien l’Apostat monta sur le trône, Jean et Paul renoncèrent à leurs charges à la cour impériale. L’empereur tenta de les y faire revenir, mais ils refusèrent. Il les fit décapiter et enterrer secrètement dans leur propre jardin afin d’éviter une sédition. Puis on annonça qu’ils étaient envoyés en exil.

SAINT JEAN DE GOTHIE (+ 800)
Originaire de la côte méridionale de la Crimée, il fut élu évêque, mais refusa de souscrire aux édits de l’empereur de Constantinople contre les icônes et alla recevoir l’ordination épiscopale en Géorgie. Son diacre fut crucifié par les Turcs alors qu’il l’avait envoyé à Jérusalem pour obtenir l’appui du Patriarche de Jérusalem. Il fut l’un de ceux qui hâtèrent le rétablissement de l’orthodoxie. Lors de l’invasion des Khazars dans son pays, il vit beaucoup de ses fidèles donner le témoignage du martyre. Il organisa la résistance, mais fut contraint de se réfugier dans la région du Pont, non loin de la Géorgie. C’est là qu’il rejoignit la Maison du Père.

SAINT MAIXENT (+ 515)
Venu de la Provence, d'Agde, il fut attiré par la renommée de saint Hilaire à Poitiers et entra au monastère dirigé par saint Agapit. Il en devint l’abbé à son tour et la localité comme le monastère portèrent désormais son nom. Saint Maixent l’Ecole-79400.

SAINTE MARIE-MADELEINE (+ 1794)
et trois autres soeurs de Charité, guillotinées pour la foi, durant la Révolution française, à Cambrai.

SAINT PELAGE (+ 925)
C’était un tout jeune enfant, mais grande était sa foi en Jésus-Christ. Il fut fait prisonnier à Cordoue et on lui proposait de devenir musulman, ce qu’il refusa malgré les souffrances des tenailles de fer qui tranchaient ses membres et son corps.

SAINT SAULVE (+ 768)

Originaire d’Auvergne, il fut martyrisé durant une mission sur le territoire de Valenciennes. Un monastère s’éleva sur son tombeau et la localité qui l’entoura porte toujours sa mémoire : Saint Saulve-59880.


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