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Les saints du 27 juin

SAINT ARIALD (+ 1113)
Diacre célébré à Milan dont il est originaire. Il vint étudier à l’Université de Paris et, de retour dans son pays, il fut chargé par le pape Etienne IX de réformer le clergé. Son archevêque mécontent ameuta les fidèles contre lui et ses émissaires le blessèrent alors que saint Ariald se rendait à Rome. Mutilé et tué, il fut jeté dans le lac Majeur, où il ne fut retrouvé que dix mois plus tard.

SAINT CRESCENT (1er s.)
Il fut l’un des disciples de saint Paul qui le cite dans sa seconde lettre à Timothée (2 Tim. 4. 10). Il serait venu évangéliser la Gaule et serait le premier évêque de Vienne.

SAINT CYRILLE D’ALEXANDRIE (+ 444)

Docteur de l’Eglise. Patriarche d’Alexandrie en Egypte, comme l’avait été son oncle, il fut un écrivain fécond et un grand pourfendeur d’hérésies. Il était violent, intransigeant et de tempérament dictatorial. Il contribua de son mieux à persécuter et à faire destituer saint Jean Chrysostome. Il fit fermer les églises des schismatiques d’Alexandrie et chasser les juifs de cette ville. Il ameuta les moines de Nitrie contre le préfet impérial qu’il détestait. Plus que pour ces mérites douteux, sa gloire est sans aucun doute d’avoir été l’âme du concile d’Ephèse en 431 où fut condamné Nestorius, le patriarche de Constantinople, pour qui le Verbe de Dieu avait habité dans la chair "comme dans une tente" et n’était pas homme véritablement. C’est le concile d’Ephèse qui proclama la bienheureuse Vierge Marie, "Mère de Dieu" ou "Theotokos". Comme quoi aussi, les mauvais caractères peuvent devenir des saints.

SAINT DIDIER D’AUTUN (+ 579)
Un prêtre dont saint Grégoire le Grand écrira :" J’ai vu cet homme d’une admirable sainteté". Ce que la postérité confirmera par le culte qui lui fut longtemps rendu au monastère de Mont-Saint-Vincent en Bourgogne.

SAINT EMILIEN (+ 725)
Evêque de Nantes et martyr. Il se dévoua pour sauver la cité et ses habitants lors de l’invasion des Arabes en 725. Il périt sous leurs coups alors qu’il défendait ses fidèles.

SAINT JEAN DE CHINON (6ème s.)
D’origine bretonne, il s’en fut solitaire dans cette région de Touraine. Sa cellule était entourée d’un petit jardin qu’il cultivait pour vivre, étudiant les Saintes Ecritures dans cette paix et guérissant les malades qui venaient à lui. Il correspondait avec sainte Radegonde de Poitiers

SAINTE JEANNE LA MYROPHORE (1er s.)
Elle était la femme de l’intendant du roi Hérode. Guérie par le Seigneur (Luc 8. 3), elle le servit durant sa vie publique et se rendit au matin de Pâques avec Marie Madeleine et Marie, mère de Jacques, pour embaumer le corps du Christ. Perplexes, elles reçurent le message des anges "Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ?" Nul doute qu’elle continua de servir le Vivant jusqu’à le rencontrer dans le Royaume.

SAINT LADISLAS (+ 1095)
Sa famille régna sur la Hongrie du 10ème au 14ème siècle. Ainsi que son frère Geysa, il était fils de Béla et frère d’André Ier. André qui avait la couronne royale, n’avait pas d’enfants. Il fit de Ladislas son héritier. Mais sur le tard André eut un fils inattendu, Salomon. La Hongrie connut alors cinq rois en dix-sept ans : André, Bela, Salomon et Geysa. Et enfin Ladislas, notre saint qui avait vu se succéder sur le trône : son oncle, son père, son cousin et son frère avant d’y accéder lui-même. Son règne fut relativement calme. Il agrandit son royaume en annexant successivement les Serbes, les Bulgares, les Dalmates et les Croates. Sage et vertueux, juste et magnanime, il se fit tant aimer de son peuple qu’il devint, après sa mort, une figure légendaire.

SAINT SAMSON L’HOSPITALIER (6ème s.)
Samson était né à Rome d’une famille noble, de rang impérial. Il fait ses études de médecine et, au lieu de faire carrière, soigne gratuitement les pauvres. Après la mort de ses parents, il largue les amarres : il affranchit ses esclaves, vend tous ses biens, distribue l’argent aux pauvres et part, sans un sou, pour Constantinople. Là, il continue à soigner gratuitement les indigents. En 532, lors d’une émeute, un incendie ravage son logie : il en sort miraculeusement indemne. Sa vertu parvient aux oreilles du patriarche de Constantinople qui le persuade de devenir prêtre. Il a 30 ans. Le prêtre-médecin poursuit son sacerdoce auprès des malades sans ressources. Voilà l’empereur Justinien gravement malade. Samson lui apparaît en songe et l’empereur le mande près de lui. Bien entendu, il guérit aussitôt. En récompense, Samson demande et obtient la construction d’un hospice pour les pauvres et pour les malades, qui fonctionnera longtemps à Constantinople sous le vocable de Saint-Samson. Les médecins byzantins le reconnaissent comme leur patron.

SAINT SERAPION DE KOJA (1611)
C’était un Tatare de Kazan, baptisé dans sa jeunesse et qui devint le disciple de l’ermite Niphonte, sur une île déserte du lac de Koja en Russie. Il y fonda le monastère de la Théophanie tant furent nombreux les disciples qui le rejoignirent dans sa solitude.


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