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Les saints du 30 juin

SAINT BERTRAND (+ 623)
Evêque du Mans et disciple de saint Germain de Paris. Il étudia à l’école de la cathédrale de Paris sous sa direction et, après sa mort, fut élu archidiacre de l’Eglise de Paris pendant dix ans. Nommé évêque du Mans il connut, au début, bien des difficultés pour réparer les maux causés par son prédécesseur. Mais sa bonté lui permit d’y rétablir la paix. Il fonda l’abbaye Saint-Pierre et Saint-Paul de la Couture où il fut enseveli.

LES DOUZE APOTRES
Les Eglises d’Orient célèbrent le collège apostolique des Douze qui ont fait entendre la Parole de Dieu jusqu’aux extrémités de la terre après avoir contemplé le Christ ressucité.

SAINTE ERENTRUDE (8ème s.)
Elle était originaire de Worms sur les bords du Rhin comme son cousin saint Rupert qui était aussi son père spirituel. Elle fonda, sous sa direction, un monastère de femmes à Salzbourg dont le nom premier était Juvavum, mais on lui donna le nom de Salzbourg en souvenir des salines que ce monastère avait créées pour le bien des fidèles sous l’impulsion de saint Rupert et sainte Erentrude.

SAINT GELASE DE RIMETS (14ème s.)
Ce fut un moine dont l’ermitage de Rimets, en Transylvanie, devint un monastère célèbre. Il y vivait en hésychaste, veillant toute la nuit et célébrant la sainte Liturgie à l’aube. Sa mémoire est restée gravée encore de nos jours dans le coeur des fidèles qui viennent en pèlerinage demander son intercession.

SAINT GEORGES D’IVIRON (+ 1065)

Né à Trialéti en Géorgie, il fut consacré à Dieu au monastère de Jhakhouli et initié aux Saintes Ecritures par son oncle. Attaché ensuite au service d’un noble géorgien de Constantinople, il reçut une instruction grecque très complète auprès des philosophes et des hommes d’Eglise. De retour en Géorgie, il prit l’habit monastique, s’en fut en Terre Sainte et resta quelque temps au monastère Saint Romain d’Antioche. C’est de là qu’il partit pour le Mont-Athos. Il fut d’abord chargé des plus humbles tâches, mais on reconnut sa science et il se remit aux études, tout en devenant higoumène. Dix ans plus tard nous le retrouvons dans la région d’Antioche, chargé par le roi Bagrat IV de Géorgie de missions diplomatiques. Il repartit ensuite pour l’Athos au monastère d’Iviron (Monastère des Ibères ou géorgiens). Il traduisit les oeuvres des Pères de l’Eglise en langue géorgienne et il est honoré comme l’un des maîtres de la langue et de la littérature géorgiennes.

SAINT MARTIAL (1er s.)

Nous avons sur lui deux biographies aussi fantaisistes l’une que l’autre, écrite l’une au 8ème siècle, l’autre au 11ème. Il serait le cousin de saint Pierre. Petit enfant, c’est lui que Jésus avait montré aux apôtres comme modèle sur le chemin du ciel. Il vint en Gaule prêcher cette Bonne Nouvelle qui avait marqué son enfance. La réalité historique est sans doute mieux servie si l’on considère qu’il y eut un saint Martial, évêque de Limoges dans la deuxième partie du 3ème siècle, dont on ne sait que peu de choses. La vérité est meilleure que les imaginations légendaires.

SAINT MICHEL LE JARDINIER (+ 1770)

Cet athénien n’avait aucune instruction, n’ayant pour seul travail que de livrer du fumier dans les jardins sur son âne. Il avait dix-huit ans quand il fut arrêté par les Turcs sous l’inculpation de trafiquer ainsi de la poudre. Il refusa de renier Jésus-Christ pour avoir la vie sauve. Après avoir été soumis à la question pendant trente jours, il fut décapité.

SAINT NICOLAS CABASILAS (+ 1399)
Les Eglise d’Orient font une fois de plus mémoire de saint Nicolas que nous avons déjà fêté au 20 juin.

LES PREMIERS MARTYRS DE ROME (66)
Injustement accusés par Néron de la responsabilité de l’incendie de Rome, cité qui, selon l’Apocalypse, "se saoûlait du sang des témoins de Jésus." Ils furent livrés aux bêtes, éclairèrent les fêtes de Néron en brûlant comme des torches dans les jardins de Rome ou furent torturés pour le plaisir sadique de leurs bourreaux

BIENHEUREUX PHILIPPE POWEL (+ 1646)
Bénédictin martyr à Tyburn près de Londres. Au moment de mourir par pendaison, il proclama avec fierté son appartenance à l’Eglise romaine.

SAINT THIBAULT (+ 1066)
ou Thibaud ou Théobald. Membre de la famille des comtes de Champagne, il mena tout d’abord une vie de pèlerin qui le conduisit à Compostelle et à Rome. Il entra enfin dans l’Ordre des Camaldules en Italie.


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