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Les saints du 6 juillet SAINTE MARIE GORETTI (+ 1902) Mémoire liturgique. Elle avait douze ans quand elle préféra mourir pour le Christ, plutôt que de pécher. Marietta est née au village de Corinaldo en Italie, dans un univers frappé de plein fouet par la crise économique. Elle est l’aînée de six enfants et, de ce fait, reçoit très jeune de lourdes responsabilités. Elle les assume avec sérénité et piété afin de permettre à ses parents d’assurer la subsistance de la famille. Malgré l’exil dans une métairie des Marais Pontins, la mort précoce du père et une promiscuité difficile, Marietta, à 12 ans, rayonne par sa vie intérieure. Toute à l’ardeur de sa première communion, elle subit le harcèlement du jeune Alessandro Serenelli qui vit sous le même toit et veut abuser d’elle. Elle résiste. Le garçon insiste. Le 5 juillet 1902, il s’est armé d’un couteau. Marietta ne cède pas “ C’est un péché, Alessandro !”. Le garçon perd la tête. Frappée de quatorze coups de couteau, Marietta mourra le lendemain dans de grandes souffrances en ayant pardonné à son meurtrier. Alessandro se convertira en prison. Quarante-cinq ans après la mort de Marietta, il assistera à son procès de béatification avant de finir ses jours comme jardinier dans un monastère franciscain. SAINT ASTEIOS (+ v.100) Evêque de Durrazzo, en Albanie, il refusa d'offrir l'encens aux idoles, ce pourquoi il fut condamné. Le gouverneur le fit d'abord frapper avec des gants de plombés et des nerfs de boeuf. Comme il reestait inébranlable, il le fit attacher à un croix, sans y être pendu. Recouvert de miel et exposé aux ardeurs du soleil, son corps dénudé attira une nuée de guêpes et de mouches qui, en lui infligeant des milliers de piqûres, le firent mourir lentement et douloureusement. Son corps fut alors recueilli par saint Pérégrin et ses compagnons qui, à leur tour, payèrent de leur vie cet acte de piété. SAINT BERTHIER (+ 764) Prêtre et son diacre saint Athalène, martyrs en Franche-Comté, non loin de Faverney. En fait, ils furent assassinés par des brigands de grand chemin qui ne tinrent pas compte de leur état religieux et passèrent outre afin de les dépouiller d’une richesse qu’ils ne possédaient pas, tant ils pratiquaient tous deux, la pauvreté. SAINT CYRILLE DE THESSALONIQUE (+ 1566) Orphelin à l'âge de dix ans, il fut apprenti chez un cordonnier turc. Pour échapper à son influence, il s'enfuit se réfugier au monastère de Chilandar au Mont-Athos. Revenu, huit après, revoir l'un de ses oncles, il fut arrêté, refusant d'abjurer sa foi. Il fut condamné à être brûlé vif sur l'hippodrome de Thessalonique, près de l'église de saint Constantin. SAINTE DOMINIQUE (4ème s.) Vierge et martyre en Campanie, sous l’empereur Dioclétien. Elle fut exposée aux bêtes puis décapitée. Ses reliques sont vénérées actuellement encore à Tropéa en Calabre. SAINT GERVAIS DIACRE ( ? ) Diacre du diocèse du Mans, il fut assassiné alors qu’il revenait d’un pèlerinage à Rome. Il fut enseveli dans la localité qui porte encore son nom : Saint Gervais en Vallières-71350. SAINT GOAR (+ 575) Prêtre originaire d’Aquitaine, il construisit, avec les encouragements de l’évêque de Trèves, un hospice et un oratoire pour accueillir les pèlerins et veiller au salut de leurs âmes. Il recherchait aussi la solitude sur les bords du Rhin où “il s’enchaîna dans l’heureuse captivité du Christ qui libère.” Une charmante petite cité rhénane évoque cette solitude. SAINTE GODELINE (+ 1070) Son histoire, même si elle est triste, à toute raison d’être vraie. Elle naquit à Saint-Omer en Artois. Elle avait dix-huit ans lorsqu’elle épousa Bertholf, le seigneur de Ghistelles. Elle était bonne, jolie et douce, ce qui n’empêcha pas sa belle-mère de la haïr bientôt et son mari de décider de la faire disparaître. Ils la firent enfermer dans un cachot quelque temps après le mariage, mais elle réussit à s’enfuir et à revenir au château paternel. Son père, par souci de conscience, porta cette séparation devant l’évêque de Tournai qui exigea que les époux reprennent la vie commune. Godeline lui obéit et revint chez Bertholf qui la fit jeter dans un étang par deux valets, quelques jours après son retour. Le comte de Flandre se soucia peu de cet assassinat, il avait d’autres soucis avec ses seigneurs pour ne pas y ajouter celui-là. PROPHETE ISAIE (8è av. J.C.) Il annonça le Christ, Messie et salut des nations. Il reçut sa vocation dans le Temple de Jérusalem où il eut la révélation de la sainteté de Dieu et de l’indignité de l’homme. Grand prophète messianique, il annonça la naissance mystérieuse de l’Emmanuel, descendant de David, qui ferait régner la paix et la justice et répandrait la connaissance de Dieu. BIENHEUREUSE MARIE-THERESE LEDOCHOWSKA (+ 1922) Comtesse autrichienne d'origine polonaise, elle naquit en 1863 à Loosdorf en Autriche. Elle entendit l'appel du cardinal Lavigerie en faveur des missions d'Afrique et fonda l'institut Saint-Pierre Claver pour soutenir par la prière, l'aumône et toute publication utile la tâche apostolique des missionnaires. Elle ouvrit de nombreuses imprimeries dans le but de diffuser l'Evangile en Afrique. Elle fut pour ce continent une des pionnières de l'alphabétisation. Elle fut béatifiée par Paul VI en 1975. SAINTE NOLWEN ( ? ) ou Noyale. L'on ignore tout de cette bretonne, sinon quelques traditions qui en font une martyre décapitée pour sa foi. C'est un fait cependant qu'elle connut une grande popularité, qu'un pardon la fête le 24 juin et que nombreuses localités bretonnes portent son nom. 56920 - Noyal-Pontivy entre autres. SAINT PALLADE (+ 432) Evêque en Ecosse, dans la région d’Aberdeen, il fut un grand missionnaire dans cette région. Vers la fin de sa vie, il quitta son pays quand les Romains le quittèrent et il s’établit en Bretagne armoricaine. SAINTE SEXBURGE (+ 699) Fille du roi Aunas, elle naquit dans l'Essex et ses soeurs sont aussi vénérées comme des saintes dont sainte Ethelburge ou Aubierge, qui s'en vint au monastère de Faremoutiers en Ile-de-France. Sexburg épousa le roi du Kent Ercombert et leurs deux filles seront des saintes grâce à l'éducation reçue de leurs parents. A la mort de son époux, elle se retira dans le monastère de Minster qu'elle avait fondé et dont elle devint l'abbesse. SAINT ROMULUS (1er siècle) Il aurait été choisi par saint Pierre lui-même pour prendre en charge la communauté chrétienne de Fiesole en Toscane. Diacre et premier martyr de la cité, sous l'empereur Dioclétien. SAINT SISOÈS LE GRAND (+ 429) Ermite remarquable par la pratique de la vie monastique en Égypte, son influence est comparable à celle de saint Antoine. Il vécut soixante-deux cette vie érémitique. SAINTE MONENNE (+ 517) Abbesse du monastère de Killeevy, qu’elle avait fondé dans le territoire d'Armagh en Irlande. Elle imposa une vie particulièrement austère à ses moniales. SAINT GOAR (+ 575) Prêtre. Il était originaire d’Aquitaine, et se rendit sur les bords du Rhin. Il construisit, avec les encouragements de l’évêque de Trèves, un hospice et un oratoire pour accueillir les pèlerins et veiller au salut de leurs âmes. Bienheureux THOMAS ALFIELD (+ 1585) Prêtre et martyr. Il se réconcilia avec l'Église romaine après avoir abjuré sous la contrainte de la torture. Envoyé en exil, il se repentit, fit ses études sacerdotales à Douai et à Reims, revint dans sa patrie et, sous la reine Élisabeth Ière, parce qu’il avait répandu une Apologie pour les catholiques, il subit à Tyburn le supplice de la pendaison. Il fut béatifié en 1929. Bienheureux AUGUSTIN JOSEPH DESGARDIN (+ 1794) Martyr. Moine cistercien à l’abbaye de Sept-Fons, sous le nom de frère Élie, il fut, sous la Révolution française, en raison de sa profession religieuse, emprisonné, puis déporté sur un bateau négrier des pontons de Rochefort où il mourut de maladie en soignant ses co-détenus malades. Bienheureuse SUZANNE DE LOYE (+ 1794) Suzanne de Loye (sœur Marie-Rose), vierge moniale et martyre. Bénédictine de Caderousse et première victime d’un groupe de trente-deux religieuses de divers Ordres et couvents, rassemblées à Orange en Provence, dans la même prison, sous la Révolution française, parce qu’elles entendaient persévérer dans la vie religieuse, et condamnées à mort à des jours successifs. La première d'un groupe de trente-et-une religieuses, elle monta sans peur à l’échafaud et fut guillotinée. SAINT PIERRE WANG ZUOLONG (+ 1900) Maryr à saint Pierre Wang Zuolong, martyr à Shuangzhong, près de Jixian dans la province chinoise de Hebei. Durant la persécution de la secte de Yihetuan, conduit au temple d’une idole, il refusa d’abjurer la foi et mourut empalé. Bienheureuse NAZAIRE DE SAINTE THÉRÈSE (+ 1943) |