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Les saints du 12 juillet

>SAINT BALAY (6ème s.)
Il était seigneur de Rosmadeuc en Bretagne. Saint Guénolé l’entraîna dans son monastère de Landevennec au diocèse de Quimper. Une localité célèbre toujours sa sainteté et ses miracles : Ploubalay-22650

*SAINT JEAN DE GEORGIE (+ 1002)
De noble et riche famille géorgienne, brillant soldat, saint Jean quitte tout pour devenir moine en Géorgie. Les monastères y sont nombreux, Guélati, Koutaïssi, mais, pour garder la solitude, il préfère gagner la Bythinie, puis le Mont Athos où l’accueille saint Athanase l’Athonite. Mais là encore, les disciples affluent et il voudrait fuir pour échapper à ces distractions. Après avoir prié et consulté son père spirituel, il décide de rester sur la Sainte Montagne, y fonde un monastère destiné aux Géorgiens, le célèbre monastère d’Iviron (La Géorgie orientale s’appelait Ibérie, le pays des Ibères) dont il dévient le supérieur, higoumène. Paralysé à la fin de sa vie, il vécut cette épreuve dans la paix. “Chaque don de Dieu est une grâce, même si elle nous douloureuse.”

SAINT JEAN GUALBERT (+ 1073)

Ce jeune seigneur florentin avait eu la douleur de voir son frère assassiné. Or un jour qu’il se rendait à Florence avec son écuyer, il rencontra, au détour d’une impasse étroite, l’homme qui avait tué son frère. L’honneur familial de cette époque exigeait la vengeance et qu’il abattit le meurtrier. Celui-ci le sait. Il est seul et sans arme, il ne peut fuir. Croyant sa dernière heure arrivée, il se jette à bas de cheval et les bras en croix, recommande son âme à Dieu. Saint Jean en est ému. Il n’est ni dévot ni de moeurs édifiantes, loin de là. Mais cet homme aux bras en croix qui tremble et prie évoque à ses yeux le Sauveur crucifié. Il rengaine son épée et pardonne. Ce fut sa conversion. Il demanda aux bénédictins de San Miniato de le recevoir. Découvrant plus tard que le Père Abbé avait acheté cette charge à prix d’argent pour en tirer bénéfice, il quitte l’Ordre bénédictin et entre chez les ermites de Camaldules. Puis il se remet en route, s’arrête près de Fiesole dans une vallée boisée “Vallombreuse” où le monastère l’accueille. Il y établira la réforme de Cluny et en sera l’abbé durant trente années.

SAINT JUVENTIOLE (6ème s.)
ou Viventiole. Il était moine de Condat, dans le Jura, abbaye qui possédait une école importante. Il y fut enseignant et grande était sa science. Ce pourquoi, l’évêque de Vienne, saint Avit, lui confia sa propre école épiscopale et le fit choisir comme évêque de Lyon. Nous avons de lui une grande partie du discours qu’il tint en 516 lors du concile d’Agaune (aujourd’hui Saint Maurice dans le Valais) où il parle, avec une grande finesse et une grande profondeur mystique, des cloîtres dont il veut qu’en soit éloignée l’ignorance.

BIENHEUREUX MARIEN DE JESUS (+ 1926)
Marien Euse Hoyos naquit en Colombie dans une famille de sept enfants. Il souhaitait devenir prêtre et fut confié à son oncle dont il devint, après son ordination sacerdotale en 1872, le vicaire. Il fut ainsi successivement vicaire paroissial à San Pedro, puis à Yarumal et enfin à Angostura. "Marianito" était toujours disponible quand un paroissien avait besoin de lui. Il était un homme de prière et se donna pleinement à la formation chrétienne des enfants. Durant la guerre civile, il dut se cacher dans les montagnes et il succomba à la maladie le 13 juillet 1926

>SAINT MENOU (7ème s.)

La localité du Bourbonnais qui porte son nom perpétue le souvenir de cet évêque de Quimper. Sa patrie était l’Irlande. Quand il arriva à Quimper, il fut remarqué par saint Corentin avec qui il conversait en breton. Il lui succéda comme évêque de Quimper et c’est au retour d’un pèlerinage à Rome qu’il meurt non loin de Moulins : Saint Menoux-03210.

*SAINT MICHEL MALEINOS (+ 561)
Deux nobles époux de Cappadoce se désolaient de ne pas avoir d’enfants. Ils entreprirent un pèlerinage à un sanctuaire marial. Trois enfants leur naquirent dont une fille qui sera mère d’un empereur et un fils Manuel. Celui-ci, à 12 ans, fut envoyé à Constantinople pour y faire ses études et une brillante carrière. Il était à la cour impériale depuis 6 ans, lorsqu’il assiste à la mort de l’empereur Léon VI. Il s’aperçoit brusquement de la précarité des gloires humaines. Il a 18 ans et s’enfuit clandestinement jusqu’au pied du mont Kyminas en Bithynie, où un ermite accepte de l’instruire. Il devient moine dans un monastère sur place, sert les tables pendant deux années. A la mort de ses parents, il abandonne tout son héritage à son frère et émigre vers un lieu plus désert pour vivre la solitude. Sa sainteté lui attire de nombreux disciples, au point qu’il doit fonder un monastère, puis le quitte pour revenir au mont Kyminas où les moines, joyeux de le retrouver, l’élisent comme higoumène. Trente ans durant, il dirigera le monastère tout en exerçant une grande influence sur son neveu, Nicéphore Phokas, qui deviendra empereur. Saint Athanase l’Athonite est l’un de ses disciples.

SAINT NABOR ET SAINT FELIX (+ 304)

Saint Ambroise, l’évêque de Milan, en fut le panégyriste dans son commentaire sur l’évangile de saint Luc. Ils étaient chrétiens de Milan, quand ils furent arrêtés et, peu de jours après, ils furent décapités ne voulant pas renier le Christ auquel ils avaient donné leur vie.

>SAINT OLIVIER PLUNKET (+ 1681)

Il naquit à l’époque où le gouvernement royal d’Angleterre dépossédait les Irlandais de leurs terres pour les donner aux Anglais protestants qu’il installait dans l’île catholique. Il eut vingt ans au moment où Cromwell noya dans le sang la révolte de ses compatriotes. Ordonné prêtre en 1654, il fut nommé archevêque d’Armagh quinze ans plus tard. Il s’y montra toujours courageux, entreprenant et d’humeur joyeuse. Quand il fut arrêté, il ne perdit rien de sa bonne humeur et de sa courtoisie. On l’accusait d’avoir préparé le débarquement de 20.000 soldats français en Irlande et d’avoir taxé son clergé pour mettre sur pied une armée de 70.000 hommes. Le jury le condamna à “être pendu, vidé et démembré.” Saint Olivier remercia le juge et pardonna aux dénonciateurs qui l’avaient calomnié. “Je suis heureux d’aller auprès du Christ dont je vous ai tant parlé.”

*SAINT SERAPION DE VLADIMIR (+ 1275)
Moine de la laure des Grottes de Kiev, il fut élu évêque de Vladimir. Il fut un des plus remarquables prédicateurs de l'histoire de l'Eglise russe par la simplicité de sa parole et la force évangélique qui en ressortait.

BIENHEUREUSE SUZANNE COBIOJE (+ 1628)
Lors de la persécution qui frappe l'Eglise du Japon au 17ème siècle, les chrétiens durent se cacher alors que les missionnaires étaient expulsés. De nombreux chrétiens rendirent le témoignage de leur foi dans les supplices. Suzanne, mère de famille et son époux, le bienheureux Pierre Cubioje, furent torturés. Suzanne fut condamnée à être décapitée à Nagasaki.

>SAINTE VERONIQUE (1er s.)

Selon la tradition latine, Véronique était la femme qui essuya le visage ensanglanté de Jésus quand il se rendait au Golgotha. Selon la tradition orientale elle serait l'hémoroïsse guérie par le Christ (Matthieu 9. 20) Selon saint Eusèbe de Césarée, en témoignage d'action de grâces, elle aurait fait couler une statue de bronze qui représentait le Christ prenant la main d'une femme agenouillée. C'est l'unique exemple de la vénération d'une statue dans la tradition orthodoxe. Cette effigie du Christ fut abattue sur ordre de Julien l'Apostat, lors de sa tentative de restauration du paganisme.


SAINTS PROCLUS ET HILARION (2ème siècle)
Martyrs à Ancyre en Galatie, sous l’empereur Trajan et le préfet Maxime.

SAINTS FORTUNAT ET HERMAGORAS (3ème siècle)
Une tradition voudrait qu'Hermagoras ait été disciple de saint Marc. En fait, ils vivaient tous deux à Aquilée en Vénétie et c'est là qu'ils donnèrent le témoignage du martyre.


SAINT PATERNIEN (4ème siècle)
Évêque de Fano dans les environs de Pise.


SAINT VIVENTIOLE (+ 523)
Évêque de Lyon. Il était écolâtre au monastère de Saint-Oyend, dans le Jura français, quand il fut promu à l’épiscopat ; il convoqua clercs et laïcs au concile d’Épône, pour que le peuple puisse connaître les canons promulgués par les évêques. Il était un grand ami de saint Avit de Vienne.

SAINT LÉON DE LUCQUES (+ 1079)
Abbé au monastère de Cava en Campanie qui pourvut, en travaillant de ses mains, au soulagement des pauvres, qu’il protégeait auprès des seigneurs. Culte approuvé en 1579.

Bienheureux DAVID GUNSTAN ( +1541)
Martyr. Chevalier de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, il refusa de reconnaître à Henri VIII le pouvoir spirituel, ce qui lui valut d’être pendu au gibet de Southwark, près de Londres.

SAINT JEAN JONES (+ 1598)
Prêtre franciscain et martyr. Né au pays de Galles, il se fit religieux en France, et fut condamné à mort, sous la reine Élisabeth Ière, parce que, prêtre, il était entré en Angleterre, et il subit le supplice de la pendaison.

Bienheureux MATTHIAS ARAKI (+ 1626)
Il était le frère de Mancius Araki. Il fut brûlé vif à Nagasaki avec sept autres compagnons, martyrs, parce qu'ils avaient hébergé des missionnaires européens.

Bienheureuse MADELEINE-THÉRÈSE TALLIEN (+ 1794)
Martyre à Orange. Sœur Rose de Saint-Xavier et Marie Cluse (Sœur Marthe du Bon Ange), religieuses Sacramentines de Bollène, Marguerite de Justamont (Sœur Marie de Saint-Henri), Cistercienne d’Avignon, et Jeanne-Marie de Romillon (Sœur Saint-Bernard), Ursuline de Bollène, guillotinées sous la Révolution française pour leur fidélité à la vie religieuse.

SAINT CLÉMENT-IGNACE DELGADO CEBRIAN (+ 1838)
Évêque et martyr. Après cinquante ans passsés à annoncer l’Évangile, il fut arrêté à Nam Dinh au Tonkin, sur l’ordre de l’empereur Minh Mang, enfermé dans une cage et soumis aux railleries de la foule. Il tint bon dans sa fidélité au Christ et mourut.

SAINTE AGNÈS LÊ THI THAN (+ 1842)
Martyre. Mère de famille vietnamienne, elle avait caché un prêtre sous son toît, ce qui lui valut, sous l’empereur Thieu Tri, d’être traînée violemment pour fouler la croix, et frappée de tant de coup de verge qu’elle mourut peu après en prison, dans la province de Ninh Binh, au centre Vietnam.

SAINT PIERRE KHANH (+ 1842)
Prêtre vietnamien et martyr. Reconnu comme chrétien dans un bureau de douane, il fut retenu six mois en prison, poussé en vain à abjurer, et enfin, sur l’ordre du même empereur, décapité à Con-Co dans la province de Nghé An, au centre Vietnam.

Bienheureux MARIEN DE JÉSUS EUSE HOYOS (+ 1926)
Curé de la paroisse d'Angostura, dans le département d’Antioquia en Colombie, remarquable par sa simplicité et sa pureté de vie, il se donna tout entier à la prière, à l’étude et à la formation chrétienne des enfants.


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