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Les saints du 15 juillet

SAINT BONAVENTURE (+ 1274)
Mémoire liturgique. Avec saint Duns Scot et saint Thomas d’Aquin, il est l’un des trois plus célèbres docteurs de la scolastique. Comme auteur spirituel, il est parmi les grands de tous les temps. Né à Bagno-Regio en Italie, fils de médecin, Jean Fisanza fut guéri d’une grave maladie quand sa mère fit un voeu à saint François qui venait d’être canonisé. On l’envoie étudier les lettres et les arts à l’Université de Paris. C’est là que, impressionné par l’exemple de l’un de ses maîtres, il entre chez les frères mineurs, à 22 ans, prenant le nom de Bonaventure. Il gravit sans peine le cursus des études théologiques et commence à enseigner de 1248 à 1257. En 1257, il est élu ministre général de l’Ordre et se met à parcourir l’Europe. Il a fort à faire pour maintenir l’unité de cet Ordre devenu si grand, car il n’est pas simple de faire suivre à 35.000 frères la règle de vie élaborée par saint François pour quelques disciples. Des aménagements s’imposent. Mais il sait allier la fermeté dans l’autorité et la compréhension à l’égard de tous ses frères, tout en demeurant d’une affectueuse humilité avec tous. En plus de sa charge, il mène de front une vie de prédicateur, d’enseignant et d’écrivain. Il se voit confier par le Pape des missions diplomatiques, en particulier pour le rapprochement avec l’Eglise grecque. En 1273, le pape Grégoire X le crée cardinal et le charge de préparer un second concile de Lyon. C’est dans cette ville que frère Bonaventure meurt en plein concile. Le Pape Sixte-Quint en a fait un docteur de l’Eglise en 1587.


BIENHEUREUSE ANNE-MARIE JAVOUHEY (+ 1851)
En pleine Révolution française, Anne-Marie Javouhey se consacre à Dieu lors d’une messe clandestine. Elle donne l’instruction aux enfants pauvres en leur ouvrant des classes dans les village environnants. Elle catéchise. Après avoir cherché sa voie auprès de plusieurs maisons religieuses, elle fonde la Congrégation des Soeurs de Saint Joseph de Cluny. Devant le succès de cette maison ouverte par les soeurs à Paris, le ministre de la Marine et des Colonies leur demande de tenter l’aventure Outre-mer. Elles embarquent pour l’île de la Réunion en 1817. Il en est de même en Guyane, où le gouvernement lui confie la préparation de 500 esclaves à la liberté. En France, elle fonde un petit séminaire d’où sortiront les premiers prêtres indigènes du Sénégal. La croissance de la Congrégation est rapide. Femme forte, entreprenante et réfléchie, Anne-Marie Javouhey sait tout accueillir et y discerner l’essentiel. Elle ne se contente pas de soulager la misère; elle travaille aussi à instaurer un ordre social plus conforme à l’Evangile. A sa mort, 1200 religieuses se trouvent sur les 5 continents.

BIENHEUREUX ANTOINE BESZTA-BOROWSKI (+ 1943)
Vicaire général du diocèse polonais de Pinsk, il était un directeur de conscience très écouté des prêtres et des laïcs qui venaient à lui. En raison de sa grande influence, il fut arrêté par les nazis et fusillé quelques heures plus tard, le 13 juillet, à Bielsk Podlaski, aidant ses camarades condamnés avec lui à assumer leur mort et leur martyre.

SAINT ATHANASE DE NAPLES (+ 872)

Evêque de Naples, il se dépensa au service des pauvres, secourut ses diocésains prisonniers des Sarrasins et restaura le culte liturgique dans son Eglise.
Il eut beaucoup à souffrir de son neveu impie, Serge, qui le chassa de son siège. Accablé de chagrin, il passa de la terre au ciel durant son exil.

BIENHEUREUX BERNARD DE BADE (+ 1458)
Petit fils du duc de Lorraine, il accepta à dix-huit ans les dignités impériales que l’empereur d’Allemagne lui conférait mais ce fut dans le dessein de servir ainsi l’Evangile. Il donna un tiers de sa fortune pour les pauvres, un autre pour l’Eglise. Dans le but de mieux remplir sa charge, il voyagea afin d’inciter les princes chrétiens à réagir, à la demande de l’empereur, à la suite de la prise de Constantinople par les infidèles en 1453. C’est au cours d’un de ces voyages qu’il meurt à Montpellier en 1458. Les miracles qui s’opérèrent sur sa tombe, incitèrent le pape Sixte IV à le déclarer bienheureux.

SAINT DAVID DE SUÈDE (+ 1050)
Anglais d’origine, devenu moine de Cluny, il parcourut la Suède pour y prêcher l’Evangile et c’est ainsi que, brisé par la vieillesse, il retourna à Dieu, dans le monastère qu'il avait fait construire à Västeräs.

>SAINT DONALD (7ème s.)
Il naquit, vécut et mourut en Ecosse. Avant de mourir, sa femme lui avait recommandé de veiller sur leurs neuf filles. Quand elle mourut, les neuf filles décidèrent de se faire religieuses et saint Donald transforma sa maison en un couvent dont il devint le supérieur. On vit rarement, selon la tradition, une maison aussi fervente et un supérieur aussi bien soigné jusqu’à ses vieux jours.

>SAINT EVRARD (8ème s.)
Il était duc et quitta l’Italie pour les solitudes de la Haute-Marne en se faisant simple berger. Si grande était sa bonté pour tous, sa patience et son accueil humble qu’après sa mort, il fut vénéré comme un saint.

>SAINTE EVRONIE (+ 420)
Elle édifia les populations des environs de Toul par la ferveur de sa vie religieuse et fut honorée tout autant après sa mort.

SAINT IGNACE D’AZEVEDO (+ 1570)
religieux jésuite et ses compagnons, martyrs. Originaire du Portugal, il se décida à devenir jésuite. Il parcourut tout le pays, de Lisbonne à Braga pour annoncer l’Evangile et s’en fut ainsi jusqu’au Brésil. Revenu trois années plus tard, il se rendit à Rome auprès du pape saint Pie V, puis s’embarqua à nouveau pour le Brésil. Durant la traversée, leur navire fut attaqué par un navire corsaire commandé par un huguenot qui épargna tous les passagers mais fit égorger les pères jésuites et c’est ainsi que lui et ses trente-huit compagnons donnèrent leur vie pour le Christ.

SAINT JACQUES DE NISIBE (+ 338)
Ascète célèbre, il fut le maître spirituel de saint Ephrem. Devenu évêque, il fonda l’Eglise de Nisibe en Mésopotamie (Irak actuel). Il était présent au concile de Nicée en 325. Saint Athanase d’Alexandrie loua son zèle ardent à combattre l’arianisme.

>SAINT ROLAND (+ 1200)
Il cacha soigneusement ses origines seigneuriales quand il se présenta pour devenir moine à l’abbaye de Chézéry au diocèse de Belley. Ce religieux si fervent et si humble attira l’estime de ses frères qui le choisirent comme père abbé en 1170. Il en remplit la charge avec une grande bonté et un grand souci de sainteté.

SAINT VLADIMIR DE KIEV (+ 1015)
Vladimir était le plus jeune fils du prince de Kiev, Sviatoslav. Sa mère s’était convertie au christianisme, mais le jeune prince fut élevée dans le paganisme. En 980, il devint prince de Kiev, après avoir éliminé son frère aîné (qui avait lui-même assassiné un autre de leurs frères). Son alliance est alors sollicitée par les Bulgares, les Khazars, les Allemands et les Byzantins qui représentent les quatre religions de présence : l’islam, le judaisme, le christianisme latin et le christianisme byzantin. Vladimir, d’après la tradition, envoie alors des ambassadeurs recueillir de plus amples renseignements sur ces religions. L’islam des Bulgares respire la tristesse; les offices latins des allemands sont dépourvus de beauté. A Constantinople, la splendeur de la liturgie célébrée dans l’église Sainte Sophie, l’encens projeté vers le ciel par le balancement des lourds encensoirs, l’or des icônes, les hymnes célestes transportent d’enthousiasme les âmes slaves des envoyés du prince :”Nous ne savions plus si nous étions au ciel ou sur la terre ! c’est là que Dieu demeure avec les hommes !” Vladimir se fait donc baptiser, dans le Dniepr, avec tous ses sujets en 988 et reçoit pour épouse une princesse byzantine. Une évangélisation plus profonde du pays suivit rapidement cet acte fondateur du baptême de la Russie.


SAINT EUTROPE (+ 273)
Martyr à Porto, près de Rome, avec les saints Zosime et Bonose.

SAINT FÉLIX (+ 303)
Évêque et martyr à Carthage, qui fut inhumé sur la voie dite des Scillitains, dans la basilique de Fauste. Évêque de Thibiuca, il fut sommé par le curateur Magnalien de livrer au feu le livre des Écritures, mais il répondit qu’il préférait brûler lui-même sur un bûcher plutôt que les divines Écritures. Pour cela, le proconsul Anulinus donna l’ordre de le décapiter.

SAINT CATULIN (2ème siècle)
Diacre de Carthage et martyr, dont saint Augustin prononça un panégyrique devant le peuple, ainsi que  les autres saints martyrs qui reposent dans la basilique de Fauste, sept hommes et cinq femmes. Leurs "acta" officiels sont très précieux pour l'histoire des persécutions de cette époque.

SAINT PHILIPPE D'ALEXANDRIE (4ème siècle)
Martyr à Alexandrie, avec les saints Zénon et Narsée ainsi que dix enfants.

SAINT ABUDÈME (4ème siècle)
Martyr dans l’île de Ténédos en Mer Égée.

SAINT PLÉCHELME (+ 717)
Évêque venu d'Angleterre et mort près de Ruremonde sur la Meuse, dans le Brabant, où il est vénéré. Missionnaire il fut missionnaire en Frise avec saint Wiron et saint Orge. Ils fondèrent l'abbaye d'Odilienburg et saint Boniface nomma Wiron évêque d'Utrecht.

SAINT GOMBERT (8ème siècle)
Évêque il se retira au monastère d'Ansbach, en Franconie, où il avait établi cette maison religieuse dans sa propriété.

SAINT JOSEPH DE THESSALONIQUE (+ 832)
Frère de saint Théodore Studite, il fut d’abord moine et composa de nombreuses hymnes. Promu ensuite, sans tarder, à l’épiscopat, il supporta des peines nombreuses et sévères pour la défense de la discipline ecclésiastique et celle des saintes images, s'opposant à Théophile l'empereur iconoclaste. Relégué en Thessalie, il y mourut de faim. L'Église byzantine l'appelle Joseph L'Hymnographe car il est l'un des grands poètes liturgiques de l'Église byzantine.


SAINT ANSUÈRE (+ 1066)
Abbé bénédictin et martyr, emmené avec vingt-huit moines par les Wendes en révolte contre les prédicateurs de la foi chrétienne, et lapidé à Ratzebourg au Danemark.

BIENHEUREUX CESLAS (+ 1242)
Prêtre, et l'un des premiers frères de l’Ordre des Prêcheurs, qui travailla pour le royaume de Dieu en Silésie. Il en avait reçu l'hhabit des mains mêmes de saint Dominique, en même temps que saint Hyacinthe. Directeur de conscience de sainte Hedwige, duchesse de Pologne. Par sa prière, il soutint la résistance des habitants de Breslau (Wroclaw) contre les envahisseurs tartares.

SAINT POMPILIUS-MARIE PIROTTI (+ 1766)
À Campi Salentina dans les Pouilles, en 1766, saint Pompilius-Marie Pirrotti, Prêtre de l’Ordre des Clercs Réguliers des Écoles religieuses, originaire de la région de Bénévent en Italie, remarquable par l’austérité de sa vie. Il fut canonisé en 1934.

BIENHEUREUX MICHEL-BERNARD MARCHAND (+ 1794)
Prêtre de Rouen et martyr. Pendant la Révolution française, à cause de son sacerdoce, il fut détenu sur les "pontons de Rochefort" et c'est là qu'il mourut de maladie.

SAINT PIERRE NGUYEN BA TUAN (+ 1838)
Prêtre vietnamien et martyr qui fut détenu en prison à Nam Dinh au Tonkin, sous l’empereur Minh Mang et y mourut de faim, alors qu'il attendait son exécution pour la foi.

SAINT ANDRÉ NUGYEN NAM THONG (+ 1855)
Catéchiste vietnamien et martyr, il fut, après un emprisonnement, condamné à l’exil sous l’empereur Tu Duc. Entravé par des chaînes et écrasé sous le poids d’une poutre, il acheva son martyre en cours de route dans la province de My Tho.

BIENHEUREUX ANTOINE BESZTA-BOROWSKI (+ 1943)
Vicaire général du diocèse de Drohiczyn, il fut arrêté par la Gestapo et fusillé dans un bois avec cinquante autres personnes, près du bourg de Bielsk Podlaski en Pologne.


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