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Les saints du 19 juillet

BIENHEUREUX ACHILLE PUCHALA (+ 1943)
Martyr à Borowikszczyzna en Pologne avec le bienheureux Hermann Stepien, également prêtre franciscain conventuel. A 32 ans, il ne veut pas se cacher quand les allemands viennent arrêter les résistants polonais d'Iwienic. Il reste avec eux pour les accompagner de son ministère sacerdotal, alors même qu'un militaire veut lui faciliter la fuite :"Les pasteurs ne peuvent abandonner les leurs." lui répond-il. Il fut tué le 19 juillet .

>SAINT AMBROISE AUTPERT (+ 778)
D’abord officier de la cour de Pépin le Bref et précepteur du futur Charlemagne, il embrasse ensuite la vie monastique à l’abbaye de Saint Vincent, dans le duché de Bénévent. Ecrivain très goûté au Moyen-Age, il composa des commentaires scripturaires et des oeuvres liturgiques et hagiographiques.

>SAINT ARSENE (+ 449)
Il appartenait à une famille sénatoriale de Rome. Il fut ordonné diacre par saint Damase, puis vécut pendant une cnquantaine d’années dans le désert de Scété en Egypte. Gratifié du don des larmes, on lui attribue les grands principes de la vie “hésychaste.”

SAINTE AURE DE CORDOUE (+ 854)

Elle fut victime de la persécution que déchaîna le calife Mohamed Ier (852-880). Elle était religieuse depuis une trentaines d’années, au couvent de Cuteclara, près de Cordoue, quand elle fut conduite au tribunal musulman. Attérée à la vue des instruments de torture qu’on lui montrait, elle eut un moment de faiblesse et promit ce qu’on voulut. Mais elle se ressaisit promptement et, dès le lendemain, elle vint proclamer qu’il y avait eu maldonne et qu’elle était plus chrétienne que jamais. Elle fut alors décapitée et son corps fut jeté dans le Guadalquivir.

SAINT DIOS (+ 430)
ou Die. Surnommé le Thaumaturge. Un saint moine de Constantinople, où il construisit un monastère sous la Règle des Acémètes, admiré pour ses vertus et la sagesse de ses jugements par le patriarche Atique et le patriarche d'Antioche Alexandre.

*SAINT ETIENNE DE SERBIE (+ 1427)
et sa mère sainte Militsa. Militsa assuma la régence du royaume de Serbie, après la désastreuse bataille de Kosovo, jusqu'à ce que son fils saint Etienne eût l'âge de régner. Il dépensa toutes ses forces pour protéger le christianisme dans les Balkans alors que la poussée turque se faisait irrésistible. Il fut le fondateur des monastères de Kalenic et de Manasija.

>SAINTE JUSTE et SAINTE RUFINE (3ème s.)

Vierges à Séville en Espagne. Elles confessèrent le Christ en refusant d’offrir pour le culte d’Adonis les poteries dont le prix était leur seul gagne-pain. Après de cruels tourments, sainte Juste mourut en prison et Rufine fut décapitée.

SAINTE MACRINE LA JEUNE (+ 379)
Macrine est la fille ainée d’une étonnante famille de saints qui donna à l’Eglise saint Basile de Césarée et saint Grégoire de Nysse. Bien éduquée par une mère qui refuse de la laisser à une nourrice, malgré les usages de l’époque, Macrine apprend à lire dans le psautier qui accompagne tous les moments de sa vie quotidienne, tandis que sa main tient le fuseau. A douze ans, elle est l’objet de nombreuses demandes en mariage. Mais l’enfant choisit de se consacrer à Dieu et de vivre auprès de sa mère devenue veuve. La mort prématurée du fiancé choisi par son père évite à Macrine bien des problèmes de conscience. Macrine devient l’âme du foyer. Sa mère se repose entièrement sur elle. La maison familiale se transforme en petit monastère mêlant contemplation, hospitalité et bienfaisance. Basile et Grégoire reconnaîtront que l’influence de leur grande soeur fut pour beaucoup dans leur vocation au service de l’Eglise. Grégoire assista aux derniers instants de sa soeur, terrassée par la maladie mais pas anéantie. Ces derniers instants furent en effet une méditation sur la résurrection ce qui nous a valu de la part de l’évêque de Nysse, outre la vie de sainte Macrine, le grand dialogue “sur l’âme et la résurrection.”

*SAINT MICHEL DE SABAITE (8ème s.)
Ermite à Saint-Sabas nous connaissons sa mort par la tradition géorgienne. Le calife musulman avait grande admiration pour lui et fit tout pour le convertir à l'Islam. Michel lui répliqua un jour :"Mohamed n'est ni un apôtre, ni un prophète. C'est un menteur !" Malgré les menaces et les tortures, il resta fidèle au Christ. Il fut condamné à avoir la tête tranchée.

Bienheureux PIERRE DE FOLIGNO (+ 1323)
Sa jeunesse fut profane. Une manière de dire, pour son biographe, qu’elle fut loin d’être exemplaire. Et puis, il découvrit la vacuité de ces plaisirs. Il fit pénitence. Après avoir vendu ses biens, il vécut d’aumônes. Les tentations vinrent souvent le rejoindre pour l’inviter à retrouver les plaisirs défendus, mais il y résista par l’austérité d’une vie toute donnée à Dieu. Chargé de la propreté de la cathédrale, il vivait humblement dans le clocher.

*SAINT ROMAIN DE RYAZAN (+ 1270)

Martyr. Fils du prince de Ryazan, il fut emprisonné par les Tatares qui l'accusèrent d'injurier leurs dieux. Dans leur fureur, ils lui tranchèrent, lentement et un à un, les membres au niveau des articulations jusqu'à ce qu'il en mourut.

SAINT SYMMAQUE (+514)
Pape. Il connut le schisme de Laurent, qui s’était fait élire pape en même temps que lui par une partie du clergé. Il lui reprochait d’être dans la lignée de son prédécesseurs Anastase, trop favorable à l’Eglise de Constantinople. C’est le roi Théodoric, pourtant arien, qui lui donna raison. Saint Symmaque réunit un concile, avec ses opposants et Laurent lui-même, ramenant la paix pour un temps. Sa décision de fixer Pâques au 25 mars fait renaître le schime et les partisans de Laurent profitent d’un voyage à Ravenne pour l’accuser de simonie et de bien d’autres crimes. Ils prennent possession des églises de Rome et veulent convoquer un nouveau concile, mais le roi Théodoric se déclare incompétent pour juger du pape légitime, ce qui donnait raison à saint Symmaque. La situation s’apaisera peu à peu. A partir de ce moment, saint Symmaque consacre ses énergies à restaurer les églises de Rome, en particulier saint Paul hors les Murs, bâtit des petites habitations pour les pauvres, ouvre des lieux d’accueil pour les pèlerins et construit une résidence sur la colline vaticane qui sera ainsi la première résidence pontificale en ce lieu.


SAINT ÉPAPHRAS (1er siècle)
Disciple de saint Paul, il travailla beaucoup pour l’Évangile à Colosses, Laodicée et Hiéropolis. saint Paul l'appelle son cher compagnon de captivité (Col. 1.17) et un fidèle ministre du Christ. La tradition en fait un évêque martyr à Colosses.

SAINT MACÉDONIUS (+ 362)
et les saints martyrs Théodule et Tatien. Pour avoir détruit des idoles lors de la restauration du paganisme par Julien l'Apostat, ils furent arrêtés et, après divers tourments que leur fit souffrir le préfet Almachius, ils furent étendus sur des grils de fer chauffés et y accomplirent leur martyre avec allégresse.

SAINT BERNOLD (+ 1054)
ou Bernulphe, évêque d'Utrecht, qui délivra les églises et les monastères tombés aux mains des seigneurs, construisit de nombreuses églises et favorisa dans les monastères les observances clunisiennes.

Bienheureuse STILLA (+ 1141)
Elle fut inhumée dans l’église qu’elle avait fondée au monastère de Marienburg en Franconie.

SAINT JEAN PLESSINGTON (+ 1679)
Prêtre et martyr. Ordonné prêtre à Ségovie, en Espagne, il revint en Angleterre, et, pour ce motif, il fut condamné aux supplices de la pendaison, sous le roi Charles II.

SAINT JEAN BAPTISTE ZHOU WURUI (+ 1900)
Martyr dans le village de Lujiazhuang, près de Yingxian, dans la province chinoise de Hebei. Encore adolescent, il déclara ouvertemet, devant les sectateurs de Yihetuan, qu’il était chrétien. Il fut alors démembré et frappé par l’épée.

SAINTE ÉLISABETH QIN BIANZHI (+ 1900)
Martyre au bourg de Liucun, près de la ville de Renqin, dans le Hebei et son fils Simon Qin Chunfu, âgé de quatorze ans.



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