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Les saints du 21 juillet

SAINT LAURENT DE BRINDISI (+ 1619)
Mémoire liturgique. Docteur de l’Eglise. Il était originaire de Brindiisi et fut un des religieux les plus éminents de son temps. Il entra chez les capucins de Venise en 1575 et prêcha en Italie et surtout en Allemagne où il devint l’un des adversaires les plus éloquents du protestantisme. Il fut chargé souvent par le Saint Siège des plus hautes missions diplomatiques tout en étant, alors, ministre général de son Ordre. Il a laissé des ouvrages de controverses et d’exégèse ainsi que plusieurs autres écrits qui font de lui un maître de la vie spirituelle.


BIENHEUREUX ALBERIC CRESCITELLI (+ 1900)
Prêtre italien originaire de Bénévent en Italie, il rejoignit la province chinoise de Shaan-xi où il exerça son activité pastorale en ayant bien soin d'inculturer l'Evangile à la culture chinoise. Il fut massacré en Chine par les “Boxers”.

SAINT ARBOGASTE (6ème s.)
Evêque de Strasbourg. Il aurait été d’abord un pieux solitaire dans les forêts vosgiennes et le roi Dagobert II, connaissant ses vertus, le fit venir à Strasbourg pour succéder à l’évêque Lothaire qui venait de mourir. Il conserva durant tout son épiscopat le même esprit d’humilité, de douceur et de désintéressement qui était le sien dans sa vie érémitique. Il resta en relation avec la cour royale, mais sans s’y soumettre. Il reçut un territoire qui fut à l’origine de la souveraineté temporelle de l’évêque de Strasbourg. L’un de ses grands soucis fut la formation d’un clergé zélé et instruit dans la science évangélique.

SAINTE JULIE (+ 275)
et ses compagnons, martyrs à Troyes. Lors d’un pillage, de cette région encore romaine, par les Alamans, elle fut faite prisonnière et emmenée comme esclave par l’un de leurs chefs, Claude. Celui-ci remarqua la beauté de cette jeune fille de dix-huit ans et voulut en faire une de ses épouses. Ayant appris qu’elle était chrétienne, il lui fit construire un petit oratoire, pour mieux la séduire. Mais cela ne suffit pas. Il devint chrétien. Un beau jour, il dut fuir devant ses ennemis et abandonner sa maison, sa femme et ses enfants. Il partit avec sainte Julie vers Troyes, la respectant en chrétien fidèle. Arrêté avec elle, en raison de la persécution d’Aurélien, ils furent tous deux condamnés à mort avec vingt autres chrétiens emprisonnés comme eux.

SAINT PARTHENIOS (+ 1777)
Evêque originaire de Thessalie, il n'abandonna jamais sa vie ascétique, ne se préoccupant que de ses fidèles, distribuant aux pauvres tout ce qu'il possédait et se retirant le plus souvent possible dans la campagne, au milieu des troupeaux, pour y vivre plus près de Dieu. Il est prié pour la guérison des maladies des troupeaux.

SAINTE PRAXEDE (+ 164)

Elle appartenait à la famille sénatoriale des Pudens dont elle était la fille. Elle mourut martyre à Rome au temps de l’empereur Marc-Aurèle. Une église fort ancienne témoigne du culte qui entoura très tôt la mémoire de sainte Praxède.

SAINT SYMEON LE FOU (6ème s.)
Le jeune Syméon, qui vient de Syrie, entreprend le pèlerinage de Jérusalem pour la fête de l’Exaltation de la Croix. En chemin, il rencontre un jeune homme de son âge du nom de Jean. Tous deux, sur le chemin du retour, décident de ne pas rentrer à la maison mais de se faire ermites dans le désert de Palestine. Au bout de 30 annnées d’ascèse, Syméon, préoccupé par le salut des hommes, quitte le désert. Il va à Jérusalem, puis à Emese où il contrefait le fou, à la fois pour cacher sa propre sainteté et ses miracles, et pour frapper les esprits. Ses incongruités lui attirent des affronts mais convertissent un grand nombre de gens. Il a aussi le don de prophétie : un jour, passant par une école, il embrasse certains enfants affectueusement et recommande au maître :”Sois indulgent envers tous ceux que j’ai embrassés.” Peu après, les enfants embrassés succombèrent en effet durant une épidémie de peste.

SAINT VICTOR (+ 303)
C’est aujourd’hui qu’est célébré à Paris saint Victor de Marseille, en raison de l’abbaye qui fut pendant des siècles, l’un des plus importants centres monastiques et universitaires de Paris. Son culte est très ancien puisqu’on construisit en 415, à Marseille, un monastère portant son nom. Il aurait été un brillant officier, mais il refusa de trahir le Christ. Arrêté, il fut traîné sur le dos par les rues de la ville, afin de permettre à la populace de l’accabler d’outrages grossiers et de coups. Reconduit à la prison, il convertit ses gardiens, Longin, Alexandre et Félicien. Ils furent tous trois décapités, et saint Victor fut broyé sous une meule à l’entrée des bains publics.


Bienheureux GABRIEL PERGAUD (+ 1794)
Prêtre et martyr. Chanoine régulier de Beaulieu, au diocèse de Saint-Brieuc, il fut expulsé de l’abbaye, sous la Révolution française, à cause de son sacerdoce, et détenu dans des conditions inhumaines sur les "pontons de Rochefort" où il mourut au bout de quelques semaines, après une longue agonie.

SAINT ALBÉRIC CRESCITELLI (+ 1900)
Prêtre de l’Institut Pontifical pour les Missions étrangères, et martyr à Yanzi-hiam dans la province chinoise de Hebei. Durant la persécution de la secte de Yihetuan, il fut couvert de blessures atroces, presque jusqu’à en mourir, et fut traîné le lendemain, les pieds liés, par un chemin couvert de silex jusqu’au fleuve, où il fut lacéré par tout le corps, et enfin décapité ; avec lui, saint Joseph Wang Yumei, martyr, qui succomba sur le chemin menant à Duining.


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