Les
saints du 22 juillet
SAINTE
MARIE MADELEINE (1er s.)
Mémoire liturgique. Outre Marie, mère de Jésus, les évangiles nous parlent de plusieurs Marie.
Nous fêtons aujourd’hui Marie de Magdala, Madeleine dont Jésus avait chassé
sept démons. Depuis, elle le suivait partout où il allait, faisant partie
de ce groupe de femmes qui servaient le Maître et les apôtres. Lors du
crucifiement, elle se tient à distance, mais, après la descente de croix,
elle suit Joseph d’Arimathie, remarque ce qui se passe et reviendra, avec
une autre Marie, au matin de Pâques pour les rites de sépulture. C’est
elle qui, la première, recevra la révélation du Christ ressuscité quand
le jardinier se fait reconnaître. “Rabbouni, Maître” c’est son acte de
foi. Le culte de Marie Madeleine connut un grand développement en France
à la Sainte Baume, dans le sud de la France, et surtout à Vézelay.
BIENHEUREUX AUGUSTIN FANGI
(+ 1494)
Dominicain italien, il mourut à Venise après
un apostolat difficile et de grandes souffrances qui décidèrent
le pape d'approuver son culte immémorial en 1872.
SAINT
BAUDRY (7ème s.)
ou Beaufroi, fêté au diocèse de Bourges et en Berry, il fonda l’abbaye
de Montfaucon dans le diocèse de Verdun sous l’invocation de saint Germain
d’Auxerre. Il est fait mention de lui dans la vie de saint Wandrille.
SAINT CORNEILLE DE PEREYASLAV (+ 1693)
Originaire de Ryazan, il fit profession monastique
au monastère des saints Boris et Gelb de Pereyaslav. Pour ne
pas se distraire de la prière, il resta sans parler pendant plus
de trente ans, au point qu'on le croyait sourd et muet. "Son corps
si mortifié ressemblait à un squelette", selon son
biographe.
SAINT CYRILLE (+ 306)
Il travailla à l’extension du message évangélique à Antioche, pendant
trente ans d’épiscopat, puis fut condamné à l'exil sous l'empereur Dioclétien.
SAINT GAUTIER (+ 1224)
Originaire de Lodi et orphelin de bonne heure, il consacra sa vie aux
malades. Pour eux, dès qu’il le put, il construisit un hopital dans
une maison qui lui fut prêtée à cette intention. Il en construisit plusieurs
autres et les pauvres eurent toujours une grande vénération pour lui.
SAINT HILAIRE (4ème s.)
Evêque de Besançon. Nous fêtons avec lui saint
Just et son successeur saint Panchaire.
Malgré bien des difficultés, en particulier à l’époque de Julien l’Apostat,
ils servirent les fidèles et évangélisèrent les païens de ce temps.
SAINT JOSEPH DE PALESTINE (+ 396)
Exégète juif de Tibériade,
il se convertit au christianisme et mit son savoir biblique au service
de l'Evangile. Il se consacra à l'évangélisation
en Terre Sainte. Il entretenait des relations intellectuelles et savantes
avec saint Eusèbe de Verceil et saint Epiphane.
SAINTE LEWINE (4ème s.)
Vierge et martyre en Angleterre mise à mort par les Saxons païens qui
envahissaient l’île. Elle était originaire des Flandres où son culte
se perpétue encore.
SAINT MENELE (+ 700)
Moine, originaire
de Précigné en Anjou où une chapelle rappelle sa mémoire. La tradition
veut qu’il ait restauré l’ancien monastère de Menat en Auvergne.
SAINT WANDRILLE (+ 668)
Il avait été page à la cour du roi Clotaire et s’était marié. Mais un
jour, d’accord avec sa femme, il se fit moine, pèlerinant à la recherche
de ses voies spirituelles. Nous le trouvons en effet à Montfaucon en
France, à Sainte Ursanne en Suisse, à Gubbio en Italie, en Suisse et
même en Irlande. Ce fut saint Ouen qui l’arrêta en Normandie. Saint
Wandrille fonde alors une abbaye à Fontenelle, dans la forêt de Jumièges,
abbaye qui par la suite qui prendra son nom.
SAINT PLATON (+ 306)
Né dans une famille aisée, ce jeune homme riche préféra la richesse du Christ et mourut martyr à Ancyre, en Galatie.
SAINT ANASTASE (+ 662)
Moine et disciple de saint Maxime le Confesseur (580-662), il subit avec lui, pour la foi orthodoxe, prisons et sévices et, exilé en Svanétie dans les monts du Caucase, et peut-être même en cours de route à Batoumi, il quitta cette vie.
SAINT JÉRÔME DE PAVIE (+ 787)
Il fut un si bon évêque de Pavie, en Lombardie, que ses fidèles en gardèrent la mémoire.
SAINTS PHILIPPE EVANS ET JEAN LLYOD (+1679)
Martyrs. Philippe était jésuite. Il avait fait ses études sacerdotales à Saint-Omer, en France. Jean Lloyd les fit à Valladolid en Espagne. Ils furent accusés d’être entrés en Angleterre alors qu’ils étaient prêtres catholiques, ils furent ensemble condamnés aux supplices de la pendaison, à Cardiff au pays de Galles, sous le roi Charles II. Ils furent canonisés en 1970.
Bienheureux JACQUES LOMBARDIE (+ 1794)
Prêtre de Limoges et martyr, sous la Révolution française, à cause de son sacerdoce, il fut détenu dans des conditions inhumaines sur les "Pontons de Rochefort", où il mourut, faute de soins, n’ayant plus que la peau sur les os, mais toujours souriant.
SAINTE ANNE WANG (+ 1900)
Martyre avec Lucie Wang Wangzhi et son fils André Wang Triaquing, âgé de neuf ans, massacrés en haine du nom chrétien à Majiazhuang ; et également sainte Marie Wang Lizhi, que des païens voulurent sauver en affirmant qu’elle n’était pas chrétienne, mais qui déclara ouvertement qu’elle était servante de Jésus Christ et fut aussitôt mise à mort, près de Daining, dans la province de Hébei.
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