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Les saints du 3 août

SAINT ANTOINE LE ROMAIN (+ 1147)
Moine originaire de Rome, il fut élevé dans la foi orthodoxe. Ce pourquoi il s'en fut dans un monastère de rite byzantin en Italie du Sud, mais ne se joignant à la communauté que pour la célébration de Pâques. Les réformes entreprises par le Pape et la conquête de l'Italie byzantine par les Normands le décidèrent à s'exiler et il s’en fut en Russie à Novgorod où il fonda un monastère en l’honneur de la Nativité de la Mère de Dieu et toujours Vierge Marie.

MR - BIENHEUREUX AUGUSTIN KAZOTIC (+ 1323)
dominicain et évêque de Zagreb. On raconte de lui bien des événements merveilleux puisque même, un jour, le Souverain Pontife devant qui il se présentait, remarqua qu’un douleur qui l’affligeait depuis longtemps à la main, avait cessé à l’instant même que le bienheureux Augustin l’eut embrassée respectueusement.

SAINT BENNON (+ 940)
Après avoie été chanoine de Strasbourg puis évêque de Metz, il se retira dans la solitude de Notre-Dame des Ermites aujourd’hui Einsiedeln en Suisse.

SAINT DALMACE (5ème s.)
ou Dalmat. Il était officier de l’empereur Théodose à Constantinople, quand, sous l’influence d’un saint moine, saint Isaac, il démissionna de ses charges, fit accepter par sa femme ce changement de vie et, avec l’un de ses fils, saint Fauste, il entra dans le monastère de son père spirituel. Il y vivait depuis 48 ans lorsqu’en 431, il quitta sa clôture, accompagné de sa communauté, pour intervenir au concile d’Ephèse en faveur des évêques orthodoxes contre les erreurs de Nestorius, alors archevêque de Constantinople.

MR - SAINT EUPHRONE (+ 475)
Héritier d’une vieille et riche famille gallo-romaine, il renonça à tous ces avantages pour se mettre au service du Christ et de l’Eglise. Il fut alors consacré évêque d’Autun. Il se rendait souvent, pèlerin, à Tours auprès du tombeau de saint Martin dont il voulut imiter le zèle apostolique.

BIENHEUREUX GEOFFROY (+ 1255)

Issu d’une petite famille seigneuriale du Maine et de l’Anjou, il entra dans la carrière ecclésiastique, et fut élu évêque du Mans, tout en gérant les biens de sa baronnie. Peu à peu, il se livra davantage au Seigneur dans la pauvreté et l’humilité. Il encouragea la présence des religieux dans son diocèse et, tout particulièrement, les Chartreux qu’il défendit dans leur solitude contre les troubles et les vexations causés par les chasses à courre des seigneurs de la région, grâce au soutien qu’il avait demandé au pape Innocent IV.

SAINTE LYDIE (1er s.)
Elle venait de la Grèce d’Asie et s’était installée à Philippe, port de la mer Egée pour son commerce de tissu et de pourpre. C’est là qu’elle rencontra saint Paul et saint Luc (Actes des Apôtres 16. 11). Ils vinrent habiter chez elle “Si vous voulez bien me considérer comme une servante de Dieu, descendez chez moi.”

SAINTE MARANE et SAINTE CYRE (+ 455)
Deux moniales qui vécurent à Alep en Syrie dans une stricte réclusion à l’écoute de la Parole de Dieu. Elles n’en sortirent qu’une fois pour faire pèlerinage à Jérusalem. Elles vivaiebnt dans une grande ascèse, chargées d’un collier de fer au cou et de lourdes chaines aux bras.

SAINT NICODEME (1er s.)
De tous les pharisiens, docteurs de la Loi et membres du Grand Conseil, le Sanhédrin, c’est l’un de ceux qui inspirent le respect et l’amitié. Dès que Jésus parut, il vit en lui “ un envoyé de Dieu”. (Jean 3. 1 à 15) Il est encore craintif, mais sa foi est si grande que le Christ lui révèle les splendeurs de la nouvelle naissance par la grâce du Baptême. Il a le courage quelques mois plus tard de défendre publiquement le Seigneur devant le Sanhédrin :” Peut-on condamner un homme sans l’avoir entendu ?” Grâce à lui et à son ami Joseph d’Arimathie, le corps du Seigneur ne sera pas jeté dans la fosse commune des malfaiteurs et, pour l’embaumer, ils achètent ensemble cent livres de myrrhe et d’aloès, en l’attente de la résurrection trois jours plus tard.

MR - SAINT PIERRE DE SALERNE (+ 1105)
Issu de la famille princière de Salerne, il quitta la vie mondaine et prit l’habit bénédictin. Devenue évêque d’Anagni, il remplit la fonction d’apocrisiaire (notaire ecclésiastique) à Constantinople. Revenu dans son diocèse, il se donna à ses fidèles et pour eux bâtit une belle cathédrale.


SAINT RADJENI (+ 457)
D'origine perse, il accompagna en Géorgie la fille du roi de Perse qui était fiancée au roi Vakhtang Gorgaslan. Il se convertit à la foi chrétienne. Plus tard fait prisonnier par l'armée perse, il lui fut demandé de renier le Christ. Il refusa et fut crucifié à l'imitation de Jésus-Christ. L'Eglise géorgienne le considère comme son premier martyr.

SAINTE SALOME LA MYROPHORE (1er s.)

Les Eglises d'Orient célèbrent aujourd'hui la mère des saints apôtres Jacques et Jean. Elle eut le courage d'être près de la Vierge Marie, au pied de la croix et vint, dès le matin de Pâques, au tombeau pour embaumer le corps du Christ. Le tombeau était vide et elle reçut de l'ange l'annonce de la résurrection.

SAINTE THEOCLITE LA THAUMATURGE (9ème s.)

Elle vécut dans le monde, dans la région de Nicomédie, travaillant de ses mains toute la journée, méditant les Saintes Ecritures, subvenant aux besoins des pauvres et attentive avec beaucoup d'humilité à l'égard de ses propres serviteurs. Des miracles se produisirent sur ses reliques, qui témoignèrent de sa sainteté reconnue par l'Eglise.

MR - SAINT ASPRENOS (+ 3ème siècle)
Une belle légende entoure celui qui aurait été le premier évêque de
Naples. Guéri d'une grave malaie par saint Pierre lui-même, qui l'avait baptisé, et aurait été sacré évêque par lui. Les anciens martyrologes plus raisonnables le font vivre à la fin du 2ème siècle, tout le mentionnant comme évêque de Naples.

MR - SAINT MARTIN L'ERMITE (+ 580)
Ermite italien sur le Mont-Cassin, il est mentionné par saint Grégoire le Grand dans la vie de saint Benoît. La tradition veut qu'après avoir été moine au Mont-Cassin, il se retira dans une caverne à Monte Massico en Campanie, solitaire et reclus de longues années dans cette grotte exiguë.

MR - Bienheureux MARTYRS ESPAGNOLS (+ 1936)
Durant la persécution qui sévit au cours de la guerre civile, en Espagne, les quatre bienheureux martyrs : à Lucenz, Sauveur Fernandis Segui, prêtre ; à Barcelone, François Bandres Sanchez, prêtre salésien, et à Samalus, près de Barcelone, Alphonse Lopez Lopez, prêtre, et Michel Remon Salvador, franciscains conventuels.


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