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Les saints du 5 août

MR - SAINTE MARIE MAJEURE
Mémoire
liturgique de la dédicace de la basilique Sainte-Marie-Majeure à Rome, sur l’Esquilin. En 434, le pape Xyste III l’offrit au peuple de Dieu après le Concile d’Éphèse dans lequel la Vierge Marie fut saluée comme Mère de Dieu.

SAINT ABEL DE LOBBES (+ 770)
Malgré sa bonne réputation, Charles Martel, vainqueur des Arabes à Poitiers, fut aussi un grand amateur des biens d’Eglise dont il s’emparait par personnes interposées, en nommant des abbés de monastères et des évêques qui partageaient avec lui les revenus ecclésiastiques. Pépin le Bref, son fils, voulut réformer cette manière de faire et il nomma Abel, moine de Lobbes en Belgique comme évêque de Reims. L’évêque destitué, Milon, lui rendit la vie impossible d’autant que Pépin de Bef était fort occupé à guerroyer. Au bout de trois ans, lassé, saint Abel se retira dans son monastère. Il donna à l’Eglise sa prière pour compenser ce qu’il ne pouvait lui donner par son ministère épiscopal.

SAINTE AFRA (+ 304)

ou Affre. C’était une prostituée de grand luxe qui vivait en Bavière. Elle faisait payer très cher ses faveurs, aussi quand elle devint catéchumène, tout le monde en parla et elle fut sommée de sacrifier aux dieux pour reprendre ses relations perverses. “Mes péchés sont asssez nombreux pour que je n’y ajoute pas celui-là, dit-elle. Mon martyre me servira de baptême.” On la jeta au feu où elle fut brûlée vive.

SAINT CHRISTOS DE PREVEZA (+ 1668)
Martyr dans l'île de Kos, arrêté par des janissaires qui proféraient des blasphèmes contre le Christ. Comme il les avait repris, indigné par ce qu'ils disaient, il fut condamné à être brûlé vif.

SAINT EUGENE D'AITOLIE (+ 1682)
Originaire de l'ouest de la Grèce, il était devenu moine et eut la joie de célébrer sa première Liturgie au sommet du Mont-Sinaï. Il consacra sa vie à la défense de l'Orthodoxie en cette période où l'oppression turque pesait lourdement sur le peuple grec. Pour ce faire il sacrifia tout son temps à l'enseignement, bien qu'il souhaitait la solitude monastique. Son culte a été officiellement reconnu par le Patriarcat oecuménique en 1982.

SAINT EUTHYME de CONSTANTINOPLE (+ 917)
Père spirituel et ami de l'empereur Léon VI le Sage, il connut un temps d'exil, en raison de sa franchise devant les écarts de conduite des empereurs. Patriarche de Constantinople,
il se réconcilia avec Nicolas qui avait été indûment mis à sa place par l'empereur Alexandre, comme patriarche.

SAINT FROULT
(7ème s.)
Il est vénéré de nos jours encore en Saintonge dans l’Ouest de la France. On raconte de lui bien des légendes merveilleuses et des miracles obtenus grâce à son intercessin. On ne l’oublie pas puisqu'une localité s'est plaçée sous son patronage : Saint Froult-17780.

SAINT JEAN DE CAMBRAI (+ 879)
Attaché à la cour impériale de Lothaire, il était le chantre de sa chapelle et Hincmar de Reims obtint qu’il fut nommé évêque de Cambrai et d’Arras. Il s’acquitta avec zèle de son ministère et nous le voyons présent aux nombreux conciles locaux qui travaillaient au bien de l’Eglise : à Soissons en 866, à Troyes en 867, à Verberie en 869, à Douzy en 871, à Châlon sur Saône en 875.

SAINT JEAN DE CHOZEBA (+ 1960)
D'origine roumaine. Après son service militaire, en 1936, il s'installa au monastère de Saint-Sabas en Terre Sainte, où vivaient alors ensemble des moines grecs et des moines roumains. Lors du soulèvement des Arabes contre les Anglais, il se dépensa tellement auprès des malades et des blessés, qu'il en tomba gravement malade lui-même. Incarcéré par les Anglais comme roumain, pendant la Seconde Guerre mondiale, il resta prisonnier pour soutenir ses confrères. Mais, dans toutes ces épreuves, il vivait une vie ascétique intense et mettait en application la prière intérieure. En 1953, il put enfin se retirer au désert non loin de Chozeba, ne venant au monastère que pour les Liturgies des grandes fêtes. Il supporta les agressions des Arabes qui voulaient le déloger de sa grotte perchée dans la montagne. Il remit son âme à Dieu dans cette solitude et l'Eglise roumaine l'a canonisé en juin 1992.

MR - SAINT MEMMIE (3ème s.)

Premier évêque de Châlons en Champagne, il fut le premier évangélisateur de cette région. Une localité et de nombreuses églises lui sont dédiées et se sont placées sous son patronage : Saint Memmie-51470

MR - SAINTE NONNA (+ 374)
Elle vécut en Cappadoce à Nazianze. Elle convertit son époux. Son fils, saint Grégoire de Nazianze le Théologien, admirait beaucoup sa piété et sa fidélité au respect du dimanche, jour du Seigneur.

MR - SAINT OSWALD (+ 642)
Roi de Northumbrie, il fut baptisé par saint Colomban. Il s’employa à christianiser son royaume et collabora à la fondation de l’abbaye de Lindisfarne. L’un de ses voisins, Panda, encore païen, lui déclara la guerre. Fait prisonnier, saint Oswald eut la tête tranchée, ce qui le fit considérer comme un martyr. Son culte se répandit en Allemagne et jusqu’en Italie du Nord.

BIENHEUREUX ROGER LE FORT (+ 1367)

Il appartenait au clergé de Bourges quand il fut élu évêque d’Orléans. Ce qu’il voulut refuser. Le pape Jean XXII confirma son élection si l’on s’en réfère aux documents de la “Chambre apostolique” en date du 13 mai 1321. Quelques années plus tard, il fut transféré à Limoges et enfin revint archevêque de Bourges.

SAINT EUSIGNIOS D'ANTIOCHE ( 4ème s.)
Il servit dans l'armée impériale sous les empereurs Constance Chlore, saint Constantin et enfin Julien l'Apostat. Il refusa de renier sa foi au Christ et mourut écorché vif puis décapité.

SAINT VARTAN (+ 451)

et ses compagnons, martyrs en Arménie. Au moment où le concile de Chalcédoine défendait la foi des apôtres, saint Vartan et ses compagnons défendaient la foi et la liberté de l’Eglise contre l’invasion des Perses, adorateurs du soleil. Ils périrent tous dans la bataille d’Aravair, mais ils sauvèrent la chrétienté arménienne et son Eglise apostolique.

MR - SAINT VENANCE (+ 544)
Il a bien existé, mais les détails de sa vie ne sont relatés qu’avec des verbes au conditionnel : il dut être élevé à la dignité du sacerdoce; sa vie obscure fut, sans doute, faite d’une grande sainteté; il fut de ces évêques que l’on admire... la tradition le fait participer au concile d’Epone et l’Eglise de Viviers lui est reconnaissante de tant de mérites et de vertus.

MR - SAINT VIATRE (6ème s.)

ou Viator. Moine de l’abbaye de Saint Mesmin près d’Orléans, il se retira dans la Sologne, au sud de la Loire pour y servir Dieu avec une plus grande liberté de temps et d’esprit. Le culte de notre saint s’est perpétué jusqu’à nos jours à Saint Viatre-41210 où il est invoqué contre les fièvres des marécages de la Sologne.

SAINT YON (3ème s.)

On le dit disciple de saint Denys l’aréopagite. Il est vénéré en Ile de France dans la région d’Arpajon où il mourut martyr, décapité par ordre du préfet Julien. Paris le fêtait mais semble l’avoir oublié. Les habitants de la vallée de l’Orge se souviennent de lui : Saint Yon-91650

MR - SAINT PARIS (4ème siècle)
Selon la tradition locale dont le Martyrologe romain reconnaît le bien-fondé, il aurait été le premier évêque de Teano en Campanie italienne.

MR - SAINT CASSIEN D'AUTUN (+ 350)
Évêque d'Autun de 314 à 350, il succéda à saint Reticius. Les anciennes biographies le font venir d'Égypte.

MR - SAINT EMIGDE (+ 303)
Vénéré comme premier évêque de la cité et martyr, ses reliques se trouvent à Ascoli dans les Marches d'Ancône où elles ont été tranférées au début du XIème siècle.

MR - Bienheureux FRANCOIS ZANFREDINI (+ 1350)
Appelé également Checco de Pesaro. Il appartenait au Tiers-Ordre de saint François. Il distribua tous ses biens aux pauvres et vécut dans un ermitage qu’il s’était construit à Montegranaro dans les Marches, donnant, pendant quarante ans, un exemple de pénitence, de prière et de bonnes œuvres. Son culte local fut confirmé en 1859.

MR - SAINTE MARGUERITE LA DÉCHAUSSÉE (+ 1385)
Par souci de pénitence elle ne portait jamais de chaussures. Elle habitait à Septempeda ville devenue San Severino dans les Marches d'Ancône. Fille pauvre, elle fut mariée à quinze ans, et subit avec une grande patience les mauvais traitements de son mari. Elle se ressourçait spirituellement auprès des religieux de Saint Dominique.

MR - Bienheureux PIERRE-MICHEL NOËL (+ 1794)
ierre-Michel Noël, prêtre de Rouen et martyr, sous la Révolution française, à cause de son sacerdoce. Il fut détenu, dans des conditions inhumaines, sur les "Pontons de Rochefort" et y mourut du scorbut.

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