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Les saints du 8 août MR - SAINT DOMINIQUE (+ 1221) Mémoire liturgique. Le troisième fils de Félix de Guzman était un curieux étudiant à l’Université de Palencia en Espagne. La famine désolant la ville, il vendait ses livres pour secourir les pauvres. Tout saint Dominique est inscrit dans ce geste : étudier est une bonne chose, mais le souci des hommes est premier. Devenu chanoine régulier d’Osma en Vieille-Castille, il accompagne son évêque Diègue en voyage et c’est en traversant le midi de la France que tous deux sont frappés par les ravages de l’hérésie des cathares, une vieille idéologie sectaire qui enseigne le mépris de la vie charnelle et de son instrument de propagation : le mariage. Diègue et Dominique vont à Rome et obtiennent du pape Innocent III la mission de parcourir, avec quelques compagnons, les régions infectées et d’y prêcher l’Evangile par la parole et par l’exemple. La pauvreté évangélique et l’entrain joyeux caractérisent ces prédicateurs. Ils vont deux par deux, prêchant et mendiant leur nourriture. Saint Dominique s’appuie sur la prière du monastère de Prouilhe, près de Fanjeaux, où il a rassemblé quelques “parfaites” cathares converties. Afin de poursuivre et étendre son oeuvre de prédication, il réunit ses premiers compagnons dans un couvent de Toulouse dans le même souci de radicale pauvreté. Le pape Honorius III approuve en 1216 son oeuvre qui devient l’Ordre des Frères prêcheurs. Dès l’année suivante, ils les dispersent dans toute l’Europe afin d’y fonder des couvents. Il meurt d’épuisement à Bologne. MR - SAINT ALTMANN (+ 1091) Originaire de Westphalie, chanoine de Paderborn et d’Aix la Chapelle, chapelain de l’empereur Henri III, il fut élu évêque de Passau. Nommé légat apostolique par le pape saint Grégoire, il eut le souci de rétablir la régularité monastique dans de nombreux couvents et monastères, en particulier lorsqu’il présida, au nom du pape les conciles régionaux de Mayence (1076) et de Quedlinbourg (1085). SAINT ANASTASE DE THESSALONIQUE (+ 1794) Il était bulgare et travaillait à Thessalonique. Pour ne pas payer les taxes exigés des chrétiens, il revêtit un jour des habits turcs, mais à la sortie de la ville, les gardes lui demandèrent de prouver son identité en prononçant la salutation musulmane. Ce qu'il refusa et il préféra se livrer plutôt que de renier le Christ. Dans la prison, il eut les pieds serrés dans un étau et on lui enfila des bambous sous les ongles. Epuisé par tant de supplices, il mourut sur le chemin qui le conduisait au lieu de son exécution. MR - SAINT EMILIEN DE CYZIQUE (+ 820) Evêque de Cyzique, près de Constantinople, il mourut exilé à cause de son attachement au culte des Saintes Images. SAINT GREGOIRE DE SINAITE (+ 1346) Originaire d’Asie Mineure, il voyagea beaucoup dans sa jeunesse, comme tous les moines d’Orient à cette époque. On retint de lui son séjour au Mont-Sinaï, d’où son nom. Il était moine en Crète depuis plusieurs années, quand il découvrit la prière intérieure, ou prière du coeur. Il se rend au Mont-Athos et c’est là qu’elle lui est pleinement révélée et donnée par Dieu. Il comprend alors que le but de la prière est de faire jaillir en la conscience la grâce baptismale enfouie sous les soucis de la vie. Son biographe dira qu’à cette époque, il ne se trouvait pas trois moines sur la Sainte Montagne qui connussent la prière intérieure. Il y consacrera le reste de sa vie. Quand des pirates turcs le chassent de l’Athos, il continue son enseignement dans un petit village proche de la frontière bulgare et répand cette doctrine au milieu du monde des laïcs. Il est considéré comme l’un des pères du mouvement “hésychaste” (recherche de la paix du coeur par l’invocation répétée du nom de Jésus). Son influence sera grande dans tout l’Orient chétien. SAINT HORMISDAS (+ 421) Martyr. Il appartenait à l’une des grandes familles de l’empire perse et lui-même était officier supérieur dans l’armée du roi Varan, fils du persécuteur Yezdedgerd. L’empereur voulut lui faire renier Jésus-Christ. Ce fut inutile, Hormisdas confessa sa foi en la divinité de Jésus. Pour le punir de son obstination, on lui enleva ses richesses, ses charges et même sa dignité. Il fut condamné à conduire en caravane, comme esclave, les chameaux de l’armée qu’il avait commandée. Au bout de plusieurs années, avec les privations et brûlé par le soleil torride durant les longues marches dans le désert, sans vêtement comme c’était la coutume pour les esclaves du dernier rang, il en devint méconnaisable. Un jour, le roi le rencontra, sachant qui il était. Il fut pris de compassion et voulut lui donner une tunique en lui disant :”Renonce donc enfin au fils du charpentier.” Saint Hormisdas la refusa et déclara qu’il ne reconcerait pas à son Dieu. Il fut immédiatement mis à mort. Les Eglises d’Orient le vénèrent le 3 novembre sous le nom d’Achéménide. SAINT LIEBAUT (+ 650) Fondateur et premier abbé de Fleury-sur-Loire, ainsi que saint Mommole, son successeur. Saint Liébaut était moine de l’abbaye Saint Aignan d’Orléans et, grâce au roi Clovis II, fonda le monastère de Fleury qui connut très vite un grand nombre de moines. Saint Mommole chargea plusieurs de ses moines de transférer du Mont-Cassin en France les corps de Saint Benoît et de sainte Scholastique, estimant qu’ils étaient exposés à de possibles profanations depuis la destruction du monastère par les Lombards. Le village prit alors le nom de Saint Benoît sur Loire. MR - SAINT MARIN DE TARSE (+ 290) Martyr en Cilicie. C’était un vieillard quand il fut arrêté durant la persécution de Dioclétien. Après avoir été flagellé, il fut condamné aux bêtes qui le firent mourir. SAINT MYRON DE CRETE (+ 350) L'Eglise de Grèce fait mémoire de cet évêque de Gortyne en Crète dont la bonté était immense. "Sa compassion et sa miséricorde envers les pauvres dépassaient ce qu'on peut imaginer." dit le synaxaire. MR - BIENHEUREUX PAUL KE TINGZHU(+ 1900) martyr à Si-Siao-Tchiu, près de Xinhexian dans la province chinoise de Hebei, en Chine, durant la persécution des Boxers ou secte de Yihetuan qui décima l’Eglise renaissante. Responsable de la communauté chrétienne du pays, il fut arrêté puis il eut la peau arrachée, morceau par morceau, et dans ce supplice, montra à tous un exemple de fermeté. SAINTE SIGRADE (+ 680) Elle était la mère de saint Léger d’Autun. Devenue veuve, reléguée dans un monastère de Soissons par ordre du maire du palais Ebroïn, elle avait vu tous ses biens confisqués. Nous avons une lettre de saint Léger à sa mère pour la soutenir dans ses épreuves. Elle les supporta en effet avec dignité et grande piété. SAINT TERNAT (+ 680) saint Gervais de Besançon (+ 685) et saint Gédéon (+ 797), tous trois évêques de Besançon. Leur ministère pastoral leur valut l’estime universelle. Bien que l’Eglise universelle ne leur ait pas décerné un culte public, ils n’en figurent pas moins sous le titre de saint dans les martyrologes et Livres d’Heure de l’Eglise de Besançon. SAINT TRIANTAPHYLLOS (+ 1680) Martyr. Originaire de la région de Volos en Grèce il travaillait comme marin. A l'âge de seize ans, des Turcs voulurent lui faire renier la foi de ses pères. Il refusa et conduit à Constantinople, il fut torturé et finalement exécuté sur l'emplacement de l'Hippodrome. MR - SAINT SECOND (3ème siècle) MR - SAINT CYRIAQUE (+ 304) MR - SAINT EUSÈBE de MILAN (+ 426) MR- SAINT SEVER (5ème siècle) MR - SAINT MOMMOLE (+ 608) MR - SAINT FAMIEN (+ 1150) MR - Bienheureux JEAN FELTON (+ 1570) MR - Bienheureux JEAN FINGLEY (+ 1586) MR - Bienheureuse BONIFACE RODRIGUEZ CASTRO (+ 1905) MR - Bienheureuse MARIE-HÉLÈNE MAC KILLOP (+ 1909) MR - Bienheureuse MARIE-MARGUERITE (+ 1921) MR - SIX BIENHEUREUX MARTYRS ESPAGNOLS (+ 1936) MR - Bienheureux VLADIMIR LASKOWSKI (+ 1940) |