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Les saints du 14 août

MR - SAINT MAXIMILIEN KOLBE (+ 1941)
Mémoire liturgique. Il naît à Lodz en Pologne. Il entre à 16 ans chez les Franciscains conventuels de Lvov. En 1917, alors qu’il est encore étudant, il fonde avec quelques frères “la Milice de l’Immaculée”, mouvement marial au service de l’Eglise et du monde. Prêtre en 1918, il enseigne la philosophie et l’histoire. Dès 1922, il fonde un mensuel pour diffuser la pensée de la Milice et un peu plus tard, il crée un centre de vie religieuse et apostolique appelé “la Cité de l’Immaculée”. Au début de la deuxième guerre mondiale, il se trouve au Japon où il fonde encore une autre “Cité”. Maximilien est très soucieux de la diffusion de la pensée religieuse par les moyens modernes, les medias. A cause de la guerre, il est ramené comme prisonnier en Allemagne. Libéré, puis de nouveau arrêté en février 1941, il est déporté au camp d’Auschwitz en mai. A la suite d’une évasion, dix prisonniers sont condamnés à mourir de faim enfermés dans un bunker. Parmi eux, un père de famille. Maximilien s’offre de mourir à sa place. On lui demande “Qui es-tu ?” - “Prêtre catholique”. Il meurt dans le bunker, le dernier après avoir aidé ses compagnons dans la patience, la paix et le réconfort. Le père de famille sera présent au jour de la canonisation du P. Kolbe à Rome.


BIENHEUREUX ALAIN DE LA ROCHE (+ 1474)
Dominicain, célébré à cette date en Belgique. Il raviva la dévotion du Rosaire et commenta le Cantique des Cantiques en l’honneur de la Vierge Marie. Il fut l’un des plus ardents promoteurs du culte de l’Immaculée Conception.

SAINTE ANASTASIE (9ème s.)
Originaire de la petite île d’Egine en Grèce, elle aspirait à la vie religieuse et elle fut contrainte de se marier deux fois. Le premier était riche et de bonne conduite. Elle fit bon ménage avec lui jusqu’au jour où il fut tué en défanendant le port d’Egine dont les Maures d’Espagne tentaient de s’emparer. La loi obligeait les jeunes veuves à se remarier car la guerre dépeuplait la population. Son nouvel époux était aussi bon que le premier. Comme elle, il aimait les pauvres. Lui restait à la maison, distribuant nourriture, vêtements et médicaments. Elle chevauchait un âne, parcourant le pays à la recherche des impotents et des pauvres honteux. Devenus vieux, lui, quitta l’île pour entrer dans un monastère où il mourut quelques mois plus tard. Elle ouvrit leur grande maison pour y installer une communauté de religieuses.

MR - SAINT ARNOLD (+ 1087)
ou Arnoulf, évêque de Soissons. Originaire du Brabant, il se mit tout d’abord au service de l’empereur et du roi de France. Mais la carrière des armes n’était pas sa vocation. Sous le prétexte d’aller à la cour de France, il se rendit au monastère Saint Médard de Soissons et revêtit l’habit bénédictin. Il édifia ses frères par sa vertu, son silence et la rigueur des observances monastiques. Il connut durant un temps un abbé qui s’était fait nommer par simonie et introduisit le relâchement dans la communauté. Il fut la risée de ceux qui trouvaient qu’il pratiquait trop la pauvreté. Lorsque l’évéché de Soissons fut vacant, il lui fut demandé d’en devenir le titulaire, mais il ne put entrer dans la ville en raison de l’opposition du roi Philippe Ier. Toutes ces difficultés furent pour lui des souffrances. Il sut les accepter, les surmonter et édifier sur elles sa sainteté.

Bienheureux EVRARD (+ 958)
ou Eberhard. Prêtre du diocèse de Strasbourg, il rejoignit saint Bennon de Metz au célèbre monastère d’Einsiedeln en Suisse où des ermites vivaient auparavant. Actuellement cette abbaye bénédictine est le plus important sanctuaire marial de la Suisse.

MR - SAINT FACHANAN (6ème s.)
Evêque de Cork en Irlande où il fonda, à Ross, un monastère célèbre pour ses études humanistes et religieuses.


SAINT MARCEL D'APAMEE (+ 390)
Originaire de Chypre, il avait reçu la charge de magistrat civil. La communauté chrétienne l'admirait et il fut élu évêque d'Apamée en Syrie. Il fut assassiné par la population d'Aulon pendant qu'il supervisait la destruction d'un temple païen selon un édit de l'empereur Théodose.

LE PROPHETE MICHEE (8ème s. av. J.C.)
Contemporain du prophète Isaîe, il prononce des oracles de malheurs, mais dans le même temps, il appelle le peuple à ne regarder que vers le Seigneur et à espérer en Dieu qui seul peut sauver sn peuple comme il le châtie. Cette ère nouvelle de paix en Dieu sera inaugurée à Bethléem "où aura enfanté celle qui doit enfanter pour donner naissance au Roi-Messie." (Michée 5. 1 à 3)


SAINT SYMEON DE TREBIZONDE (+ 1644)
Martyr. A la suite d'une altercation entre un Juif et un groupe de trois jeunes chrétiens dans le quartier de Galata à Constantinople, les Juifs de ce quartier accusèrent un autre groupe de jeunes dans lequel se trouvait saint Syméon, qui n'y était pour rien. Accusé devant le vizir, il ne put se disculper et il refusa de renier le Christ pour obtenir sa liberté. Livré au préfet de police, il fut pendu à un platane.


MR - SAINT URSICIN (4ème siècle)
Martyr en Illyrie dans lesrégions côtières de la mer Adriatique sur sa rive orientale, province romaine correspondant géographiquement à peu près à l'ouest de la Croatie et de la Slovénie.

MR - SAINT EUSÈBE DE ROME (4ème siècle)
Prêtre romain, il fonda une église qui porte encore son nom sur le mont Esquilin à Rome. Sa biographie est sujette à caution.

MR - Bienheureux SANCTÈS D'URBINO (+ 1390)
Né à Monte Fabri en Italie, il fut frère convers franciscain à Scotamento où il passa toute sa vie près de Monte Barochio dans les Marches. Son culte fut approuvé par le pape Clément XIV, au 18ème siècle.

MR - HUIT CENTS BIENHEUREUX MARTYRS DES TURCS (+ 1480)
Quand les Turcs s’emparèrent d'Otrante dans les Pouilles en Italie, ces chrétiens furent emmenés hors des murs de la ville et sommés de renier leur foi. Encouragés par l’un d’eux, Antoine Primaldo, un tisserand âgé, à persévérer dans la foi du Christ, ils préférèrent se laisser égorger, et reçurent ainsi la couronne du martyre.

MR - SAINT DOMINIQUE IBANEZ (+ 1690)
Ibañez de Erquicia, prêtre dominicain, et François Shoyemon, coopérateur des Frères Prêcheurs et catéchiste, furent mis à mort sous le shogun Tokugava Yemitsu, en haine du nom chrétien et furent martyrs à Ngasaki au Japon. .

MR - Bienheureuse ÉLISABETH RENZI (+ 1859)
Née à Saludecio près de Rimini en Italie, elle entra tout d'abord chez les clarisses de Mondaino puis fut religieuse augustine à Pietrarubbia, mais quittera ce monastère quand un décret gouvernemental ferme les monastères. Elle fonde, quelque temps plus tard, un institut pour l'éducation des jeunes filles des milieux pauvres, les "Maestre Pie dell'Adolorata" les Maîtresses religieuses de la Vierge des douleurs. Elle porta toute son attention à donner dans ses écoles une formation humaine et chrétiene aux jeunes filles pauvres. Elle meurt à Coriano en Émilie.

MR - Bienheureux VINCENT RUBIOLS CASTELLO (+ 1936)
prêtre martyr à Picassent dans la région de Valence et à El Saler, le bienheureux Félix Yuste Cava, prêtre, tous deux martyrs, durant la persécution menée contre l’Église au cours de la guerre civile en Espagne.

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