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Les saints du 15 août

MR - L'ASSOMPTION DE LA VIERGE MARIE
Solennité liturgique. En Orient l'on préfère parler de la Dormition de la Mère de Dieu. "Tous d'un même coeur, étaient assidus à la prière, avec quelques femmes, dont Marie, mère de Jésus et avec ses frères.” (Actes 1. 4) Telle est la dernière mention explicite dans le Nouveau Testament, de Marie, dont on sait qu’après la mort de Jésus, le disciple Jean l’a prise chez lui. Que devient-elle alors ? Une tradition la fait vivre quelque temps avec Jean à Ephèse. Mais c’est sans doute à Jérusalem qu’elle termine son séjour terrestre. D’après des récits apocryphes remontant au 5ème siècle, les apôtres furent mystérieusement avertis de se retrouver à Jérusalem. Ils purent alors entourer la Mère de Dieu lors de ses derniers instants et de sa Dormition. Trois jours après sa mort, les anges enlevèrent le corps ressuscité de Marie vers le ciel. L’événement marial de ce jour correspond à la fois à la mort, à la résurrection et à l’Ascension du Christ. Au 6ème s., l’empereur byzantin étend à l’ensemble de l’Eglise byzantine une fête mariale le 15 août et lui donne le nom de Dormition de la Mère de Dieu. Cette fête se répand ensuite dans l’Eglise universelle. En Occident elle prend le nom d’Assomption. Les deux dénominations ne font que mettre l’accent sur deux aspects du même mystère.

MR - SAINT ALFRED (+ 876)
ou Altfrid. Il avait d’abord été moine bénédictin, puis évêque d’Hildesheim en Basse Saxe. Il était l’ami et souvent l’agent diplomatique du roi Louis le Germanique.

SAINT MACAIRE LE ROMAIN (+ 1550)
Originaire de Rome, il renonça peu à peu à la vie mondaine du paganisme de la "Renaissance" italienne dans laquelle il s'était engagée. Il estima que cette décadence venait du fait que l'Occident chrétien s'était éloigné de la tradition des Pères de l'Eglise. Il se tourna alors vers l'Eglise Orthodoxe d'Orient et partit pour la Russie, le seul pays où l'Orthodoxie était libre. A Novgorod, choisit la vie monastique dans le monastère fondé par saint Antoine le Romain 4 siècles plus tôt. Il le quitta quelque temps après pour se retirer dans la solitude, où de nombreux disciples vinrent le rejoindre. Saint Macaire dut établir un typikon, une règle monastique puis, il en laissa la direction à l'un de ses disciples.

SAINT NEOPOLE (3ème ou 4ème s.)

Martyr à Rome, d’autres historiens disent à Alexandrie. En tous cas, fêté le 2 mai en Corse, jusqu’à ce qu’un empereur décide d’en faire son saint patron, saint Napoléon. Après Waterloo, la fête fixée au 15 août, revint en Corse à la date primitive de son martyre avec saint Saturnin, mais son nom n'est pas mentionné dans l'actuel Martyrologe romain.

MR - SAINT STANISLAS KOSTKA (+ 1568)
Jeune prince polonais, au caractère fin et décidé, il fit ses études au collège des Jésuites de Vienne, en Autriche où sont établis ses parents. Pour suivre sa vocation, à laquelle s'oppose son père, le garçon s'enfuit, persuadé qu'il vaut mieux obéir à Dieu qu'aux hommes. Il gagne Augsbourg, en Bavière, où il est accueilli par saint Pierre Canisius. Admis au noviciat des Jésuites de Rome, mais dix mois plus tard, il meurt , le 15 Août 1568, âgé de 17 ans et laissant un témoignage de sainteté rendu plus remarquable par sa jeunesse. Stanislas est béatifié en 1604, canonisé par Benoît XIII en 1726.

MR - SAINT TARCISIUS (fin 3ème s.)
C’était sans doute un diacre chargé de porter l’eucharistie. Il se fit tuer, sans doute lapidé, plutôt que de livrer les Saintes Espèces Eucharistiques à des païens qui voulaient les profaner quand ils découvrirent qu’il était chrétien. Nous connaissons sa mort par une inscription de saint Damase.

MR - SAINT STRATON (+ 301)
Martyr et les saints martyrs Philippe et Eutychien. Ils habitaient Nicomédie et ils furent condamnés à périr sur le bûcher. Les détails de leur mort, dans leurs "acta", no'nt que peu de valeur.

MR - SAINT SIMPLICIEN (+ 404)
Évêque de Milan et conseiller de saint Ambroise qui le désigna pour lui succéder. Il joua un rôle important dans la conversion de saint Augustin.

MR - SAINT ALYPIUS (+ 430)
Évêque de Thagaste en Numidie qui fut d'abord confident de saint Augustin, ensuite son compagnon de conversion. Ils ont été baptisés ensemble à Milan, la veille de Pâques 387. De retour en Afrique, ils passèrent quelque temps ensemble dans la solitude. ,Il fut ensuite son collègue dans la charge pastorale et son associé principal et intrépide dans les luttes contre les hérétiques.

MR - SAINT ÉTIENNE DE HONGRIE (+ 1038)
Près d’Albe-Royale en Pannonie, l’an 1038, la naissance au ciel de saint Étienne, roi de Hongrie, dont la mémoire sera célébrée demain.

MR - SAINT HYACINTHE (+ 1257)
"L'apôtre de la Pologne". prêtre de l’Ordre des Prêcheurs, que saint Dominique désigna pour propager l’Ordre dans ce pays, et qui, avec le bienheureux Ceslas et Henri le Germanique, ses compagnons, prêcha l’Évangile en Bohême et en Silésie. Hyacinthe naquit en Pologne. Il appartenait à la famille des Odrowà?, à laquelle appartenait aussi l’évêque de Cracovie, Iwo Odrowà?. C’était un homme ouvert d’esprit, dont la forte personnalité et sa position dans l’Église de l’époque influencèrent Hyacinthe dans sa voie spirituelle. L’évêque l’envoya à l’étranger, à Paris et à Bologne, pour suivre des études de théologie et de droit canonique.
En partant pour Rome, l’évêque emmena avec lui Hyacinthe, et c'est là qu'ils rencontrèrent saint Dominique. L’évêque lui demanda d’envoyer ses religieux en Pologne. Dominique répondit que les frères manquaient, mais qu’il était prêt à accueillir des Polonais dans sa communauté. Et c'est ainsi que saint Hyacinthe devint dominicain. Il avait moins de vingt ans. En 1222 les frères dominicains arrivèrent à Cracovie puis il fonda un couvent à Gdansk. Les années suivantes furent consacrées aux missions évangéliques en Russie et en Prusse. L’expédition à Kiev a eu lieu dans les années 1228-1233 et celle en Prusse en 1236-1238. Dans les années 1240 et 1250 l’activité de saint Hyacinthe a été constamment liée au couvent de Cracovie. Saint Hyacinthe mourut le jour de l’Assomption, le 15 août 1257. Il est enseveli dans l’église des dominicains à Cracovie.

MR - Bienheureux AYMON TAPARELLI (+ 1495)
Prêtre de l’Ordre des Prêcheurs. Originaire du Piémont, il fut le chapelain du bienheureux Amédée, comte de Savoie. Inquisiteur de la Lombardie et de la Ligurie, il fut un défenseur inlassable de la vérité. Son culte fut confirmé en 1856.

MR - Bienheureuse JULIENNE PURICELLI (+ 1501)
Née à Busto Arsitio, dans le Piémont, elle fut religieuse converse augustine, première compagne de la bienheureuse Catherine de Palenza au Mont-Sacré de Varèse où elle mourut. Elle futremarquable par sa force d’âme invincible, sa patience admirable et sa contemplation continuelle des réalités célestes. Son culte fut approuvée en 1769.

MR - Bienheureux ISIDORE BANKANJA (+ 1909)
Martyr à Wenga, près de Busira en République Démocratique du Congo, alors Congo belge. Devenu chrétien à l’adolescence, il entretint soigneusement sa foi et en témoigna sans peur dans son travail, à tel point que le directeur qui l'employait lui fit subir longuement la flagellation en haine de la religion chrétienne et, au bout de quelques jours, Isidore rendit l’âme en pardonnant à son persécuteur.

MR - LES SAINTS MARTYRS MEXICAINS (+ 1926)
A Chalchihuites, sur le territoire de Durango au Mexique, les saints martyrs Louis Batis Sainz, prêtre, Emmanuel Morales, père de famille, Sauveur Lara Puente et David Roldan Lara, fusillés par des soldats en haine du nom chrétien durant la persécution anti-chrétienne en ce pays.

MR - VINGT-SIX BIENHEUREUX MARTYRS ESPAGNOLS (1936)
Durant la persécution menée contre l’Église au cours de la guerre civile, en Espagne : à Madrid, Dominique (Augustin Hurtado Soler), prêtre du Tiers-Ordre franciscain, et Marie du Sanctuaire de Saint-Louis de Gonzague (Elvire Moragas Cantarero), vierge carmélite ; dans la région du Levant, Joseph-Marie Peris Polo, de la Fraternité des prêtres ouvriers diocésains, fusillé dans le cimetière d’Almazora, et à Palma de Gandia, au pays de Valence, Carmel Sastre Sastre ; en Aragon, Louis Masferrer Vila, prêtre, et dix-neuf compagnons, missionnaires, Fils du Cœur immaculé de Marie, massacrés ensemble à Barbastro  : Joseph-Marie Blasco Juan, Alphonse Sorribes Teixeido, acolytes ; Joseph-Marie Badia Mateu, Joseph Figuero Beltran, Édouard Ripoll Diego, François-Marie Roura Farro, Jésus-Augustin Viela Ezcurdia, lecteurs ; Joseph-Marie Amoros Hernandez, Jean Baixeras Berenguer, Raphaël Briega Morales, Louis Escalé Binefa, Raymond Illa Salvia, Louis Llado Teixido, Michel Masip Gonzalez, Faustin Perez Garcia, Sébastien Riera Coromina, Joseph-Marie Ros Florensa, François Castan Messeguer et Emmanuel Martinez Jarauta; religieux. ; en Catalogne, Jacques Bonet Nadal, prêtre salésien, tué à Tarrega près de Barcelone ; en Andalousie, Vincent Soler, prêtre augustin, qui prépara d’autres, prisonniers comme lui, à mourir pieusement et fut fusillé devant le mur du cimetière de Motril, près de Grenade.

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