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Les saints du 16 août

MR - SAINT ETIENNE DE HONGRIE(+ 1038)
Mémoire liturgique. Roi de Hongrie, il fut le premier à consacrer un royaume à la Vierge Marie. Il avait été baptisé lors de la conversion de son père vers 982. Il épousa sainte Gisèle, la soeur de l’empereur d’Allemagne Henri II. Couronné roi de Hongrie avec l’approbation du pape Sylvestre II, il consacra les quarante années de son règne à organiser et christianiser son nouveau royaume, fondant huit évéchés et de nombreux monastères, faisant venir des missionnaires de Bavière ou de Bohême, construisant de nombreuses églises pour les fidèles. Il a laissé le souvenir d’un grand roi, d’un homme irréprochable et d’une immense bonté.


SAINT AREY (6ème s.)
Nous le connaissons comme évêque de Nevers car il a souscrit à deux conciles d’Orléans dont l’un en 549 et au second concile de Paris en 551. Il repose à Decize, selon une belle et légendaire tradition qui fit remonter à contre-courant de la Loire le bateau où se trouvaient ses reliques. Plusieurs guérisons en authentifient la présence en ce lieu.

MR - SAINT ARMEL (+ 570)
Il naquit en Irlande en 482 où il fréquenta les écoles monastiques et fonde un monastère. Lorsque le roi breton Vortigern fait appel aux Saxons, aux Angles et aux Jutes pour défendre son territoire contre les Scots venus du Nord, les protecteurs, qui sont païens, s’en prennent bientôt aux chrétiens bretons. Saint Armel quitte alors la Bretagne insulaire lors de la grande migration bretonne devant des protecteurs qui deviennent des envahisseurs et ils s’installent sur le continent armoricain auquel ils donnent leur nom, leurs traditions, leurs structures et leur foi. Saint Armel, d’abord ermite près de Quimper, fonde un monastère au pays de Léon, Plouarzel-29229. Il exerça son influence jusqu’à la cour du roi Childebert à Paris où il réside durant six ans, défenseur vigoureux de la justice, contre la peine de mort. Chassé de la cour à la suite d’intrigues, il vint s’établir au sud de Rennes. De nombreuses paroisses l’ont choisi comme patron : Ploermel-56800.

SAINTE BEATRICE (+ 1490)

Nièce d’Isabelle, reine de Castille, elle était si jolie qu’elle dut fuir la cour pour échapper aux avances importunes de ses admirateurs. Elle se réfugia chez les cisterciennes de Tolède et, en 1484, fonda un Ordre de contemplatives en l’honneur de l’Immaculée Conception, adoptant la règle de saint François. Elle a été canonisée en 1976

SAINT CENERE (+ 680)
qui vint au tombeau de saint Martin pour y devenir ermite puis se rendit dans la région de la Mayenne où une localité perpétue sa présence : Saint Cénéré-53150.

SAINT CIZY DE BESANCON (9ème s.)

Les Sarrasins étaient devenus maîtres de l’Espagne et ils envahirent les environs de Toulouse. Saint Cizy, issu de la famille des ducs de Bourgogne, était parmi les soldats qui s’opposaient à leur avance dans les plaine de la Garonne. Cerné de toutes parts, il fut fait prisonnier, sommé d’abjurer la foi en Jésus-Christ et d’embrasser la religion de Mahomet. Ce qu’il refusa tout net. Il fut assommé à coups de marteaux de guerre. L’armée ne tarda pas à le venger et Charlemagne fit édifier à cet endroit un tombeau en son honneur.

SAINT CONSTANTIN BRANCOVEANU (+ 1714)
et ses fils martyrs. Il était gouverneur de la Valachie roumaine depuis vingt-cinq ans quand lui et ses fils furent arrêtés à Bucarest sur ordre du sultan Ahmed III. Conduits à Constantinople, ils endurèrent de nombreuses tortures dont celle d'une couronne rougie au feu mise sur la tête. Ils furent décapités, er son plus jeune fils, le prince Matthieu, après avoir hésité à devenir musulman par peur, se reprit et offrir courageusement sa tête au bourreau. "Je veux mourir chrétien, frappe." Le culte des saints martyrs a été officiellement reconnus par l'Eglise roumaine en 1992.

SAINT DIOMEDE (3ème s.)
Médecin originaire de Tarse,, il habitait Nicée en Bythinie. Là il visitait les prisonniers chrétiens jusqu'au jour où il fut arrêté à son tour. Il fut décapité.

MR - SAINT FRAMBOURG (+ vers 532)

ou Fraimbault, ou Fraimbold. Originaire d'Auvergne, il voulut vivre en reclus, tout d'abord à Micy près d'Orléans au monastère de l'un de ses oncles, saint Auspice, puis dans le diocèse du Mans (Saint Fraimbault de Prières - 53300) où il mourut. Ses reliques furent transportées à Senlis par la reine Adélaïde, femme de Hugues Capet. Certains historiens parlent de lui comme d'un évêque de Bayeux mais cet évêque vivait au début du 8ème siècle.

SAINT NIL D'ERIKOUSSA (+ 1320)
Neveu de l'empereur Théodore Ier de Constantinople, il connut les persécutions des croisés latins. Il reprocha à l'empereur Michel VIII Paléologue sa conduite trop favorable aux Latins et se réfugia au monastère d'Iviron au Mont Athos. Sur la fin de sa vie, il se retira en Epire à Higoumenitza où il restaura un monastère tout en vivant dans une skite situé en dehors pour y prier sans distraction.

SAINT RAPHAEL DU BANAT (16ème s.)
Moine serbe au monastère de Chilandar, il y vécut dans une hutte de roseaux, dans la prière continuelle.

MR - SAINT ROCH (+ 1379)

Il était né dans une très riche famille de Montpellier vers 1200. Jeune, il perd ses parents et c’est alors qu’il se décide à mener une vie de pèlerin, emportant la moitié de sa fortune pour les pauvres qu’il rencontrera, mettant en garde l’autre partie auprès de son oncle pour y puiser quand cela s’avérait nécessaire. Sur la route, il soigna de nombreux malades de la peste. Quand il revint au pays, Montpellier est en proie à la guerre civile. Il fut pris pour un espion. Il mourut oublié en prison après cinq années de détention. Il fut identifié par sa grand mère en raison d’une tache de vin en forme de croix qu’il portait sur sa poitrine depuis sa naissance.


SAINT STAMATIOS (+ 1680)
Originaire de Volos en Grèce, il avait été envoyé avec un groupe de chrétiens à Constantinople pour protester contreles injustices dont ils étaient l'objet de la part des autorités turques. Là, il fut accusé d'avoir renié la foi musulmane et il eût la tête tranchée devant le palais qui est situé non loin de Sainte Sophie.


MR - Bienheureux THOMAS GHENGORO (+ 1620)
Martyr à Concoura au Japon, ainsi que l
es bienheureux martyrs Simon Bokusai Kyota, catéchiste, et sa femme Madeleine, Thomas Gengoro et sa femme Marie, ainsi que leur fils Jacques, encore enfant. En vertu d’un décret du préfet Yatsudo, ils furent crucifiés ensemble, la tête en bas, en haine du nom chrétien, jusqu'à en mourir lentement. Il en fut de même pour ses parents et deux autres chrétiens arrêtés en même temps que lui à Concoura.

L'ICONE NON FAITE DE MAIN D'HOMME
Le "Mandylion". Les Eglises d'Orient font mémoire du transfert d'Edesse à Constantinople de cette icône qu'aurait reçue à l'époque du Christ le roi Abgar V d'Osroène à Edesse. Les traits du visage de Jésus se trouvèrent imprimés sur ce tissu, sans le secours d'une main humaine. Au cours de la querelle iconoclaste, saint Jean Damascène et les Père du VIIème concile oecuménique s'y référèrent pour démontrer l'institution divine du culte des icônes.
Après la prise de Constantinople par les Croisés en 1204, on a perdu la trace du "Mandylion" d'Edesse.

MR - SAINT ARSACE (+ 358)
Soldat perse de l'armée romaine, il professa la foi chrétienne sous l’empereur Licinius, quitta l’armée pour mener à Nicomédie une vie solitaire. Il prédit à ses concitoyens la destruction de la ville par le tremblemnt de terre de358. Quelques-uns des survisants qui s'étaient réfugiés dans la demeure d'Arsace l'y découvrirent mort alors qu'il avait rendu son âme en priant Dieu.

MR - SAINT THÉODORE DE SION (4ème siècle)
Premier évêque de Sion dans le Valais suisse qui, suivant l’exemple de saint Ambroise, défendit la foi catholique contre les ariens et mit en honneur les reliques des martyrs d’Agaune (Saint Maurice).

MR - Bienheureux RAOUL DE LA FUSTAIE (+ 1129)
ou Radulphe de la Futaye. Bénédictin et prêtre à Saint Jouin de Marnes, il aida le bienheureux Robert d'Arbrisse à fonder la nouvelle congrégation bénédictine de Fontevraud avec son double monastère : mascutin et féminin. Il fonda lui-même la double abbaye de Saint-Sulpice-la-Forêt, dans le pays de Rennes.

MR - Bienheureux LAURENT DE FANELLO (+ 1243)
surnommé l’Encuirassé, en raison du cilice de mailles qu'il portait sur lui-même. Originaire de Fanello en Italie. Après avoir tué quelqu’un accidentellement, il décida de se rendre en pèlerinage à Compostelle et à son retour, purger ce meurtre, il rejoignit les bénédictins à Subiaco et se retira dans les ruines d'un ancien monastère que saint Benoît avait fondé et bâti. Il vécut là dans une austérité et une pénitence extrêmes, en menant une vie solitaire dans une grotte de la montagne.

MR - Bienheureux ANGE-AUGUSTIN MAZZINGHI (+ 1434)
Originaire de Florence, il devient religieux carme et est ordonné prêtre. Professeur de théologie à Florence et provincial de son Ordre pour cette région de l'Italie, il se retire progressivement dans la solitude. Son culte fut approuvé en 1761.

MR - Bienheureux JEAN BAPTISTE MÉNESTREL ( 1794)
Prêtre du diocèse de Saint-Dié et martyr. Sous la Révolution française, en raison de son sacerdoce et de son refus de la Constitution civile du clergé, il est arrêté et fut détenu, dans des conditions inhumaines, sur les "Pontons de Rochefort" où il meurt, couvert de plaies et dévoré par les vers.

MR - SAINTE ROSE FAN-HUI (+ 1900)
Martyre à Fanjiazhuang, près de Wujiao dans la province chinoise de Hebei, qui dans la persécution menée par la secte de Yihetuan, fut couverte de blessures et, encore vivante, précipitée dans un fleuve.

MR - Bienheureuse PIERRETTE DE SAINT JOSEPH (+ 1906)
Anne-Josèphe Pérez Florida, qui aida tant qu’elle put, et avec audace, les vieillards abandonnés et fonda la Congrégation des Sœurs Mères des Abandonnés, à Barcelone en Catalogne.

MR - TROIS BIENHEUREUX MARTYRS ESPAGNOLS (+ 1936)
Durant la persécution déchaînée au cours de la guerre civile en Espagne : Placide Garcia Gilabert, religieux franciscain, à Denia au pays de Lugo ; Henri Garcia Beltran, diacre capucin, à Benicasim près de Castollon ; et Gabriel (Joseph-Marie Sanchis Mompo), religieux du Tiers-Odre de Saint-François, à Picassent, dans la région de Valence.

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