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Les saints du 18 août

MR - SAINTE HELENE (+ 300)
Impératrice et mère de l’empereur Constantin. Fille de domestiques et servante d’auberge , elle avait été choisie comme épouse de second rang par le centurion Constance Chlore qui la répudia vingt ans plus tard lorsqu’il devint César. Il la laissa dans un exil doré à Trèves avec son fils, né en Serbie à Nish. Il épousa une princesse impériale, mais se montra toujours bon pour saint Hélène. Quand ce fils fut porté au trône impérial de Rome par ses légions stationnées en Gaule sous le nom de Constantin, le nouvel empereur ne cessa de combler d’honneurs sa mère et la fit venir à Rome, lui construisant un palais magnifique, lui conférant des monnaies frappées à son effigie, couronnée du diadème royal. Chrétienne, elle se rendit en pèlerinage en Palestine où elle veut recueillir les précieuses reliques de la Passion et où elle lance la construction de trois basiliques pour protéger les Lieux Saints et les “grottes mystiques” chères aux chrétiens : celle de Bethléem, celle où le Christ fut déposé dans l’attente de la Résurrection, celle des enseignements. Elle meurt à Nicomédie au retour de la Terre Sainte. Elle fut transportée à Rome où l’on voit encore au Vatican le sarcophage de porphyre qui contient ses reliques.


SAINT ARSENE DE PAROS (+ 1877)
Malgré sa jeunesse, 14 ans, il fut admis au Mont-Athos, mais il dut quitter la Sainte Montagne à cause de la querelle sur la communion fréquente qui, à ses yeux, était de tradition apostolique. Devant les menaces que faisaient peser les Turcs sur les monastères de l'Attique où il s'était retiré, il se réfugia dans l'île de Paros. Ses vertus attirèrent de nombreux fidèles et les moines l'élire pour être leur higoumène. Son culte a été reconnu par le Patriarcat oecuménique en 1967.

SAINT FLORE ET SAINT LAURE (2ème s.)
Tous deux tailleurs de pierre, persécutés pour leur foi chrétienne, ils furent condamnés à être jetés dans un puits profond parce qu'ils avaient refusé de sculpter des statues de divinités païenne. Ils sont très populaires en Albanie et en Russie où de nombreuses églises et monastères leur sont dédiés.

SAINT GEORGES et SAINT JEAN (+ 674 et + 686)
Tous deux patriarches de Constantinople, ils luttèrent pour la cause de l'Orthodoxie.

SAINT JEAN DE RYLA (+ 946)
ermite en Bulgarie, il fonda un monastère célèbre qui est l’un des centres de la vie spirituelle de ce pays et maintint en des jours difficiles la fidélité à la foi des apôtres. L’Eglise romaine le fête le 31 août.

MR - SAINT AGAPIT (+ 274)
Martyr. Il fut l'un des quinze jeunes qui témoignèrent du Christ, jusqu'à la mort, à Préneste (Palestrina) à proximité de Rome. Son culte fut confirmé en 1969.

MR - SAINTS MARTYRS DE LA "MASSA CANDIDA" (+ 260)
Martyrs à Utique en Afrique près d'une localité nommée "Masse Blanche"... "Plus nombreux que les poissons que prirent les Apôtres dans leurs filets à la pêche miraculeuse" disent les martyrologe romains anciens, fidèles à leur évêque Quadratus, confessant ensemble le Christ Fils de Dieu, ils allèrent à la mort de grand cœur. Saint Augustin les cite dans un sermon, au nombre de cent cinquante-trois.

MR - SAINT FIRMIN (4ème siècle)
Onzième évêque de Metz, il le fut pendant huit ans. Il était grec ou italien d'origine.

MR - SAINT ÉONE D'ARLES (+ 504)
Évêque d'Arles en Provence, il défendit son Église contre les erreurs de Pélage et recommanda au peuple, pour lui succéder, saint Césaire qu’il avait ordonné prêtre. Eon d'Arles était né à Chalon-sur-Saône en Bourgogne et monte sur le siège d'Arles au début de l'année 485. En septembre 499, il participe à la conférence épiscopale de Lyon regroupant catholiques et ariens, en présence du roi Gondebaud. C'est à cette date, qu'il accueille son jeune parent (probablement son neveu) Césaire. Eon l'agrège à son clergé, l'ordonne diacre puis prêtre. Il l'envoie comme Abbé pour rétablir l'ordre dans un monastère d'hommes dans l’ île de la Cappe, à proximité d'Arles sur le Rhône. S
ur le point de mourir et inquiet au sujet de son successeur, il exhorte son clergé et les citoyens d'Arles à ne choisir personne autre que saint Césaire pour le remplacer. Ayant reçu la promesse que ses volontés seraient accomplies, il destine, par testament, tout son bien au rachat des captifs, ainsi qu'au soulagement des pauvres de son Eglise, et s'endort ensuite dans le Seigneur.

MR - SAINT MACAIRE (+ 850)
Supérieur du monastère de Peleceta à Constantinople, il fut expulsé de la ville pour la défense des saintes images sous l’empereur Léon l’Arménien et, après un long emprisonnement, il termina sa vie en exil, en Bythinie.

MR - Bienheureux MANNÈS GUZMAN, (+ 1252)
Frère aîné de saint Dominique, il rejoignit les seize premiers Frères Prêcheurs en 1216 et devint prieur du couvent de Saint Jacques à Paris. Il aida saint Dominique à répandre l’Ordre des Prêcheurs et le conseilla avec prudence pour les moniales de l’Ordre. Il fonda un couvent de religieuses dominicaines à Madrid. Il mourut à Caleruega en Vieille Castille. Son culte fut approuvé en 1834.

MR - Bienheureux LÉONARD DE LA CAVE (+ 1255)
Abbé de la Cave en Campanie en Italie, il était un homme tout à fait pacifique. Son culte fut confirmé en 1928.

MR - Bienheureux RENAUD DE CONCOREGIO (+ 1321)
Évêque de Ravenne en Romagne, il était plein de zèle, de prudence et de charité.

MR - Bienheureuse PAULE DE MONTALDO (+ 1514)
Né à Montaldo près de Mantoue en Lombardie en Italie. Entrée à l'âge de quinze ans dans l'Ordre des Clarisses, elle en fut abbesse à trois reprise. Remarquable par sa dévotion à la passion du Seigneur, sa prière continuelle, ses expériences mystiques et ses amitiés. Son culte fut approuvé en 1906.

MR - Bienheureux ANTOINE BANASSAT (+ 1794)
Prêtre et martyr, curé au diocèse de Limoges au moment de la Révolution française, il refusa de prêter le serment de la Constitution Civile du clergé. Arrêté, il fut détenu sur "les Pontons de Rochefort" où il mourut d’inanition.

MR - CINQ BIENHEUREUX MARTYRS ESPAGNOLS (+ 1936)
Durant la persécution menée contre l’Église au cours de la guerre civile en Espagne : à Val de Moro près de Madrid, François Arias Martin, prêtre, novice dans l’Ordre de Saint-Jean de Dieu ; en Aragon, Jacques Falgarona Vilanova et Athanase Vidaurreta Labra, religieux, des  missionnaires fils du Cœur immaculé de Marie, tués à Barbastro ; en Catalogne, Martin Martinez Pascual, de la Fraternité des prêtres ouvriers diocésains, près d’Alacanes, dans la région de Tortosa ; à Rafelbunyol dans la région de Valence, Vincent-Marie Izquierdo Alcon, prêtre.

MR - Bienheureux ALBERT HURTADO CRUCHAGA (+ 1952)
Né à Vina del Mar au Chili, orphelin de père dès l’âge de quatre ans, il connaît une enfance pauvre. Devenu jésuite en 1923, il étudie en Argentine, puis en Europe où il est ordonné prêtre en Belgique, en 1933. De retour au Chili, il désire aider les enfants, pauvres comme lui. Devant l’indifférence des chrétiens face au problème social, il écrit en 1941 un livre-choc : « Le Chili est-il un pays catholique ? ». En 1944, il crée « El Hogar de Christo » un Foyer chrétien où il fait régner une ambiance familiale, puis d’autres maisons pour enfants des rues, jeunes sans travail et adultes sans abri. En 1947, un voyage de quelques mois en Europe l’enrichit de multiples expériences au contact du mouvement social chrétien (JOC, etc.). Sa solide formation intellectuelle lui permet alors d’agir par ses conférences, ses livres et la création d’une revue jésuite « Mensage » qui existe encore. Il fonde la base d’un syndicalisme chrétien. La maladie qui le frappe n’éteint pas en lui la joie qui le caractérise, car il puise toute sa force dans l’eucharistie. Il meurt dans la sérénité en 1952. Il fut canonisé le 23 octobre 2005  à Rome par Benoît XVI.

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