Les saints
du 26 août
MR - SAINT
CESAIRE D’ARLES (+ 543)
Mémoire liturgique en France. Il est originaire de la Bourgogne. Moine de Lérins, il tomba malade
en raison de ses austérités. Son abbé l’envoya se faire soigner à Arles
et c’est là qu’il se lia d’amitié avec l’évêque auquel il succéda en
503. Il connut trois invasions de barbares : les Wisigoths qui furent
chassés en 507 par les Ostrogoths, à leur tour chassés en 536 par les
Francs, qui, eux, ne partirent jamais. Face à eux, encore païens, il
se fit l’avocat de la population gallo-romaine. Il présida d’importants
conciles provinciaux et fonda le premier monastère de femmes en pays
gaulois, rédigeant des Règles qui sont une synthèse des traditions égyptiennes
et augustiniennes. Il fut un très grand évêque, un de ceux qui, au début
d’une époque de barbarie, donnèrent à l’Eglise des Gaules une doctrine,
une prédication, une discipline et une culture. Nous avons encore de
lui deux cent cinquante sermons. Il est commémoré au Martyrologe de l'Église universalle au 27 août
MR - SAINT ALEXANDRE DE BERGAME
(+ 4ème s.)
C'est sûre qu'une église lui fut
dédiée à Bergame en Italie, depuis le 5ème
s. Il est certain qu'il fut martyr. Mais pour le reste, les traditions
qui en font un des centurions de la Légion thébéenne
qui se serait échappé, n'est pas des plus historiques.
SAINT AMATEUR (1er s.)
ou Amadour au diocèse de Cahors. Il aurait débarqué en Gaule avec Lazare,
Marthe et Marie. Il les quitta pour chercher une solitude qu’il trouva
au pied d’un rocher escarpé devenu Roc’Amadour. La petite statuette
de la Vierge Marie que lui avait façonnée Zachée devint l’objet d’un
culte marial qui ne se dément pas. Roc-Amadour l’un des pèlerinages
les plus fréquentés depuis des siècles et l’est maintenant encore.
MR - SAINTE ELISABETH (+ 1838)
Elisabeth Bichier des Ages née dans le diocèse de Bourges, appartenait à une famille noble. Après la Révolution française, elle se mit sous la direction de saint André Hubert
Fournet, curé de Maillé, que nous fêtons le 13 mai. Elle installa aux
environs de Poitiers une petite communauté qui se consacra à l’enseignement
et au soin des malheureux : “Les Filles de la Sainte Croix”.
SAINT EULADE (+ 516)
Premier évêque de Nevers. Sa famille, les premières années de sa vie,
son ministère pastoral, tout de lui nous est inconnu, sauf qu’il consacra
sa vie au service du Seigneur et de ses fidèles.
BIENHEUREUX HERLUIN (+ 1078)
Après avoir porté les armes jusau’à l’âge de 40 ans, ce seigneur flamand
revêtit l’habit monastique pour militer pour le Christ et fonda, sur ses propres terres, une abbaye à Bonneille en Normandie. En 1040 il déplaça sa communauté sur les bords de la rivière Bec, l’abbaye
du Bec, en Normandie, qui désormais porte son nom :”Bec-Helouin”. Il est considéré traditionellement comme bienheureux, mais n'est pas mentionné au Martyrologe de l'Église romaine.
MR - Bienheureuse MARIE DE JESUS CRUCIFIE (+ 1878)
Mariam Baouardy est née en Galilée, à Abillin. A trois ans, elle se
retrouve orpheline. Son oncle la recueille. A Alexandrie où sa famille
a émigré, Mariam se consacre au Seigneur; elle a douze ans. Son oncle
veut la marier. Elle refuse et s’enfuit chez un proche de sa famille
qui est musulman et qui lui conseille d’embrasser l’Islam. Devant son
refus indigné, il s’emporte et lui tranche la gorge. Mais elle est guérie
par l’intercession de la Vierge Marie et se place dans une famille qu’elle
suivra comme servante au Liban puis en France. Elle n’oublie ni sa consécration
virginale ni sa guérison miraculeuse. Elle se décide à entrer au Carmel
de Pau où elle y vécut une floraison d’expériences mystiques : extases,
bilocation, stigmates, prophéties et même possessions diaboliques au
cours desquelles elle découragea le démon par sa confiance absolue en
l’Esprit Saint. Au mlieu de ces grâces déconcertantes à nos yeux, elle
garde une humilité entière et une humeur paisible et joyeuse. Elle participe
à la fondation du Carmel de Mangalore en Inde et à celui de Bethléem.
C’est là qu’elle meurt à 32 ans à la suite d’un accident de chantier.
Elle sera béatifiée en 1983.
SAINT MARTORY (?)
Moine d’Orient dont la tradition veut qu’il revint un jour au monastère
portant dans ses bras un lépreux qui se fit connaître devant ses frères,
comme étant le Christ lui-même. L’ancien bréviaire de la Comminges rappelle
que les reliques de ce serviteur de Dieu furent apportées à Calagorge
qui prit ainsi le nom de notre moine :Saint Martory-31360.
SAINTE NATALIE (4ème s.)
C’est une sainte très populaire dans l’Eglise orientale. Elle serait
la femme de saint Adrien de Nicomédie.
Mais, en dehors de merveilleuses et pieuses "légendes",
on n’en sait pas plus sur elle que sur lui.
MR - SAINTE THERESE DE JESUS JORNET (+ 1897)
Née en Catalogne dans une famille de cultivateurs pauvre, elle travailla dans une ferme, et couragusement fit quelaues études pour devenir institutrice à Lerida. Elle se consacra
d’abord à l’enseignement puis fonda, avec quelques compagnes “l’Institut
des Petites Soeurs des Vieillards abandonnés” qui, en quelques années,
compta jusqu’à 58 maisons. Son sens spirituel, sa persévérance et sa fermeté d'esprit marquèrent profondémentce nouvel institut
SAINT TITHOES (5ème s.)
Il vivait au désert d'Egypte et ses paroles sont conservées
dans les "Apophtègmes des Pères du Désert".
"La voie de l'humilité, répondait-il à un
moine, c'est en même temps, la maîtrise de soi, la prière
et de se considérer inférieur à toute créature."
SAINT VICTOR DU MANS (+ 422)
Ce fut saint Martin de Tours qui, selon la tradition, le proposa comme
évêque, alors que saint Victor n’était encore que sous-diacre. Il aurait
également reçu la consécration épiscopale des mains de l’évêque de Tours.
Le nouvel évêque du Mans travailla de longues années, trente-deux ans,
à sanctifier le troupeau dont le Seigneur l’avait fait berger.
SAINT ZEPHYRIN (+ 217)
Pape. Nos sources nous renseignent peu sur son action. Romain d’origine,
il s’opposa au prêtre Hippolyte qui d’ailleurs le calomniait allègrement,
comme il le fera pour le successeur, le pape saint Pontien. Il mourut
paisiblement. On lui attribue la décision d’obliger les fidèles à communier
au moins une fois l’an au temps de Pâques.
MR - SAINT MELCHISÉDEK (? av. JC)
Roi de Salem et prêtre du Dieu Très Haut, qui bénit Abraham à son retour d’une expédition victorieuse en présentant au Seigneur un sacrifice saint, une offrande sans tache, préfigurant ainsi le Chist, roi de justice, prêtre pour l’éternité. L'Église en fait commémoraison au Martyrologe de ce jour.
MR - SAINT MAXIMILIEN (+ 295)
Martyr à Rome, au cimetière de Basille, sur l’ancienne voie Salariene.
MR - SAINT ANASTASE LE FOULON (+ 304)
Foulon à Aquilée en Vénétie, il s'installa à
Salone en Dalmatie. Il témoigna de sa foi en marquant sa porte d'une croix et c'est ainsi qu'il fut arrêté et livré au martyre.
MR - SAINT VICTOR DE CÉSARÉE (?)
Martyr à Césarée en Numidie, Afrique du Nord, il fut condamné à mort comme chrétien et supplicié un jour de sabbat.
MR - SAINT ÉLEUTHÈRE D'AUXERRE (+ 561)
Évêque d'Auxerre, nous le connaissons parce qu'il participa à quatre conciles locaux qui se tinrent à Orléans.
MR - Bienheureux JACQUES RETOURET (+ 1794)
Prêtre et martyr. Carme du Couvent de Limoges, à la Révolution française, il refusa d'abord de prêter le serment à la Constitution civile du Clergé, puis le prêta mais rétracta le serment de “Liberté-Égalité”. Il fut déporté sur l’île Madame, au large du port de Rochefort où il mourut de froid, laissé jour et nuit presque sans aucun vêtement.
MR - BIENHEUREUX MARTYRS ESPAGNOLS (+ 1936)
Ambroise (Louis Valls Matamales) et Pierre (Alexandre Max Ginestar), prêtres capucins, mis à mort, l’un à Valence, l’autre à Denia ; et Félix Vivet Trabal, religieux salésien, tué près de Barcelone, tous trois victimes de la persécution contre l’Église au cours de la guerre civile en Espagne.
MR - Bienheureuse LAURENCE (+ 1952)
Leocadie Harasymiv devenue soeur Laurence dans la Congrégation des Sœurs de Saint-Joseph, fut déportée en 1950 dans un camp de travail à Kharsk en Sibérie, durant la persécution menée par le régime soviétique athée. Sa congrégation ukrainienne était de rite oriental uni à Rome. Sa persévérance dans la foi la mena au martyre.
MR - Bienheureuse MARIE CORSINI (+ 1965)
Mère de famille, qui vivait à Rome et mena avec son époux, le bienheureux Louis Beltramme Quatrocchi, une vie de profonde et joyeuse communion de foi et de charité envers la prochain.
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