Infocatho - 20.000 saints et bienheureux


Les saints du 1er septembre

MR - SAINT JOSUÉ (1220 av. JC)
saint Josué, fils de Noun, serviteur du Seigneur, vers 1220 avant le Christ. Choisi par Moïse pour lui succéder, il préfigure le Christ. Quand Moïse lui eut imposé les mains, il fut rempli de l’esprit de sagesse et, après la mort de Moïse, il fit passer le peuple d’Israël à travers le lit du Jourdain et l’introduisit, d’une manière merveilleuse, dans la terre de la promesse. Il s’occupa également de répartir les douze tribus au travers du Pays que Dieu leur avait donné.

SAINT GEDEON (11è. s. av. JC)
Juge en Israël, il en fut également le général à la tête des armées qui permirent aux tribus de ne pas être envahies par les Madianites.

MR -SAINT SINICE (+ 286) et SAINT SIXTE,
Deux saint évêques de Reims qui semèrent l’Evangile sur ce territoire et libérèrent bien de ses habitants de leurs superstitions. Pour le reste, les historiens discutent des dates et des faits qui voudraient les faire remonter à l’époque apostolique. Saint Sixte est regardé comme le premier évêque de la cité.

MR -SAINT VINCENT DE SENTES (4ème s.)
ou de Xaintes, martyr et premier évêque de ce siège qui est maintenant au diocèse de Dax. Il est également vénéré à Auch. Il est vénéré à Tolède en Espagne, dont il est originaire

MR -SAINT PRISQUE (4ème siècle)
Martyr à Capoue en Campanie (Italie). La tradition voulait en faire le premire évêque de Capoue, nommé par saint Pierre lui-même.

MR -SAINT TÉRENTIEN (4ème siècle)
Évêque de Todi en Ombrie. Ses reliques y ont été retrouvées au XIIème siècle.

MR -SAINTE VÉRÈNE (4ème siècle)
Peut-être d'origine égyptienne et parente d'un soldat de la Légion Thébéenne, elle aurait recherché ce memebre de sa famille qui y fut martyrisé en Suisse. Elle se fixa comme ermite, près de Zürich, à Zurzach sur le Rhin, dans le canton d’Argovie en Suisse. Son culte est très ancien.

MR -SAINT VICTEUR (+ 490)
ou Victor, Évêque du Mans, dont saint Grégoire de Tours rapporte les miracles. Au milieu du désarroi général provoqué par un incendie de la ville, il donna l’exemple de la sagesse et de la confiance surnaturelles.

SAINT RIEUL (+ 546)
ou Regulus. Il est l’un des deux cents évêques qui durent quitter l’Afrique lors de l’invasion des Vandales pour se réfugier en Sardaigne et dans les îles méditerranéennes. Il reçut d’ailleurs une lettre du Pape Symmaque qui s’adressait aux évêques exilés pour la foi. Il fut décapité et reçut la couronne du martyre à Piombino en Toscane, sous le règne de Totila, roi des Ostrogoths.

MR - SAINT CONSTANCE (+ 570)
saint Constance, évêqued'Aquin, dans le Latium, dont le pape saint Grégoire le Grand loue le don de prophétie, dans ses Dialogues.

SAINT YRIEX (+ 591)
ou Arède ou Héray, ami d’enfance de saint Venance Fortunat et moine selon la règle de saint Jean Cassien, près de Poitiers où plusieurs localités perpétuent sa mémoire : 87500 Saint Yriex la Perche. Il est célèbre à cause des ses voyages apostoliques et missionnaires.

MR - SAINT LEU (+ 623)
ou saint Loup. Évêque de Sens. Sens, dans la Bourgogne du Morvan fut une cité chrétienne dès les premiers siècles. Saint Leu en sera l’un des plus célèbres archevêques. Né à Orléans, il fit, dit-on, de bonnes études classiques. Deux de ses oncles étant évêques, l’un d’Orléans et l'autre d’Auxerre la carrière cléricale s’ouvre tout naturellement pour lui. Il semble qu’il y eut du succès, puisqu’à la mort de leur archevêque Artème, en 609, les habitants de Sens le réclamèrent. Il fut un bon archevêque. En 614, il prit part au concile de Paris. Mais il eut à souffrir des calomnies de Madégésile, abbé de Saint Rémi de Reims qui, jaloux, le dénonça auprès des souverains. Saint Leu se trouva pris dans le conflit entre Brunehaut et Clotaire II. Il reprochait à ce dernier d’avoir annexé la Bourgogne. Madégésile oeuvrait en coulisses. Parce qu’il avait eu ainsi l’audace de déclarer, devant un important personnage du lieu, que le devoir de l’évêque était de diriger le peuple et qu’il fallait obéir à Dieu plutôt qu’aux princes, le roi l'exila à Ansenne dans la Somme. Mettant à profit cette opportunité, il fit merveille auprès des Francs païens de la région qu’il évangélisa. Les habitants de Sens finirent par obtenir le retour de leur archevêque bien-aimé.

SAINT NIVARD (+ 675)
Archevêque de Reims. Fort riche par sa famille et beau-frère du roi Childeric, il semble n’avoir accepté l’épiscopat que pour enrichir l’Eglise de ses immenses libéralités en vivant lui-même pauvrement. Il restaura en particulier l'abbéaye de Hautvilliers.

MR - SAINT GILLES (+ 720)
D’origine grecque, il vécut en ermite dans les forêts près de Nîmes dans le Gard où il fonda une abbaye qui prit son nom : 30800 Saint Gilles du Gard. Sa popularité lui vint de ce que le monastère, construit dès le 6ème siècle, se trouvait sur l’un des itinéraires de Rome à Compostelle. Les pèlerins s’y arrêtaient et chantaient les louanges de saint Gilles à leur retour dans leur pays.

MR - Bienheureuse JULIENNE DE COLLALTO (+ 1262)
Née à Trévise en Italie, elle entra chez les religieuses bénéditines à l'âge de 10 ans. En 1622, elle suivit la bienheureuse Béatrice d'Este et en 1226 elle devint abbese-fondatrice de l'abbaye de Saint-Blaise et Catalde à Venise. Son culte fut approuvée par Grégoire XVI.

SAINT AMBROSINIEN (?)
patron de l’église paroissiale de Fontaines-les-Dijon, il est encore vénéré dans ce diocèse et dans l’Ordre cistercien, car il fut moine du monastère de Fontaines.

Bienheureux PIERRE ARMENGOL (+ 1304)
Martyr de l’Ordre de Notre-Dame de la Merci. Fier et arrogant, il s’était mis à la tête d’une bande de brigands. Un jour, il voulut assassiner un passant quand il reconnut que c’était son père. Ce fut le point de départ de sa conversion. Il entra dans l’Ordre de N.D. de la Merci et s’en fut en Afrique. C’est là qu’il fut arrêté et pendu en haine de la foi chrétienne.

MR - BIENHEUREUSE JEANNE SODERINI (+ 1367)
Religieuse du Tiers-Ordre des Servites de Marie, à Florence, célèbre pour ses pratiques d’oraison et d’austérité. Elle fut béatifiée en 1827.

MR - BIENHEUREUX MARTYRS ESPAGNOLS (+ 1936)
Martyrs durant la persécution menée contre l’Église au cours de la guerre civile en Esoagne : Christin (Michel Roca Huguet), prêtre, et onze compagnons : Procès (Joachim Ruiz Cascales, Euthyme (Nicolas Aramendia Garcia), Canut (Joseph Franco Gomez), Dosithée (Guillaume Rubio Alonso), Césaire (Marien Niño Pérez), Benjamin (Alexandre Cobos Celada), Carmel (Isidore Gil Arano), Côme (Simon Brun Arara), Cécile (Henri Lopez Lopez), Rufin (Crescent Lasheras Aizcorbe) et Faustin (Antoine Villanueva Igual), religieux de l’Ordre de Saint-Jean-de-Dieu, mis à mort près de Madrid ; à Paterna, dans la région de Valence, Alphonse Sebastia Viñals, prêtre ; et à Barcelone, Pierre Rivera, prêtre franciscain conventuel, Marie-Carmen (Moreno Benitez) et Marie du Refuge (Marie Carbonell Munoz), religieuses de l’Institut de Marie Auxiliatrice.

Retour au tableau mensuel

© 2005-2006 - Tous droits d'édition, de reproduction et de traduction réservés - infocatho