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Les saints du 4 septembre

MR - SAINT MOÏSE (12ème siècle avant JC)
Prophète, choisi par Dieu pour libérer son peuple opprimé en Égypte et le conduire vers la terre de la promesse. Celui qui a vu Dieu, quand il reçut de Dieu, présent au Buisson ardent, la révélation du Nom ineffable et la mission de libérer le peuple d’Israël opprimé par le Pharaon d’Egypte. Comme s’il voyait l’invisible, il parlait face à face avec Dieu, comme on parle à un ami. Médiateur de la Loi solennellement promulguée, lors de la Théophanie sur le mont Sinaï, il rendit témoignage au Christ médiateur de la nouvelle Alliance, lors de la Transfiguration sur le Mont Thabor. Il mourut, comblé de jours, au mont Nébo en terre de Moab, en face de la terre promise, au XIIe siècle avant le Christ.

SAINTE IRIS (2ème s.)
Martyre. Selon la tradition est la fille de l'apôtre Philippe, ensevelie à Gérapolis, en Asie Mineure.

MR - SAINT MARCEL (+ 178)
Martyr sous l'empereur Antonin. Prêtre de Lyon, il fut arrêté comme chrétien, mais s'évada de la prison. Reprit, il fut à moitié enterré dans les sables au bord de la Saône et agonisa ainsi pendant trois jours. Un monastère clunysien s’établit par la suite sur son tombeau.

SAINT BABYLAS (3ème s.)
Évêque d’Antioche, martyr avec trois enfants qui étaient ses disciples : Urbain, Pridilien et Epolonius. Arrêté avec eux à Antioche de Syrie, ils furent traînés dans toute la ville chargé de chaînes. Ils eurent la tête tranchée après avoir connu de nombreuses et cruelles tortures. Saint Jean Chrysostome prononça deux homélies en son honneur.

MR - SAINT MARIN (+ 307)
Diacre et ermite, qui conduisit, pense-t-on, le peuple de la région, encore païen, à la lumière de l’Évangile et à la liberté du Christ. Il était tailleur de pierres à Rimini en Italie quand l’inspiration lui vint d’aller se faire ermite sur une montagne des environs. Ce fut là, sur son tombeau, que naquit la petite ville de Saint Marin, capitale de la république de ce nom, indépendante depuis le 11ème siècle avec 17.000 habitants.

MR - SAINT BONIFACE (+ 422)
Pape, qui apaisa beaucoup de controverses sur la discipline de l’Église. Il fut chargé de plusieurs missions en Orient avant son élection, en particulier pour soutenir saint Jean Chrysostome qui avait été exilé. Il rencontrera d’ailleurs l’hosilisté de la cour impériale de Constantinople. Son élection fut également contrée par l’empereur Honorius qui lui oppose un antipape et mais devant l’attitude de ce dernier préfère finalement saint Boniface et le rétablit sur le siège de Pierre. Saint Boniface cherchera à rester en relation avec saint Augustin pour mieux réfuter l’hérésie pélagienne. Il intervient également la vie des Eglises de Thessalonique, Arles et Narbonne. On lui attribue plusieurs décisions liturgiques. Saint Boniface est surtout remarquable par sa prudence à ne blesser personne et par son humilité dans ses relations avec les autres évêques. Il fut inhumé à Rome au cimetière de Maxime, sur la voie Salarienne.

MR - SAINT CALÉTRIC (+ 573)
Évêque de Chartres, qui succéda à saint Lubin et se montra d’un esprit bienveillant, prêt à toute bonne œuvre. Il assista au concile de Tours en 567 et aux conciles de Paris en 556 et 573. Ses reliques se trouvent dans une châse de la cathédrale de Chartres.

MR - SAINT IDA (+ 825)
Mariée au duc Ecbert, seigneur de la cour de Charlemagne, elle fut une épouse heureuse et une mère modèle. Devenue veuve, elle redoubla de ferveur et ses contemporains disent que sa vie ne fut qu’une suite de bonnes oeuvres. Ils la considéraient comme une sainte déjà de son vivant. Elle fut inhumée à Herzfeld en Saxe.

MR - SAINT FREZAL (+ 820)
Evêque de Mende, il voulait extirper les derniers vestiges de l’idolâtrie dans le Gévaudan, ce qui ne fut pas chose facile. Il fut tué par l’un de ses neveux qui espérait trouver chez son oncle une fortune puisqu’il distribuait ses biens aux pauvres. Plusieurs localités commémorent sa mémoire : 48170 Saint Frézal d’Alburge.

SAINT SULPICE de BAYEUX (+ 844)
Evêque de Bayeux à l’époque des invasions normandes, il assista ses fidèles durant les ravages que les envahisseurs causaient à la population. Il fut lui-même tué par les Normands lors de la destruction du monastère de Livry-sur-Seine où il s’était retiré.

MR - SAINT IRMGARDE (+ 1089)
ou Irmengarde. Fille du roi Louis II de Germanie, le petit-fils de Charlemagne. Comtesse de Süchteln, son père la nomma abbesse de Buchau puis de Chiemsee. Elle dépensa tous ses biens pour la construction d’églises. Elle mourut à Cologne.

MR - SAINTE ROSALIE (+ 1160)
Elle aurait menée une vie solitaire sur le mont Pellegrino. Capitale et port de la Sicile, Palerme la vénère comme étant sa patronne. Son sanctuaire s’élève au sommet du mont Pellegrino, à 600m d’altitude. C’est là que son corps aurait été retrouvé en 1624, dans un enveloppement de cristaux. Elle y serait morte quatre siècles plus tôt, le 4 septembre 1160. Un compatriote, le bénédictin A. Tonamira recueillit à cette occasion un faisceau de légendes “conjecturales”, qu’il rassembla dans un livre suggestif :" Idée conjoncturale sur la vie de sainte Rosalie." Fille du seigneur Simbald, descendant de Charlemagne, elle aurait fui la maison paternelle à 14 ans, à la suite d’une apparition de la Vierge Marie, pour préserver sa virginité. Elle aurait passé ainsi les 16 dernières années de sa vie dans une grotte du monte Pellegrino, nourrie de la seule eucharistie que lui portaient les anges. Le chapelet de ces merveilles n’a d’égal que sa popularité sicilienne.

SAINT ROSE DE VITERBE (+ 1252)
Née dans une famille pauvre et très chrétienne, elle acceptait cette pauvreté avec une infinie patience, pleine de tendresse pour les plus pauvres qu’elle. Grande était son austérité, même durant son enfance et elle s’infligeait des pénitences physiques pour mieux ressembler au Christ souffrant. Elle entra dans le Tiers-Ordre de Saint François où elle put ainsi réaliser son idéal de pauvreté et d’identification au Christ. Elle s’endormit dans la paix du Seigneur à l’âge de dix-sept ans. Elle fut canonisée en 1457.

Bienheureux BENINCASA RAPACCIOLI (+ 1415)
De l’Ordre des Servites de Notre-Dame. Il alla prêcher la foi en Bohème au temps de la guerre contre les Hussites. Puis il voulut évangéliser les Tatares, mais ceux-ci le firent mourir en témoin de la foi en Jésus-Christ.

MR - Bienheureuse CATHERINE MATTEI (+ 1547)
Fille d’un petit artisan du Piémont, elle fut très tôt favorisée de grâces mystiques, en particulier les stigmates de la Passion du Seigneur. Elle offre sa vie à Dieu pour le salut des pécheurs et c’est alors qu’elle connaît tant de souffrances avec une mauvaise santé continuelle. Entrée dans le Tiers-Ordre de saint Dominique, elle est l’objet de calomnies qui l’obligent à quitter sa ville et à partir en exil où elle meurt seule avec Dieu, à Caramagno dans le Piémont. Son culte fut confirmé en 1810.

Bienheureux GUILLAUME TAPPERS (+ 1573)
Religieux de l’Ordre des Récollets. Il prêcha avec zèle et succès la Parole évangélique en Hollande, à Dortrecht, à Bois-le-Duc et dans le Brabant. Il fut tué par des fanatiques calvinistes.

SAINT ANTHIME L'AVEUGLE (+ 1782)
Saint Anthime l’aveugle naquit à Céphalonie, une île de la mer Ionnienne, dans une famille chrétienne. Son nom de baptême était Athanase. Il avait sept ans quand il devint aveugle de ses deux yeux, mais il recouvrit la vue miraculeusement par la suite. Il fut d’abord marin comme son père, mais il préféra bientôt la vie monastique et prit le nom d’Anthime. Il séjourna vingt ans sur la Sainte Montagne, partit en pèlerinage à Jérusalem et visita de nombreux monastères. Il retourna enfin à Céphalonie et c’est là qu’il s’endormit dans la paix du Seigneur.

MR - Bienheureux SCIPION-JÉRÔME BRIGEAT (+ 1794)
Scipion-Jérôme Brigéat de Lambert, prêtre et martyr, était chanoine d’Avranches au moment de la Révolution française. Il fut déporté sur l’île Madame, au large du port de Rochefort parce qu'il refusa de prêter le serment de la Constitution civile du clergé. Il succomba d’inanition.

MR - Bienheureuse DINA BÉLANGER (+ 1929)
Marie de Sainte-Cécile-Romaine était religieuse de la Congrégation de Jésus et Marie. Née dans la paroisse St-Roch de Québec, où elle fit ses études, elle se rend ensuite à New-York pour effectuer des études musicales. A son retour, elle donne quelques concerts de piano en faveur d’œuvres de charité. C'est pourquoi elle entra au Noviciat de Jésus-Marie à Sillery en 1921, pour se dévouer à l’œuvre d’éducation de sa congrégation religieuse par le biais de l’enseignement de la musique. Elle meurt de la tuberculose pulmonaire dans sa 33e année. La vie spirituelle de Dina Bélanger est marquée par la prière, la maladie vécue dans la sérénité, la fidélité, l’abandon confiant. Par-dessus tout, elle est intimement liée à Jésus, son unique Amour, chemin vers la Trinité Sainte. « Aimer et laisser faire Jésus et Marie », telle est la devise. Béatifiée en 1993, elle est la première bienheureuse née à Québec.

MR - Bienheureux MARTYRS ESPAGNOLS (+ 1936)
Joseph-Pascal Carda Saportta, à Oropesa en Castille, de la Fraternité des prêtres ouvriers diocésains ; à Teulada, près d’Alicante, Franços Sendra Ivars, prêtre ; et à Genovès dans la région de Valence, Bernard (Joseph Bieda Grau) religieux capucin. Ils furent victimes de la persécution menée contre l’Église au cours de la guerre civile espagnole.

SAINT GORAZD (+ 1942)
Evêque de Bohème et Moravie. Né dans une famille gréco-catholique, il rejoignit l’Eglise orthodoxe devant le refus de Rome d’accorder l’autonomie à son Eglise. Il accepta les critiques et les calomnies, développa les paroisses orthodoxes dans les régions tchèques. Durant l’occupation nazie, il se sacrifia pour éviter des représailles à ses fidèles et mourut fusillé. Malgré ce sacrifice volontaire de leur évêque, de nombreux fidèles et de nombreux prêtres furent envoyés dans les camps de concentration en Allemagne.


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