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Les saints du 19 septembre

MR - SAINT JANVIER (4ème siècle)
Mémoire liturgique. Évêque de Bénévent et martyr. Au IVe siècle, durant la persécution de
l’empereur Dioclétien, il subit le martyre à Pouzzoles près de Naples, qui se glorifie de posséder son corps et son sang versé pour le Christ. Il vient en tête de la cinquantaine de patrons célestes que les habitants de Naples se sont donnés. Il leur a tant de fois accordé sa protection en 1497 contre la peste, en 1631, 1698, 1767, 1779 contre les destructions qu’aurait pu causer l’éruption du Vésuve ... Il est prouvé qu’en 432, les Napolitains vénéraient les reliques de l’évêque de Bénévent, martyrisé durant la persécution arienne de l’empereur Constance. Nous connaissons tous le miracle du sang de saint Janvier qui, de solide, devient liquide trois fois par an dans la cathédrale de Naples. Il augmente de volume et diminue de poids. L’explication rationnelle du phénomène n’a pas encore été trouvée. Ce qui permet aux journalistes d’écrire chaque année et longuement des explications toutes plus ou moins farfelues. Ce qui permet aux fidèles de crier au miracle. Ce qui est vrai puisqu’un miracle signifie une chose étonnante que rien n’explique sinon une intervention extraordinaire et, dans ce cas, divine.

SAINTE SOPHIE (2ème s.)
prénom dérivé : en slave : Sonia. - Sophie, dont le nom signifie Sagesse (Sophia en grec) avait trois filles que l’on connaît sous les noms grecs ou slaves : Pistis ou Véra (Foi), Elpis ou Nadedja (Espérance), Agapé ou Lioubova (Charité). La métaphore est transparente : C’est la Sagesse divine qui engendre dans le coeur des chrétiens les trois vertus théologales que sont la foi, l’espérance et la charité. Pour en revenir à Sophie, elle est une mère admirable, émule de la mère des sept martyrs du second livre des Maccabées. Elle aurait encouragé ses trois filles à subir le martyre sous la persécution d’Hadrien. Cette légende, probablement fondée sur un événement historique, a connu une grande popularité à Rome au second siècle. Les martyrs anonymes ne manquaient pas, quand on les voyait entrer dans l’arêne, inflexibles disciples du Christ, refusant d’offrir l’encens aux dieux, venant d’où on ne savait et souvent de loin, sortis des prisons pour être jetés aux bêtes ou aux jeux cruels du cirque. On leur donnait un nom : Barbara, une barbare, Christian, un chrétien, René, un rené par le baptême. Les basiliques orientales dédiées à Sainte Sophie se réfèrent cependant, non à cette mère héroïque, mais à la Sagesse Divine (Sophia) qui est le Christ.

MR - SAINT TROPHIME (+ 277)
Martyr à Synada en Phrygie sous l'empereur Probus.

MR - SAINT PELÉE ET SAINT NIL (+ 310)
Évêques en Égypte, martyrs avec saint Patermuthine qui, durant la persécution de Dioclétien, souffrirent pour le Christ la peine du feu avec un grand nombre de clercs.

MR - SAINT EUSTOCHE (+ 461)
Auvergnat d’origine, il succéda à saint Brice comme évêque de Tours. En 453, au concile d’Angers, il défend les droits de l’Église contre l’empereur Valentien III. Selon l’historien saint Grégoire de Tours, ce fut un homme d’une vertu éminente qui travailla à la multiplication des paroisses dans son diocèse de Tours.


SAINT SENOUX (+ 530)
Evêque en Irlande, il se retira dans la solitude de la Basse-Bretagne et son ermitage, non loin de Redon, donna naissance à une localité : 35580 Saint Senoux

MR - SAINT SEINE (6ème siècle)
Il s’installa en Bourgogne, à Réomay, ermite sur les terres qui appartenaient à sa famille et les disciples qui affluèrent, attirés par ses vertus, devinrent ses fils spirituels. Il fonda un monastère dont il fut l’abbé et qui prit son nom : 21440 Saint Seine l’Abbaye.

MR - SAINT MARIEN (6ème siècle)
Ermite dans la forêt d'Entraigues, près d'Évau dans le Berry, qui se contentait pour nourriture des fruits sauvages et du miel découvert par hasard. Saint Grégoire de Tours a écrit sa vie.

MR - SAINT GOËRI (+ 642)
ou Abbon, Évêque de Metz, qui succéda à saint Arnould. Durant les dix-huit ans de son épiscopat, il fonda plusieurs monastères dont le monastère féminin d'Épinal où sa fille Précie devint abbesse.

MR - SAINT THÉODORE DE CANTORBÉRY (+ 690)
Originaire de Tarse en Cilicie, il étudia à Athènes où il embrassa la vie monastique. Il se rendit à Rome pour y compléter ses connaissances. Il fut consacré archevêque de Cantorbery par le pape Vitalien, pour assurer le primat de l’Eglise d’Angleterre alors cruellement divisée par la querelle au sujet de l’adoption des usages liturgiques romains, prônés par les Angles et l’abandon des traditions liturgiques celtes, prônées par les Bretons qui étaient restés et n’avaient pas quitté leur pays pour s’exiler en Armorique. Il unifia ainsi des coutumes disparates et développa l’enseignement dans sa cathédrale.

MR - SAINTE POMPOSA (+ 853)
Elle vivait retirée dans le monastère du Saint Sauveur que sa famille avait fait bâtir à Cordoue lorsqu’elle entendit parler du martyre de sainte Colombe, survenu quelques jours auparavant. Fête le 17 septembre. Désireuse de l’imiter, elle se présenta d’elle-même aux autorités musulmanes qui la firent décapiter.

MR - SAINT LANTBERT (+ 957)
Évêque de Freising (Münich) dont les restes reposent dans la crypte de la cathédrale.

MR - SAINT CYRIAQUE (+ 1030)
Abbé du monastère de Bonivicini, près de Cosenza en Calabre.

MR - SAINT ARNOUL (+ 1075)
ou Arnoux. Il naquit à Vendôme et devint bénédictin à l’abbaye de la Sainte Trinité dans sa ville natale. En 1063 il est sacré évêque de Gap en Provence. Son biographe résume ainsi sa vie dont il donne de multiples faits et gestes merveilleux :"La réunion de toutes ces rares et précieuses qualités dont la nature et la grâce avaient enrichi notre Saint, le rendirent admirable."

MR - Bienheureuse MARIE DE CERVELLON (+ 1290)
Catalane originaire de Barcelone, elle refusa toujours les riches partis qui la demandaient en mariage ayant choisi Dieu pour époux. Vivant dans la pauvreté, elle entra dans l’Ordre des religieuses de Notre-Dame de la Merci dont elle devint la supérieure. Son culte fut confirmé en 1690. À cause de l’aide qu’elle donne à ceux qui l’invoquent, on la nomma communément "Marie du Secours".

MR - SAINT ALPHONSE DE OROZCO (+ 1591)
Prêtre de l’Ordre des Ermites de Saint-Augustin. Né à Oropesa en Castille, il étudia à l'université de Salamanque où l'influence de saint Thomas de Vileneuve l'orienta vers les Ermites de Saint Augustin. Prédicateur officiel de la cour du roi d’Espagne, il mena néanmoins une vie humble et austère. Ses ouvrages sont des classiques de la littérature espagnole. Il a été béatifié en 1882.

MR - SAINT CHARLES HYON SONG-MUN (+ 1846)
Martyr. Frère de saint Benoît Hyon Kyong-nyon et catéchiste. Il appartenait à une famille qui avait souffert beaucoup pour la foi catholique pendant les vagues de la persécution qui avaient balayé leur pays à partir du dix-huitième siècle. Son père fut exécuté en 1801, et sa soeur fut martyre en 1839. Son épouse et fils sont morts en prison. Charles a servi une aide de confiance aux missionnaires, encourageant les nouveaux convertis. Il a personnellement accompagné le premier prêtre indigène de la Corée, saint Andrew Kim Tae-gon, pour un voyage dangereux à Changhaï, Chine. Finalement, mis en prison avec d’autres chrétiens, ne cessa pas d’exhorter ses compagnons et fut décapité pour le Christ à Séoul.

MR - SAINTE MARIE-ÉMILIE DE RODAT (+ 1854)
Cette aveyronnaise n’a pas beaucoup quitté son pays puisqu’elle retourna à Dieu à Villefranche de Rouergue. Après l’échec de trois essais de vie religieuse, elle rejoint sa grand’mère dans une sorte de communauté regroupant d’anciennes religieuses (nous sommes au lendemain de la Révolution) et des personnes pieuses. En 1815, ayant entendu quelqu’un déplorer la disparition des écoles gratuites des Ursulines, elle ouvre une école dans sa chambre où bientôt quarante élèves s’y entassent. Elle devra plusieurs fois émigrer dans des locaux de plus en plus vastes jusqu’à ce qu’elle puisse acquérir en 1817 l’ancien couvent des Cordeliers. C’est là qu’elle fonde la congrégation des religieuses de la Sainte Famille en 1819. Les unes se vouaient à l’instruction des filles pauvres, les autres allaient soigner les malades à domicile. A sa mort quarante maisons avaient été fondées dans divers pays. Elle connut de longues années, plus de vingt ans, de souffrance morales croyant avoir perdu la foi et l’espérance, s’estimant réprouvée. Son entourage ne s’en douta jamais. Ce ne fut que dans les dernières années de sa vie qu’elle recouvra la paix intérieure et que Dieu lui fit sentir à nouveau son amitié.

MR -Bienheureux MARTYRS ESPAGNOLS (+ 1936)
Martyrs durant la persécution contre l’Église au cours de la guerre civile en Espagne : à Madrid, Marie de Jésus (Marie de la Yglesia y de Varo), Dolorès et Consolata Aguiar-Mella y Diaz, vierges de l’Institut des Filles de Marie des Écoles religieuses ; Hyacinthe Hoynelos Gonzalez, religieux de l’Ordre de Saint-Jean de Dieu, à Ciempozuelos près de Madrid ; et à Benifayo dans la région de Valence, Françoise Cuallado Baixauli, religieuse.


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